Que veux dire pour vous un appel de Dieu? Quelle forme de vocation? La vie religieuse, la prĂȘtrise, le cĂ©libat, le mariage, la vie missionnaire, etc⊠Quand on demande un signe Ă Dieu, comment Ă votre avis, rĂ©pond-il? Dieu parfois ne rĂ©pond pas sous la forme quâon pense. Pour entendre lâappel Dieu habite dĂ©jĂ notre cĆur mais les » bruits du monde » dĂ©rangent notre Ăąme et paralysent notre Ă©coute intĂ©rieur, surtout notre capacitĂ© de sâintĂ©rioriser pour trouver Dieu dans notre profondeur intĂ©rieure. Les » bruits du monde » = la musique style walkman, la tĂ©lĂ©vision, il nous faut absolument du bruit. Ăa veut pas dire que tout nâest pas bon, mais simplement quâil faut prendre des temps de silence. Nous aurons besoin de lâaide dâun accompagnateur ou dâun guide spirituel, et ils doivent le faire de maniĂšre Ă respecter notre libertĂ©. SĂ»rement que dans votre vie vous vous ĂȘtes demandĂ© la fameuse question POURQUOI ?, pourquoi Dieu, pourquoi moi, pourquoi la vie, pourquoi la mort, pourquoi jâexiste, pourquoi⊠etc⊠Câest tout Ă fait normal quâon se pose cette question, ça fait partie de notre cĂŽtĂ© humain. Il ne faut pas chercher les rĂ©ponses Ă nos questions en demandant Ă Dieu ou a quelconque esprit PAR la magie, la divination ou dâun quelconque recours Ă des forces occultes. On pose les questions Ă Dieu de façon trĂšs simple. Comme un enfant qui questionne son pĂšre. Vous remarquerez que lâenfant le fait avec confiance et patience. Il y a deux genre ou 2 types de questions Les pourquoi terre Ă terre »Il y a des millions de pourquoi qui touchent tous les domaine de notre vie humaine ce sont des questions trĂšs terre Ă terre, des questions auxquelles il est facile de rĂ©pondre, on peux par nous mĂȘme trouver les rĂ©ponses car elles sont facile Ă trouver, elles sont Ă notre portĂ©e. Ex Lorsque le scientifique Newton a observĂ© la chĂ»te dâune pomme, il sâest posĂ©e la question pourquoi est-elle tombĂ©e vers le sol ?.. et câest ainsi quâaprĂšs longue rĂ©flexion a Ă©tĂ© donnĂ©e la rĂ©ponse contenue dans la thĂ©orie sur la pesanteur et la gravitĂ©. Les pourquoi qui nous dĂ©passent Les questions comme Qui suis-je? Pourquoi est-ce que jâexiste? Pourquoi la souffrance ou le mal? Quâest ma mort? etc. Ces questions touchent le sens de notre vie. La rĂ©ponse de ces pourquoi ne sont pas faciles Ă trouver mais Dieu a des rĂ©ponses Ă nous donner. Il existe 3 façons ou 3 maniĂšres de rĂ©pondre Ă lâappel de Dieu Le premier mode de rĂ©ponse est la fuiteJe nâai pas le temps de mâoccuper de celaâŠ, jâai bien assez Ă faire⊠Dans le fond câest fuir lâappel, on ne veut pas lâentendre, on sâarrange pour ĂȘtre trop occupĂ©. Avoir une vie remplie ne signifie pas forcĂ©ment quâon lui donne un sens. Le dĂ©sespoir est une fuite câest facile de dire, je suis dĂ©primĂ© donc lâappel nâest pas pour moi. Ce laisser aller au dĂ©sespoir est une forme de suicide face Ă la vie, la qualitĂ© de la vie, on meurt Ă petit feu câest comme baisser les bras avant mĂȘme dâessayer dâĂ©couter son appel. Le second mode de rĂ©ponse est lâinvestissement dans une valeur humaineLes valeurs morales, humaines ou personnelles sont excellentes pour lâĂ©quilibre du monde et de la personne. Mais dire quâon rĂ©pond Ă lâappel de Dieu en travaillant seulement pour des valeurs morales, ex la justice, la paix, la famille, nâest pas le but principale dâune rĂ©ponse Ă Dieu. Parfois notre travail est tellement axĂ© sur des valeurs morales que ça devient notre propre petit dieu. On sâimagine pourtant avoir rĂ©pondu Ă lâappel de Dieu. Une troisiĂšme maniĂšre de rĂ©pondre consiste en une ouverture Ă que notre vie dĂ©pend de Dieu car câest lui qui nous donne la vie. En plus Dieu nous regarde, il regarde ce que nous