La sexualitĂ© reste un facteur primordial de toute relation amoureuse le partage physique est important dans la satisfaction conjugale de tout individu. Plusieurs pathologies peuvent ĂȘtre responsables de lâapparition de troubles sexuels. La prise en charge des troubles sexuels est parfois difficile en raison des notions de honte, de tabou et surtout par un important manque dâinformation avec des fausses idĂ©es et des superstitions liĂ©es Ă la sexualitĂ© vĂ©hiculĂ©es dans toutes les cultures. Les troubles sexuels sont souvent sous-estimĂ©s mais peuvent affecter plus dâun patient sur deux, femme comme homme, et ont un impact considĂ©rable sur la qualitĂ© de vie. Lors dâune consultation, les malades hĂ©sitent toujours Ă sâexprimer par pudeur mais aussi par peur de la rĂ©ponse mĂ©dicale. Dans toutes les sociĂ©tĂ©s, la reprĂ©sentation de la sexualitĂ© est centrĂ©e autour de la jeunesse, de la forme physique et de la beautĂ©. Ainsi, lâĂąge, le handicap, la maladie sont souvent considĂ©rĂ©s comme des motifs dâexclusion » de toute pratique sexuelle. Dans la sclĂ©rose en plaques SEP, les difficultĂ©s sexuelles font partie de la maladie et peuvent apparaĂźtre trĂšs prĂ©cocement dans lâĂ©volution de la maladie voire mĂȘme en ĂȘtre un des signes rĂ©vĂ©lateurs. Les troubles sexuels ne sont pas, en eux-mĂȘmes, un facteur de gravitĂ© mais sont un important indicateur de perte de qualitĂ© de vie. Les troubles sexuels dans la SEP sont marquĂ©s par un polymorphisme en raison dâune variabilitĂ© de localisation des lĂ©sions dĂ©myĂ©linisantes au niveau mĂ©dullaire ou cĂ©rĂ©bral liĂ©es Ă la maladie, de lâĂ©volution de la pathologie, par des poussĂ©es successives, formes progressives et surtout par lâassociation trĂšs frĂ©quente des troubles sexuels Ă lâexistence de troubles urinaires et aussi ano-rectaux sans oublier la possibilitĂ© de lĂ©sions gynĂ©cologiques ou urologiques. Ces lĂ©sions, liĂ©es Ă lâhistoire naturelle de la vie de toute personne peuvent coexister chez un patient qui prĂ©sente une SEP par exemple des problĂšmes prostatiques chez lâhomme ainsi que des complications gynĂ©cologiques chez toute femme. Les troubles sexuels dans le cadre de la SEP peuvent ĂȘtre liĂ©s directement aux lĂ©sions neurologiques provoquĂ©es par les plaques de dĂ©myĂ©linisation. Mais, les difficultĂ©s sexuelles peuvent aussi ĂȘtre liĂ©es ou aggravĂ©es en raison des diffĂ©rents changements physiques qui affectent la rĂ©ponse sexuelle comme, par exemple, la fatigue, lâexistence de troubles urinaires ou intestinaux, la spasticitĂ©, les douleurs, les difficultĂ©s de coordination ou lâexistence de tremblements. Ces difficultĂ©s sexuelles, de plus, vont sâinstaller chez des patients qui ont des valeurs sociales, culturelles et religieuses propres Ă leur histoire personnelle. Lâapparition de troubles sexuels est souvent associĂ©e Ă une baisse de lâestime de soi ainsi quâĂ un sentiment de dĂ©prĂ©ciation notion de dĂ©tĂ©rioration physique et Ă un syndrome dĂ©pressif qui sâaggrave de maniĂšre significative dĂšs lâapparition de toute difficultĂ© sexuelle. Chez lâhomme et chez la femme ayant une SEP, les difficultĂ©s sexuelles peuvent toucher toutes les phases de la sexualitĂ© dĂ©sir, excitation, plaisir et orgasme et sont une source frĂ©quente de conflit dans un couple