faisons, tout comme une mĂšre qui regarde son nouveau-nĂ©, mĂȘme il nous regarde comme un ami. Pour cela il faut la foi. En partant pour vouloir ĂȘtre Ă lâĂ©coute de Dieu, cela suppose quâon a dĂ©jĂ la foi. On croit que Dieu existe et acceptons JĂ©sus-Christ dans notre vie. De lĂ , la grĂące a commencĂ© Ă travailler en moi et a mis dans mon cĆur un dĂ©sir de le suivre, de le servir et de lâaimer. Comment je me situe face Ă Lui? Comment est-ce que je Lâaccueille? Comment est-ce que je gĂšre » ma relation Ă Lui, dans le cadre de mon appel? Soit que je dĂ©cide par moi-mĂȘme de donner un sens Ă ma vie, sous le regard de Dieu. Je crois sincĂšrement en Dieu et je sais dans le fond de mon cĆur quâil mâappelle et de moi-mĂȘme je prend la dĂ©cision. Ăa peut ĂȘtre un diffĂ©rent appel, le mariage, la vie religieuse, le cĂ©libat etc.Je le fais dans la foi, au meilleur de ma connaissance pour la Gloire de Dieu et le service de lâĂglise. Ou bien je laisse Dieu me faire voir son appel et je peux ĂȘtre surpris. Jâouvre mon cĆur pour accueillir ce quâil veut me dire et non pas ce que je pense quâil veut me laisser Dieu me faire voir son appel, il va falloir que je sois trĂšs patient pour laisser grandir en moi son dĂ©sir que jâaccueille sa volontĂ©. En fait, câest aprĂšs rĂ©flexion que je rĂ©alise ce qui mâ attitude est prĂ©fĂ©rĂ©e de Dieu car elle lui laisse la libertĂ© de me parler comme Il parle Ă un ami. Tant et aussi longtemps que je me donnerai moi-mĂȘme mon propre appel ou tant que je fuierai lâappel qui vient de Dieu, jâaurai de lâinsatisfaction dans mon cĆur, jâaurai lâimpression ou le sentiment de nâĂȘtre pas rendu Ă la vraie lumiĂšre et Ă ce que je suis rĂ©ellement. Un sentiment de vide. Ce quâil convient de comprendre avant tout, câest que Dieu espĂšre dĂ©jĂ de moi ce que jâignore peut-ĂȘtre encore. Et sâil lâespĂšre, câest quâil mâa dĂ©jĂ donnĂ© la grĂące et la force nĂ©cessaire pour lâaccomplir. Appel Biblique Le Seigneur dit Ă Abram quitte ton pays, ta parentĂ© et la maison de ton pĂšre pour le pays que je tâindiquerai. Je ferai de toi un grand peuple, je te bĂ©nirai, je magnifierai ton nom sois une bĂ©nĂ©diction! » Abram = Abraham parce quâAbram devient un autre homme, non pas une autre crĂ©ature, mais une crĂ©ature avec qui Il fait alliance et habite totalement. Quand on prend la dĂ©cision de suivre le Seigneur, de quitterâŠquelque chose ou quelquâun ou les deux, ça peut se faire par Ă©tape ou bien seulement dans certains domaines de notre vie. Tout appel comporte une action de » quitter⊠Le but de son voyage », ou de son aventure avec Dieu. » Quitte.. pour le pays que je tâindiquerai » que je tâindiquerai plus tardAbraham parti sans savoir oĂč il allait. Le Seigneur nous fait pressentir quelque chose, mais on ne sait pas tout dâavance. La promesse. » je ferai de toi un grand peuple, je te bĂ©nirai, je magnifierai ton nom⊠»Il ne demande jamais Ă une personne de tout quitter.. pour rien. Dieu voit grand pour nous et il dĂ©sire toujours donner en nây a quâune chose qui, malheureusement, empĂȘche le Seigneur dâaller jusquâau bout de la rĂ©alisation de ses promesses Ă notre Ă©gard notre manque de confiance et dâaudace. Les peurs La peur de sâapprocher de Dieu⊠de se laisser approcher par lui. Fausse image Dieu serait celui qui oblige la personne je dois faire ceci, choisir tel chemin parce que Dieu mây contraint, et que je ne discute pas avec un pareil » Dieu tient toujours compte de notre libertĂ© personnelle . Il existe une autre image de Dieu, moins Ă©peurante, mais tout aussi fausse celle dâun bon vieillard, plus que permissif, qui fermerait les yeux sur tout ce que ferait la personne de nĂ©gatif sous prĂ©texte dâaimer⊠Ces fausses images de Dieu peuvent expliquer une certaine indiffĂ©rence Ă lâĂ©gard de Dieu. La peur de DieuOn a peur dâapprocher Dieu souvent Ă cause de certaines blessures. Câest une peur normale pour tout le monde, par contre ça nâempĂȘche pas Dieu de nous rĂ©pondre Ă un appel et suivre le Christ, ça demande une relation vraie avec Dieu. Le pĂ©chĂ© ne nous empĂȘche pas de nous approcher du Seigneur si on prend le temps de se remettre Ă sa MisĂ©ricorde son pardon. La peur de Dieu, par contre, nous fait rester loin de lui. Discerner les peurs Prendre conscience de ces peurs de cette façon nous pourrons permettre au Seigneur de nous approcher et de diminuer nos peur. Les accepter et surtout donner la chance au Seigneur de guĂ©rir nos blessures qui sont la cause de nos peurs. Il faut ĂȘtre patient car ça peut prendre des annĂ©es avant que nos peurs disparaissent. La meilleure façon, câest de les prĂ©senter au cĆur de JĂ©sus. Les peurs spĂ©cifiques de lâappelNous avons surtout peur de ce que nous croyons, que Dieu sâattend de nous. De ce quâil pourrait nous demander. La peur de nâĂȘtre pas heureuxCâest trĂšs normal car nous dĂ©sirons tous ĂȘtre heureux. Mais posons nous la question quelle est notre conception du bonheur? Quâest-ce que ça veut vraiment dire le bonheur?Le saint CurĂ© dâArs nous rĂ©pliquait tout de go Le seul bonheur en ce monde est dâaimer le Seigneur et de savoir quâil nous aime ». Disons quâon se dit Jâai envie de me marier, mais jâai peur quâen suivant le Seigneur, il me demande dây renoncerâŠdonc, je prĂ©fĂšre ne pas lui poser la question! Ăa nous ressemble nâest-ce pas? Notre Seigneur nâest jamais » sadique » et son grand dĂ©sir est de nous attirer dans sa propre joie qui deviendra ainsi la nĂŽtreâŠpar divers chemins et sous diverses formes. Tout appel ouvre Ă la joie. Dieu ne refuse pas les joies naturelles comme celle de se rĂ©jouir entre amis, de marcher dans la nature ou de sâĂ©merveiller devant un bĂ©bĂ©. Au contraire, seuls ceux qui sont capables de joie naturelle, peuvent goĂ»ter la joie spirituelle⊠La peur de perdre sa libertĂ©Lorsquâon rĂ©pond Ă lâappel de Dieu, il sera celui qui dirigera notre vie, si on le laisse faire comme de raison, parce quâon reste toujours libre. Notre vie ne sera plus la mĂȘme parce quâon aura pris librement la dĂ©cision de la changer pour le mieux parce quâon est maintenant Ă lâĂ©coute de Dieu. On garde toujours notre libertĂ© de pensĂ©e et dâaction. La peur de se tromper de routeOui on peut se tromper, câest pour ça que câest important dâĂȘtre soutenu par un conseiller, un guide, un accompagnateur, des personnes en qui on a confiance et qui veulent aussi suivre la volontĂ© de ne serons jamais entiĂšrement certain avant de nous engager complĂštement. Par exemple souvent avant un mariage, on entend des personnes dire quâelles hĂ©sitent, elles ne sont plus certaines, ne veulent plus se marier pas toujours. Il y aura toujours un saut, un pas dans la foi. Gardons confiance en Dieu. Dans la mesure oĂč nous sommes vrais devant lui, dĂ©sirant rĂ©ellement dĂ©couvrir sa volontĂ© dâamour sur notre vie, et prenant les moyens pour cela, Dieu ne permettra pas que nous fassions fausse route. Et mĂȘme si, on ne rĂ©pondait pas Ă lâappel de Dieu plus ou moins volontairement et que nous ayons pris un autre chemin, le Seigneur ne nous abandonneras pas pour autant. Il restera quand mĂȘme avec nous. La peur de manquerPeur de manquer de loisirs, dâargent, de distractions, etc.. Il y a des peurs plus profondes » manquer dâaffection, de tendresse⊠Dieu connaĂźt nos vĂ©ritables besoins et il les comble toujours. La peur quâil nous soit trop demandĂ©Celle-ci est frĂ©quemment liĂ© Ă notre imagination qui nous fait anticiper â en les dĂ©formant, des Ă©preuves