et Ă lâorigine dâune mĂ©sentente qui peut ĂȘtre un des facteurs primordiaux dâinstallation dâun syndrome dĂ©pressif pouvant conduire Ă une sĂ©paration lâexistence de troubles sexuels est quasi toujours citĂ©e dans les causes de divorce. Il nâexiste aucune corrĂ©lation de la prĂ©sence des troubles sexuels avec la durĂ©e de la maladie, le niveau du handicap, la perte de mobilitĂ© ou le nombre de poussĂ©es prĂ©sentes au cours des douze derniers mois. Cependant, lâassociation des troubles sexuels avec des troubles urinaires et /ou des troubles intestinaux est trĂšs frĂ©quente et peut toucher plus de la moitiĂ© des patients. La prise en charge des troubles sexuels dans la SEP doit sâadapter Ă chaque patient et Ă chaque situation est Ă prĂ©voir aprĂšs lâanalyse des symptĂŽmes sexuels, il faut toujours rechercher diffĂ©rentes pathologies associĂ©es comme, par exemple, lâexistence dâinfections urinaires rĂ©pĂ©tĂ©es, de troubles prostatiques chez un homme ou des complications liĂ©es Ă la grossesse ou Ă lâaccouchement chez une femme. Certains traitements peuvent avoir des effets nĂ©gatifs dans les rĂ©ponses sexuelles et ceci doit toujours ĂȘtre discutĂ© et analysĂ© par votre mĂ©decin. Le contexte familial et conjugal est primordial dans la prise en charge des troubles sexuels de tous les patients vivant en couple un interrogatoire suivi dâune discussion avec le couple sont des conditions obligatoires pour bien comprendre la situation sexuelle dans sa globalitĂ©. Cette discussion permettra de comprendre le retentissement du symptĂŽme sexuel actuel sur chaque partenaire et sur le fonctionnement du couple. Cette analyse de la vie du couple est primordiale car lâapparition dâune maladie chronique, souvent Ă©volutive, avec installation progressive dâun handicap va forcĂ©ment modifier les relations de couple dont le mode de fonctionnement va ĂȘtre perturbĂ©. SexualitĂ© et sclĂ©rose en plaques chez la femme. Historiquement, la sexualitĂ© fĂ©minine est toujours passĂ©e en 2Ăšme plan et peu dâĂ©tudes ont Ă©tĂ© publiĂ©es sur la sexualitĂ© fĂ©minine dans les maladies neurologiques. Pourtant, dans une pathologie telle que la SEP, lâapparition des troubles sexuels a un retentissement psychique majeur surtout chez des patientes jeunes qui sont en pĂ©riode de formation et de consolidation dâune vie de couple et Ă lâĂąge de procrĂ©ation. La frĂ©quence des difficultĂ©s sexuelles est trĂšs importante et selon lâĂąge et lâĂ©volution de la pathologie, 70 % des patientes peuvent prĂ©senter des soucis sexuels dans le cadre de la SEP. Les troubles sexuels les plus frĂ©quemment dĂ©crits dans la SEP sont - Une diminution de la lubrification vaginale. - La diminution voire perte de la sensation orgasmique. - Baisse de la libido. - Importante diminution de la sensibilitĂ© de la rĂ©gion gĂ©nitale et en particulier vaginale. - Apparition de troubles sensitifs Ă type paresthĂ©sies fourmillements, picotements, Ă©chauffement dans la rĂ©gion gĂ©nitale. - Faiblesse ou incapacitĂ© Ă contrĂŽler la musculature pĂ©rinĂ©ale. Une plainte trĂšs frĂ©quemment Ă©voquĂ©e est celle des rapports sexuels douloureux la dyspareunie. Ils sont liĂ©s Ă lâassociation de plusieurs facteurs la prĂ©sence de troubles sensitifs locaux, la perte de la lubrification vaginale, lâexistence de