futures. Or, ce que nous vivons dans le moment prĂ©sent peut toujours ĂȘtre assumĂ©. Dieu veut nous apprendre Ă vivre au jour le jour, nous qui sommes trop souvent plongĂ©s dans le passĂ© ou dans le futur. les grĂąces actuellesDieu ne permettra jamais que nous vivions des Ă©vĂ©nements au delĂ de nos forces. Pour un discernement de notre vocation Le Seigneur nâappelle jamais de la mĂȘme façon, car câest personnel Ă chacun. lâurgence des tempsDieu semble appeler aujourdâhui plus quâhier. Des vocations de plus en plus nombreuses surgissent maintenant ex marie jeunesse, les bĂ©atitudes, la famille Myriam, La communautĂ© de lâAllianceDes grĂąces rĂ©servĂ©es auparavant Ă des personnes fort avancĂ©es dans la vie spirituelle ou mystique sont parfois accordĂ©es Ă des jeunes convertis la pĂ©riode-basculeIl sâagit dâune prise de conscience Je rĂ©alise que ma vie ne me satisfait plus. MĂȘme si jâai une vie qui porte fruit pour Dieu, Câest comme-ci jâavais besoin de plus. Dans le fond ça veut tout simplement dire que le Seigneur dĂ©sire prendre plus de place dans ma vie avec le Christ nâest pas comme un concours quâil faut rĂ©ussir et une fois rĂ©ussi, tout est fini et classĂ©! Au contraire, plus je trouve Dieu en rĂ©pondant Ă son appel, plus je dĂ©sire aller loin avec lui. Il ne faut pas trop vite conclure Ă une pĂ©riode-bascule lorsquâelle semble survenir juste aprĂšs un Ă©chec, quâil soit affectif, professionnel, ou mĂȘme spirituel. LâĂ©chec entraĂźne bien souvent un bouleversement intĂ©rieur incitant Ă un changement. les Ă©vĂ©nements-signesMĂȘme si mon appel demeure flou, si je me donne la peine de regarder, il y a beaucoup des signes et dâĂ©vĂ©nements qui peuvent me guider dans mon choix dâune vocation ne vient pas dâun seul coup ou du moins rarement. Il faut laisser la grĂące de Dieu nous habiter et grandir en nous. Dieu prĂ©pare le terrain depuis fort longtemps. Rencontre entre dĂ©sirs et Ă©vĂ©nementsUn appel se situe toujours dans le dĂ©sir qui nous habite. Dieu sâil veut quelque chose, le mettra dĂ©jĂ dans notre cĆur et si on regarde bien il y a des Ă©vĂ©nements et des signes que nous avons vĂ©cus ou que nous sommes en train de vivre. LâĂ©quilibre psycho-affectifDieu nâattend pas que nous soyons guĂ©ris de tel ou tel problĂšme pour manifester son appel. Souvent son appel vient rĂ©pondre Ă nos besoins et sera pour nous source de guĂ©rison dans le temps. Relativiser lâapport charismatiqueLes charismes peuvent ĂȘtre utiles dans un discernement de vocation, mais ils ne sont jamais dĂ©terminants dans notre choix de prophĂ©tie, une parole de connaissance reçues ne pourront que confirmer une intuition intĂ©rieure dĂ©jĂ prĂ©sente. Elles peuvent parfois nous Ă©clairer davantage ou bien nous apporter certaine lumiĂšre qui nous manquait, donner un » coup de pouce ». Il est important de savoir que Dieu ne fait jamais de » forcing » dans notre conscience et ne viole jamais notre libertĂ©. Un appel que lâon perçoit est destinĂ© Ă faire notre bonheur, et notre saintetĂ©. Ne pas attendre dâĂȘtre prĂȘtOn ce sens jamais prĂȘt pour rĂ©pondre Ă un appel ou du moins câest rare. Câest normal. Si on se sert de cette excuse pour ne pas rĂ©pondre Ă lâappel, on est assurĂ© de vivre une grande tristesse intĂ©rieure. Le saut dans la foi MĂȘme lorsquâon est convaincu de notre appel, rĂ©pondre Ă celui-ci suppose toujours lâĂ©preuve du saut dans la foi. TirĂ©e du livre Lâappel de Dieu discernement dâune vocation » de Phillippe Madre, Ă©dition du Lion de Juda par Manon Roussel
Celuique Dieu appelle à son service éprouve de la compassion envers celles et ceux qui souffrent, les pauvres, les étrangers, celles et ceux qui ne connaissent pas le Christ. -> une