douleurs locales liĂ©es aux problĂšmes urinaires ou ano-rectaux. Les rapports sexuels dĂ©sagrĂ©ables voire douloureux conduit trĂšs frĂ©quemment Ă des manĆuvres dâĂ©vitement et dâune importante rĂ©duction de la libido. Celle-ci est probablement Ă lâorigine de la baisse de lâactivitĂ© sexuelle rencontrĂ©e chez le couple oĂč la femme prĂ©sente une SEP. La SEP nâest pas en cause dans les troubles de la fertilitĂ©. Lâapparition de troubles sensitifs dans la rĂ©gion gĂ©nitale doit amener a un examen gynĂ©cologique pour Ă©liminer toute pathologie locale nĂ©cessitant un traitement adaptĂ©. Si aucune cause locale existe, il faudra penser Ă discuter avec votre neurologue pour discuter lâintĂ©rĂȘt dâun traitement par voie orale. DiffĂ©rents traitements locaux peuvent ĂȘtre utilisĂ©s et sont souvent trĂšs efficaces pour les problĂšmes de lubrifications, trĂšs frĂ©quentes et prĂ©sentes parfois dĂšs les premiĂšres annĂ©es de la maladie. SexualitĂ© et sclĂ©rose en plaques chez lâhomme. Le symptĂŽme le plus frĂ©quent est liĂ© Ă une perte de la qualitĂ© des Ă©rections. Au dĂ©but, cette symptomatologie est inconstante mais, progressivement, ce tableau Ă©volue vers une perte totale et permanente de lâĂ©rection Chez une grande majoritĂ© des malades les Ă©rections nocturnes, et souvent, lâĂ©rection matinale, restent prĂ©sentes et câest lors des situations Ă©rotiques ou au moment des rapports que lâĂ©rection est de mauvaise qualitĂ© voire absente. Ceci va souvent conduire Ă la perte de la confiance en soi avec une angoisse face Ă toute situation de stimulation Ă©rotique et une mise en situation dâĂ©chec lors des rapports sexuels. AprĂšs discussion avec votre neurologue, diffĂ©rents traitements par voie orale ou locale peuvent ĂȘtre proposĂ©s en cas de troubles Ă©rectiles. Les troubles de lâĂ©jaculation peuvent aussi ĂȘtre prĂ©sents et associĂ©s ou non aux difficultĂ©s dâĂ©rection. Le plus souvent, au dĂ©but, il existe une Ă©jaculation prĂ©maturĂ©e qui est secondaire Ă une instabilitĂ© de lâĂ©rection. Chez certains patients, une Ă©jaculation rĂ©trograde partielle ou totale peut apparaĂźtre. Les problĂšmes de fertilitĂ© ne sont jamais liĂ©s directement Ă la SEP ni aux traitements actuellement utilisĂ©s, mais se rencontreront sâil nâexiste pas dâĂ©jaculation une prise en charge spĂ©cifique est nĂ©cessaire. Dâautres difficultĂ©s sexuelles ont Ă©tĂ© dĂ©crites chez les patients prĂ©sentant une SEP troubles de la sensibilitĂ© dans la rĂ©gion des organes gĂ©nitaux diminution de la sensibilitĂ© locale ou apparition de paresthĂ©sies. Chez lâhomme, la diminution de la libido est souvent en rapport Ă une fatigabilitĂ© ou Ă lâexistence des troubles sensitifs locaux. Des traitements utilisĂ©s pour les troubles sensitifs peuvent ĂȘtre nĂ©cessaires et votre neurologue pourra vous orienter. Il nâexiste pas une prise en charge commune Ă tout patient souffrant de SEP prĂ©sentant des difficultĂ©s sexuelles. Avant de dĂ©cider dâun traitement adaptĂ© Ă votre cas, diffĂ©rents facteurs doivent ĂȘtre pris en compte et analysĂ©s conjointement les pathologies associĂ©es, traitements en cours, contexte socioprofessionnel, contexte familial et conjugal, type de symptĂŽme sexuel. Il sera bien entendu tenu compte de lâexistence des Ă©ventuels handicaps et, de sâadapter non