Dieu n'adressa pas d'appel direct Ă ĂsaĂŻe. ĂsaĂŻe entendit seulement Dieu demandant Qui enverrai-je ? » L'appel de Dieu n'est pas seulement pour quelques-uns, il s'adresse Ă tous Qui enverrai-je et qui marchera pour nous ? â Me voici, rĂ©pondis-je, envoie-moi. ĂsaĂŻe 68 » Cela veut dire simplement que parmi les appelĂ©s, peu Ă©coutent de maniĂšre Ă ĂȘtre Ă©lus. Les Ă©lus sont ceux qui, entrĂ©s en contact avec Dieu par JĂ©sus-Christ, ont changĂ© leur attitude, et dont les oreilles, dĂ©bouchĂ©es, perçoivent le murmure doux et subtil" rĂ©pĂ©tant sans cesse Qui marchera pour nous ? » Il ne s'agit pas d'un appel direct Ă un individu, Ă qui Dieu disait Toi, il te faut aller ! » Dieu n'a pas du tout contraint ĂsaĂŻe. ĂsaĂŻe se tenait devant Dieu, il entendit l'appel, et il se rendit compte qu'il n'avait qu'un seul parti Ă prendre, une seule rĂ©ponse Ă faire Me voici, envoie-moi. » DĂ©barrassez-vous de l'idĂ©e que Dieu viendra vous chercher, avec des injonctions ou des requĂȘtes. Quand notre Seigneur appela ses disciples, il n'exerça sur eux nulle appel, Ă la fois ardent et serein Suis-moi », s'adressait Ă des hommes en possession de tout leur sang-froid. Si nous permettons Ă l'Esprit de Dieu de nous amener devant Dieu, face Ă face, nous entendrons, comme ĂsaĂŻe, le murmure doux et subtil, et librement, sans crainte, nous dirons Me voici, envoie-moi. » L'appel de Dieu traduit la nature de Dieu J'entendis la voix du Seigneur disant Qui enverrai-je ? ĂsaĂŻe 68. » Quand nous parlons de l'appel de Dieu, nous oublions trop souvent ce qui est le plus essentiel, la nature mĂȘme du Dieu qui nous appelle. Il y a bien des appels Celui de la mer, celui des sommets, celui des glaces polaires ; ils ne sont entendus que par ceux qui sont faits pour les entendre. Car pour entendre un tel appel, il faut quelque chose en nous qui s'y rapporte. L'appel de Dieu exprime la nature divine, et non la nĂŽtre. Il y a certains accents de l'appel de Dieu qu'Il nous destine et que nous sommes seuls Ă percevoir. C'est Dieu mĂȘme qui s'adresse Ă nous et Ă nous seuls sur tel point particulier. Il faut que nous puissions ĂȘtre en communion directe avec Lui. L'appel de Dieu n'est pas du tout l'Ă©cho de ma nature propre ; mon tempĂ©rament, mes tendances personnelles n'ont rien Ă y voir. Tant que je suis prĂ©occupĂ© de ma nature propre et de mes aptitudes spĂ©ciales, je suis incapable d'entendre l'appel de Dieu. Pour en ĂȘtre capable, il faut que je traverse, comme ĂsaĂŻe, une crise qui me transforme et accorde mon Ăąme au diapason de Dieu. La plupart d'entre nous n'ont d'oreille que pour eux mĂȘmes et n'en ont point pour Dieu. Ce qu'est en nous l'appel de Dieu L'appel de Dieu n'est pas un appel Ă Le servir de telle ou telle maniĂšre particuliĂšre ; mais je puis, pour moi, l'interprĂ©ter ainsi. Par mon contact avec Dieu, je me rends compte de ce que je voudrais faire pour Lui. L'appel de Dieu en nous, c'est avant tout l'expression de ce qu'Il est. La maniĂšre dont je puis le servir, c'est l'expression de ce qu'il y a en moi. Quand Dieu jugea bon de rĂ©vĂ©ler en moi son Fils, dit saint Paul, afin que je puisse l'annoncer...», c'est-Ă -dire en somme exprimer le fait de Sa prĂ©sence en moi. Le service de Dieu n'est pas autre chose que l'amour et l'adoration assez abondants pour dĂ©border et se rĂ©pandre au dehors. Mais, Ă dire vrai, Dieu ne nous appelle pas expressĂ©ment Ă le servir ; c'est une toute petite chose qui vient de moi, c'est l'effet naturel de ma vie transformĂ©e, Dieu me met en rapport avec Lui, de façon que je puisse comprendre son appel ; alors, de moi-mĂȘme, par amour pour Lui, je fais ce que je puis. Servir Dieu est l'humble hommage d'un ĂȘtre Ă qui Dieu s'est rĂ©vĂ©lĂ©. Quand il me communique quelque chose de Lui-mĂȘme, cette Ă©nergie, qui est en moi comme en Lui, me permet d'agir avec Lui. Le Fils de Dieu s'Ă©tant rĂ©vĂ©lĂ© en moi, je le sers donc tout naturellement dans tous les dĂ©tails de ma vie. AppelĂ© Ă proclamer la Bonne Nouvelle Le Christ ne m'a pas envoyĂ© pour baptiser, mais pour annoncer la Bonne Nouvelle. 