seulement aux possibilitĂ©s mais aussi aux souhaits des partenaires. La prise en charge sexologique du couple est trĂšs importante pour une analyse pertinente des retentissements du symptĂŽme sexuel sur le malade, le partenaire sain et le couple et ainsi dĂ©terminer les traitements le plus adaptĂ©s. Dr. Maria Carmelita Scheiber-Nogueira Cabinet de Neurologie et Neuro-Urologie 17, place de lâEurope - 69006 Lyon. Service de Neurologie et Service dâUrologie CHU Lyon Sud - 69310 Pierre BĂ©nite. La sexualitĂ© reste un facteur primordial de toute relation amoureuse le partage physique est important dans la satisfaction conjugale de tout individu. Plusieurs pathologies peuvent ĂȘtre responsables de lâapparition de troubles sexuels. La prise en charge des troubles sexuels est parfois difficile en raison des notions de honte, de tabou et surtout par un important manque dâinformation avec des fausses idĂ©es et des superstitions liĂ©es Ă la sexualitĂ© vĂ©hiculĂ©es dans toutes les cultures. Les troubles sexuels sont souvent sous-estimĂ©s mais peuvent affecter plus dâun patient sur deux, femme comme homme, et ont un impact considĂ©rable sur la qualitĂ© de vie. Lors dâune consultation, les malades hĂ©sitent toujours Ă sâexprimer par pudeur mais aussi par peur de la rĂ©ponse mĂ©dicale. Dans toutes les sociĂ©tĂ©s, la reprĂ©sentation de la sexualitĂ© est centrĂ©e autour de la jeunesse, de la forme physique et de la beautĂ©. Ainsi, lâĂąge, le handicap, la maladie sont souvent considĂ©rĂ©s comme des motifs dâexclusion » de toute pratique sexuelle. Dans la sclĂ©rose en plaques SEP, les difficultĂ©s sexuelles font partie de la maladie et peuvent apparaĂźtre trĂšs prĂ©cocement dans lâĂ©volution de la maladie voire mĂȘme en ĂȘtre un des signes rĂ©vĂ©lateurs. Les troubles sexuels ne sont pas, en eux-mĂȘmes, un facteur de gravitĂ© mais sont un important indicateur de perte de qualitĂ© de vie. Les troubles sexuels dans la SEP sont marquĂ©s par un polymorphisme en raison dâune variabilitĂ© de localisation des lĂ©sions dĂ©myĂ©linisantes au niveau mĂ©dullaire ou cĂ©rĂ©bral liĂ©es Ă la maladie, de lâĂ©volution de la pathologie, par des poussĂ©es successives, formes progressives et surtout par lâassociation trĂšs frĂ©quente des troubles sexuels Ă lâexistence de troubles urinaires et aussi ano-rectaux sans oublier la possibilitĂ© de lĂ©sions gynĂ©cologiques ou urologiques. Ces lĂ©sions, liĂ©es Ă lâhistoire naturelle de la vie de toute personne peuvent coexister chez un patient qui prĂ©sente une SEP par exemple des problĂšmes prostatiques chez lâhomme ainsi que des complications gynĂ©cologiques chez toute femme. Les troubles sexuels dans le cadre de la SEP peuvent ĂȘtre liĂ©s directement aux lĂ©sions neurologiques provoquĂ©es par les plaques de dĂ©myĂ©linisation. Mais, les difficultĂ©s sexuelles peuvent aussi ĂȘtre liĂ©es ou aggravĂ©es en raison des diffĂ©rents changements physiques qui affectent la rĂ©ponse sexuelle comme, par exemple, la fatigue, lâexistence de troubles urinaires ou intestinaux, la spasticitĂ©, les douleurs, les difficultĂ©s de coordination ou lâexistence de tremblements. Ces difficultĂ©s sexuelles, de plus, vont sâinstaller chez des patients qui ont des valeurs sociales, culturelles et religieuses propres Ă leur histoire personnelle. Lâapparition