1 Corinthiens 117 » Paul dĂ©clare ici que l'appel de Dieu, c'est l'appel Ă proclamer la Bonne Nouvelle, c'est-Ă -dire la rĂ©alitĂ© de la RĂ©demption, dans la personne de notre Seigneur JĂ©sus-Christ. Nous sommes portĂ©s Ă faire de la sanctification le but final de notre enseignement. Paul se sert de ses expĂ©riences personnelles simplement Ă titre d'exemple, mais ce n'est jamais pour lui le but dernier. Aucun texte dans la Bible ne nous ordonne de prĂȘcher le salut ou la sanctification ; notre rĂŽle est d'Ă©lever JĂ©sus-Christ. Jean 1232 C'est une mauvaise plaisanterie que d'oser dire JĂ©sus a souffert pour que je devienne, moi, un saint. » JĂ©sus a souffert pour racheter le monde entier, et le placer, restaurĂ©, purifiĂ©, sans tache, devant le trĂŽne de Dieu. Le fait que la RĂ©demption peut manifester en nous son efficacitĂ© est une marque de sa puissance et de sa rĂ©alitĂ©, mais non pas son but. Si Dieu avait notre nature humaine, comme il serait fatiguĂ©, Ă©cĆurĂ© de nos incessantes priĂšres pour notre salut, pour notre sanctification. Du matin au soir, nous l'accablons de nos requĂȘtes Il nous faut ceci, il faut qu'Il nous dĂ©livre de cela ! Quand nous aurons touchĂ© le roc profond de l'Ăvangile, nous ne L'ennuierons plus de nos jĂ©rĂ©miades. Paul n'avait qu'une passion proclamer la Bonne Nouvelle. Il acceptait avec empressement les chagrins, les dĂ©ceptions, les persĂ©cutions, parce que tout cela contribuait Ă faire de lui un serviteur ferme et dĂ©vouĂ© de l'Ăvangile. L'appel qui nous contraint Malheur Ă moi, si je n'annonce pas la Bonne Nouvelle ! 1 Corinthiens 916 » Prenez garde de ne pas boucher vos oreilles Ă l'appel de Dieu. Sans doute, quiconque est sauvĂ© est appelĂ© Ă rendre tĂ©moignage de ce fait. Mais ce n'est pas encore lĂ l'appel Ă prĂȘcher l'Ăvangile, il ne s'agit que d'un exemple dont on pourrait se servir au cours d'une prĂ©dication. Paul, dans ce texte, parles de la contrainte douloureuse qu'il a Ă©prouvĂ©e, lorsqu'il s'est agi pour lui d'annoncer la Bonne Nouvelle. Le salut est une affaire toute simple oĂč Dieu se charge de tout Venez Ă moi et je vous sauverai. » La croix de JĂ©sus-Christ nous impose le salut. Mais pour ĂȘtre son disciple, il faut un choix que nous seuls pouvons faire. Pour que je sois, comme Paul, un vĂ©ritable serviteur de JĂ©sus-Christ, Dieu me façonne Ă son grĂ©, sans me demander ma permission jamais. Ă son grĂ©, Dieu fait de nous le pain rompu, le vin rĂ©pandu. Ătre mis Ă part pour l'Ăvangile, c'est un dĂ©chirement, c'est une agonie Toutes nos ambitions broyĂ©es, tous nos dĂ©sirs supprimĂ©s, tout en nous s'effaçant devant cet unique devoir Mis Ă part pour l'Ăvangile. » Malheur Ă celui qui essaye de marcher dans une autre direction, dĂšs qu'il a entendu cet appel ! Quand Dieu vous a saisi, arriĂšre tout autre appel ! Un texte de Oswald Chambers Parles paraboles, JĂ©sus appelle Ă entrer dans le royaume. Elles sont comme des miroirs pour lâhomme. Un miroir fait une projection de se que je suis et cela mâaide Ă me transformer. Les miracles, les prodiges et les signes de JĂ©sus manifestent dâune autre façon que l Royaume de Dieu est prĂ©sent en jĂ©sus. ils tĂ©moignent que le PĂšre Lâa envoyĂ©. Il nây a pas de Cette interrogation prouve ta dĂ©licatesse de cĆur. Tu n'as pas envie de parler Ă la place de Dieu et tu veux faire sa volontĂ©. Peut-ĂȘtre aussi que tu as peur dâĂȘtre livrĂ© aux dĂ©bordements