de troubles sexuels est souvent associĂ©e Ă une baisse de lâestime de soi ainsi quâĂ un sentiment de dĂ©prĂ©ciation notion de dĂ©tĂ©rioration physique et Ă un syndrome dĂ©pressif qui sâaggrave de maniĂšre significative dĂšs lâapparition de toute difficultĂ© sexuelle. Chez lâhomme et chez la femme ayant une SEP, les difficultĂ©s sexuelles peuvent toucher toutes les phases de la sexualitĂ© dĂ©sir, excitation, plaisir et orgasme et sont une source frĂ©quente de conflit dans un couple et Ă lâorigine dâune mĂ©sentente qui peut ĂȘtre un des facteurs primordiaux dâinstallation dâun syndrome dĂ©pressif pouvant conduire Ă une sĂ©paration lâexistence de troubles sexuels est quasi toujours citĂ©e dans les causes de divorce. Il nâexiste aucune corrĂ©lation de la prĂ©sence des troubles sexuels avec la durĂ©e de la maladie, le niveau du handicap, la perte de mobilitĂ© ou le nombre de poussĂ©es prĂ©sentes au cours des douze derniers mois. Cependant, lâassociation des troubles sexuels avec des troubles urinaires et /ou des troubles intestinaux est trĂšs frĂ©quente et peut toucher plus de la moitiĂ© des patients. La prise en charge des troubles sexuels dans la SEP doit sâadapter Ă chaque patient et Ă chaque situation est Ă prĂ©voir aprĂšs lâanalyse des symptĂŽmes sexuels, il faut toujours rechercher diffĂ©rentes pathologies associĂ©es comme, par exemple, lâexistence dâinfections urinaires rĂ©pĂ©tĂ©es, de troubles prostatiques chez un homme ou des complications liĂ©es Ă la grossesse ou Ă lâaccouchement chez une femme. Certains traitements peuvent avoir des effets nĂ©gatifs dans les rĂ©ponses sexuelles et ceci doit toujours ĂȘtre discutĂ© et analysĂ© par votre mĂ©decin. Le contexte familial et conjugal est primordial dans la prise en charge des troubles sexuels de tous les patients vivant en couple un interrogatoire suivi dâune discussion avec le couple sont des conditions obligatoires pour bien comprendre la situation sexuelle dans sa globalitĂ©. Cette discussion permettra de comprendre le retentissement du symptĂŽme sexuel actuel sur chaque partenaire et sur le fonctionnement du couple. Cette analyse de la vie du couple est primordiale car lâapparition dâune maladie chronique, souvent Ă©volutive, avec installation progressive dâun handicap va forcĂ©ment modifier les relations de couple dont le mode de fonctionnement va ĂȘtre perturbĂ©. SexualitĂ© et sclĂ©rose en plaques chez la femme. Historiquement, la sexualitĂ© fĂ©minine est toujours passĂ©e en 2Ăšme plan et peu dâĂ©tudes ont Ă©tĂ© publiĂ©es sur la sexualitĂ© fĂ©minine dans les maladies neurologiques. Pourtant, dans une pathologie telle que la SEP, lâapparition des troubles sexuels a un retentissement psychique majeur surtout chez des patientes jeunes qui sont en pĂ©riode de formation et de consolidation dâune vie de couple et Ă lâĂąge de procrĂ©ation. La frĂ©quence des difficultĂ©s sexuelles est trĂšs importante et selon lâĂąge et lâĂ©volution de la pathologie, 70 % des patientes peuvent prĂ©senter des soucis sexuels dans le cadre de la SEP. Les troubles sexuels les plus frĂ©quemment dĂ©crits dans la SEP sont - Une diminution de la lubrification vaginale. - La diminution voire perte de la sensation orgasmique. - Baisse de la libido. - Importante diminution de la sensibilitĂ© de la