de ton imagination. Quand on veut engager toute sa vie, on sent bien quâil faut sâappuyer sur quelque chose de plus solide que ses petites forces ou ses Ă©motions passagĂšres. Comment savoir ce qui vient de moi et ce qui vient de Dieu ?Pour y voir clair, ne reste pas seul. Il sâagit dâune question complexe pour laquelle il peut ĂȘtre utile dâavoir un regard extĂ©rieur. Parles-en Ă une personne de confiance qui a de l'expĂ©rience en la matiĂšre un prĂȘtre, une religieuse, un moine... Il pourra tâaider Ă trier tous les dĂ©sirs qui montent en toi pour discerner la volontĂ© de Dieu. Ce regard extĂ©rieur sera prĂ©cieux. Tu feras ainsi une belle expĂ©rience celle de demander Ă l'Ăglise d'authentifier l'appel intĂ©rieur que tu as en fin de compte, câest bien toi qui rĂ©pondras. Lâappel reste une rĂ©alitĂ© intĂ©rieure, personnelle, intime. Personne ne peut savoir ou dĂ©cider Ă ta place. Laisse-toi guider dans la confiance en demandant l'Esprit de LumiĂšre et de Sagesse. En avançant Ă partir des signes perçus et des sentiments intĂ©rieurs, ta vocation deviendra plus objective. Tu pourras alors poser des actes libres pour toutes les questions rĂ©ponsesLeschrĂ©tiens nâont pas fini dâapprendre Ă discerner les « signes de Dieu », mais du moins ont-ils fait des progrĂšs dans la mĂ©thode (Vatican II aidant), Ă preuve les exemples donnĂ©s
Note de lâĂ©diteur Ceci est le cinquiĂšme chapitre de la sĂ©rie Union avec Christ. De mĂȘme quâil a appelĂ© le monde Ă lâexistence par la puissance de sa Parole Ps. ; HĂ©b. de mĂȘme Dieu fait naĂźtre son Ăglise par la puissance de lâappel de lâĂvangile 2 Thess. ; 1 Pierre Cet appel nous amĂšne Ă lâunion avec le Christ par la foi, comme un seul peuple sous le Dieu trinitaire Ăph. LâĂglise est dĂ©finie par notre appel Ă la communion avec le Christ et les uns avec les autres, comme Paul le rappelle aux Corinthiens Ă lâĂglise de Dieu qui est Ă Corinthe, Ă ceux qui ont Ă©tĂ© sanctifiĂ©s en JĂ©sus-Christ, appelĂ©s Ă ĂȘtre saints [âŠ] Dieu est fidĂšle, lui qui vous a appelĂ©s Ă la communion de son Fils, JĂ©sus-Christ notre Seigneur. » 1 Cor. 9. La communion avec Dieu en Christ est le cĆur du christianisme expĂ©rimental. La plĂ©nitude de la joie de lâĂglise est dâĂȘtre en communion les uns avec les autres et avec le PĂšre et le Fils 1 Jean En raison de notre union avec le Christ en tant que membres de son corps, lâEglise Ăph. 122-23, lâEsprit du Christ qui habite en Christ, la tĂȘte, habite dans tous ses membres Rom. LâEsprit qui habite est lâessence de notre communion avec le PĂšre et le Fils 2 Cor. ; Ăph. Jean Calvin a dit LâEsprit Saint est le lien par lequel le Christ nous unit effectivement Ă lui » Institution Comme le mari et la femme sont une seule chair », nous sommes un seul esprit » avec le Seigneur JĂ©sus 1 Cor. Imaginez combien vous seriez proche dâun ami si votre Ăąme mĂȘme pouvait habiter en lui. Telle est lâintimitĂ© du Christ avec chacun de ses membres par le Saint-Esprit qui habite en lui. Ce mĂȘme Esprit nous baptise dans lâunique corps du Christ, nous unissant dans la foi, la vie, le culte et le service 1 Cor. ; Confession belge, article 27. Il ne faut donc pas sâĂ©tonner que les sacrements de lâĂglise confirment et manifestent notre union avec le Christ et entre nous. Galates dit Car vous ĂȘtes tous fils de Dieu par la foi en JĂ©sus-Christ ; vous tous, qui avez Ă©tĂ© baptisĂ©s en Christ, vous avez revĂȘtu Christ. Il nây a plus ni Juif ni Grec, il nây a plus ni esclave ni libre, il nây a plus ni homme ni femme ; car tous vous ĂȘtes un en JĂ©sus-Christ. Galates 326 dit clairement que nous sommes sauvĂ©s par la foi, et non par aucune de nos Ćuvres, quâil sâagisse dâĆuvres morales comme lâobservation des dix commandements