rĂ©gion gĂ©nitale et en particulier vaginale. - Apparition de troubles sensitifs Ă type paresthĂ©sies fourmillements, picotements, Ă©chauffement dans la rĂ©gion gĂ©nitale. - Faiblesse ou incapacitĂ© Ă contrĂŽler la musculature pĂ©rinĂ©ale. Une plainte trĂšs frĂ©quemment Ă©voquĂ©e est celle des rapports sexuels douloureux la dyspareunie. Ils sont liĂ©s Ă lâassociation de plusieurs facteurs la prĂ©sence de troubles sensitifs locaux, la perte de la lubrification vaginale, lâexistence de douleurs locales liĂ©es aux problĂšmes urinaires ou ano-rectaux. Les rapports sexuels dĂ©sagrĂ©ables voire douloureux conduit trĂšs frĂ©quemment Ă des manĆuvres dâĂ©vitement et dâune importante rĂ©duction de la libido. Celle-ci est probablement Ă lâorigine de la baisse de lâactivitĂ© sexuelle rencontrĂ©e chez le couple oĂč la femme prĂ©sente une SEP. La SEP nâest pas en cause dans les troubles de la fertilitĂ©. Lâapparition de troubles sensitifs dans la rĂ©gion gĂ©nitale doit amener a un examen gynĂ©cologique pour Ă©liminer toute pathologie locale nĂ©cessitant un traitement adaptĂ©. Si aucune cause locale existe, il faudra penser Ă discuter avec votre neurologue pour discuter lâintĂ©rĂȘt dâun traitement par voie orale. DiffĂ©rents traitements locaux peuvent ĂȘtre utilisĂ©s et sont souvent trĂšs efficaces pour les problĂšmes de lubrifications, trĂšs frĂ©quentes et prĂ©sentes parfois dĂšs les premiĂšres annĂ©es de la maladie. SexualitĂ© et sclĂ©rose en plaques chez lâhomme. Le symptĂŽme le plus frĂ©quent est liĂ© Ă une perte de la qualitĂ© des Ă©rections. Au dĂ©but, cette symptomatologie est inconstante mais, progressivement, ce tableau Ă©volue vers une perte totale et permanente de lâĂ©rection Chez une grande majoritĂ© des malades les Ă©rections nocturnes, et souvent, lâĂ©rection matinale, restent prĂ©sentes et câest lors des situations Ă©rotiques ou au moment des rapports que lâĂ©rection est de mauvaise qualitĂ© voire absente. Ceci va souvent conduire Ă la perte de la confiance en soi avec une angoisse face Ă toute situation de stimulation Ă©rotique et une mise en situation dâĂ©chec lors des rapports sexuels. AprĂšs discussion avec votre neurologue, diffĂ©rents traitements par voie orale ou locale peuvent ĂȘtre proposĂ©s en cas de troubles Ă©rectiles. Les troubles de lâĂ©jaculation peuvent aussi ĂȘtre prĂ©sents et associĂ©s ou non aux difficultĂ©s dâĂ©rection. Le plus souvent, au dĂ©but, il existe une Ă©jaculation prĂ©maturĂ©e qui est secondaire Ă une instabilitĂ© de lâĂ©rection. Chez certains patients, une Ă©jaculation rĂ©trograde partielle ou totale peut apparaĂźtre. Les problĂšmes de fertilitĂ© ne sont jamais liĂ©s directement Ă la SEP ni aux traitements actuellement utilisĂ©s, mais se rencontreront sâil nâexiste pas dâĂ©jaculation une prise en charge spĂ©cifique est nĂ©cessaire. Dâautres difficultĂ©s sexuelles ont Ă©tĂ© dĂ©crites chez les patients prĂ©sentant une SEP troubles de la sensibilitĂ© dans la rĂ©gion des organes gĂ©nitaux diminution de la sensibilitĂ© locale ou apparition de paresthĂ©sies. Chez lâhomme, la diminution de la libido est souvent en rapport Ă une fatigabilitĂ© ou Ă lâexistence des troubles sensitifs locaux. Des traitements utilisĂ©s pour les troubles sensitifs peuvent ĂȘtre nĂ©cessaires et votre neurologue pourra vous orienter. Il nâexiste pas une prise en charge commune Ă tout patient souffrant de SEP prĂ©sentant des difficultĂ©s sexuelles. Avant de dĂ©cider dâun traitement adaptĂ© Ă votre cas, diffĂ©rents facteurs doivent ĂȘtre pris en compte et analysĂ©s conjointement les pathologies associĂ©es, traitements en cours, contexte socioprofessionnel, contexte familial et conjugal, type de symptĂŽme sexuel. Il sera bien entendu tenu compte de lâexistence des Ă©ventuels handicaps et, de sâadapter non seulement aux possibilitĂ©s mais aussi aux souhaits des partenaires. La prise en charge sexologique du couple est trĂšs importante pour une analyse pertinente des retentissements du symptĂŽme sexuel sur le malade, le partenaire sain et le couple et ainsi dĂ©terminer les traitements le plus adaptĂ©s. Dr. Maria Carmelita Scheiber-Nogueira Cabinet de Neurologie et Neuro-Urologie 17, place de lâEurope - 69006 Lyon. Service de Neurologie et Service dâUrologie CHU Lyon Sud - 69310 Pierre BĂ©nite.
Regroupementd'Ă©tablissements sanitaires et mĂ©dico-sociaux, la Fondation Hopale est reconnue nationalement pour la prise en charge des pathologies orthopĂ©diques et neurologiques.Affection neurologique dĂ©gĂ©nĂ©rative, la sclĂ©rose en plaques requiert une prise en charge mĂ©dicale mais Ă©galement rééducative afin de ralentir les pertes motrices et l'altĂ©ration de diffĂ©rentes fonctions musculaires liĂ©es Ă une immobilisation prolongĂ©e. En cela, la kinĂ©sithĂ©rapie s'avĂšre particuliĂšrement efficace. Traitement de la sclĂ©rose en plaques une prise en charge spĂ©cifique Les personnes atteintes de sclĂ©rose en plaques nĂ©cessitent un traitement particulier et adaptĂ© au stade d'Ă©volution de la maladie. Les sĂ©ances de kinĂ©sithĂ©rapie poursuivent gĂ©nĂ©ralement le double but de soulager les symptĂŽmes fonctionnels induits par l'atteinte neurologique et de freiner l'Ă©volution de la dĂ©gĂ©nĂ©rescence. Ainsi, le choix des exercices sera dĂ©cidĂ© en fonction du handicap et des objectifs fixĂ©s par le praticien, en accord avec son de la sclĂ©rose en plaques que faut-il rééduquer ?La kinĂ©sithĂ©rapie s'inscrit pleinement dans le protocole de soins du patient. Cette discipline est particuliĂšrement indiquĂ©e dans un cadre rééducatif de troubles de la marche et de l'Ă©quilibre. Tout le travail des kinĂ©sithĂ©rapeutes consiste Ă trouver le juste dosage entre les pĂ©riodes d'effort et les phases de repos. En effet, les patients atteints de sclĂ©rose en plaques souffrent d'une fatigue souvent invalidante qui nĂ©cessite une rĂ©adaptation mesurĂ©e Ă l'effort physique. Ces sĂ©ances doivent Ă©galement permettre la prise en charge des troubles gĂ©nito-sphinctĂ©riens et de pallier une perte d'autonomie progressive. Notre NewsletterRecevez encore plus d'infos santĂ© en vous abonnant Ă la quotidienne de adresse mail est collectĂ©e par pour vous permettre de recevoir nos actualitĂ©s. En savoir plus. Ăcolede la SEP. Centre-Valde Loire - Blois. Octobre / novembre 2022. Ateliers : SEP attitude 41. Ă partir de septembre 2022. ĂpidĂ©mie Ă Coronavirus Covid-19 et SclĂ©rose en plaques. Applications pour tĂ©lĂ©phone mobile. Annuaire sport-santĂ© rĂ©gion RhĂŽne-Alpes. LâETP - Apprendre pour aller mieux. Yoga - meditation etc. ConfĂ©rences participatives. 01 octobre 2022. Grenoble. Ă lire