ou dâĆuvres cĂ©rĂ©monielles comme la circoncision, le baptĂȘme ou la sainte cĂšne voir aussi ; Pourtant, le verset 27 dit que ceux qui ont Ă©tĂ© baptisĂ©s ont revĂȘtu le Christ » et, par consĂ©quent, sont un en Christ ». Comment faut-il comprendre cela ? Ils doivent considĂ©rer leur baptĂȘme non pas comme une cause mais comme un signe de leur union avec le Christ par la foi et, en lui, leur union les uns avec les autres. Dans son CatĂ©chisme de 1545, Calvin donne cette dĂ©finition Quâest-ce que sacrement ? Câest un tĂ©moignage extĂ©rieur de la grĂące de Dieu, qui par signe visible nous reprĂ©sente les choses spirituelles, afin dâimprimer plus fort en nos cĆurs les promesses de Dieu et nous en rendre plus certains.Q. 310 Si le sacrement du baptĂȘme lui-mĂȘme nous unissait au Christ et nous sauvait, il serait inconcevable que Paul Ă©crive que le Christ ne mâa pas envoyĂ© pour baptiser, mais pour annoncer lâĂvangile » 1 Cor. Pourquoi prĂȘcher lâĂvangile si les rĂ©sultats souhaitĂ©s peuvent ĂȘtre obtenus simplement en baptisant tous les gens ? LâĂvangile, et non le baptĂȘme, est la puissance de Dieu pour le salut » Rom. Calvin a dit il ne nous faut pas amuser au signe terrien pour lĂ chercher notre salut, et que ne nous faut pas imaginer quâil y ait lĂ quelque vertu enclose, mais au contraire que nous prenions le signe pour une aide qui nous conduise droitement au Seigneur JĂ©sus, pour chercher en lui salut et tout bien.CatĂ©chisme, Q. 318 Ainsi, Paul nous avertit en 1 Corinthiens que nous pouvons recevoir les sacrements tout en Ă©tant incrĂ©dules, inconvertis et, finalement, rejetĂ©s par Dieu FrĂšres, je ne veux pas que vous ignoriez que nos pĂšres ont tous Ă©tĂ© sous la nuĂ©e, quâils ont tous passĂ© au travers de la mer, quâils ont tous Ă©tĂ© baptisĂ©s en MoĂŻse dans la nuĂ©e et dans la mer, quâils ont tous mangĂ© le mĂȘme aliment spirituel, et quâils ont tous bu le mĂȘme breuvage spirituel, car ils buvaient Ă un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher Ă©tait Christ. Mais la plupart dâentre eux ne furent point agrĂ©ables Ă Dieu, puisquâils pĂ©rirent dans le dĂ©sert. Notez comment il fait allusion aux sacrements de la nouvelle alliance en parlant du baptĂȘme, de manger et de boire. Les sacrements ne sauvent pas et ne peuvent pas sauver. Cela signifie-t-il que le baptĂȘme et la cĂšne ne sont que des cĂ©rĂ©monies de commĂ©moration ? En aucun cas. Les apĂŽtres exhortent souvent les croyants Ă se souvenir de leur baptĂȘme comme dâun signe de leur union avec celui qui est mort et ressuscitĂ© Rom. ; Gal. ; Ăph. ; Col. ; 1 Pierre Le pain que nous rompons et la coupe que nous bĂ©nissons sont la communion du corps et du sang du Christ 1 Cor. UtilisĂ©s dans la foi, ils sont des moyens de sâapprocher du Christ, dâaccĂ©der aux bienfaits de son Ćuvre expiatoire, de lâappliquer Ă nous-mĂȘmes et de trouver la grĂące de vivre pour Dieu Rom. Les sacrements sont un moyen par lequel le Christ, par lâaction de son Esprit, sâoffre Ă nous pour ĂȘtre reçu par la foi. Câest pourquoi Paul parle de recevoir du Christ une nourriture et une boisson spirituelles » 1 Cor. dâĂȘtre baptisĂ© par lâEsprit et de boire de lâEsprit 1 Cor. ainsi que dâĂȘtre rempli de lâEsprit Ăph. Calvin a Ă©crit Si lâEsprit fait dĂ©faut, les sacrements ne peuvent rien accomplir » Institution De plus lâEsprit de Dieu Ă la vĂ©ritĂ© est celui seul qui peut toucher et Ă©mouvoir nos coeurs, illuminer nos entendements et assurer nos consciences, tellement que tout cela doit ĂȘtre jugĂ© son oeuvre propre pour lui en rendre louange. Cependant le Seigneur sâaide des sacrements, comme dâinstruments infĂ©rieurs, selon que bon lui semble, sans que la vertu de son Esprit en soit aucunement amoindrie.Q. 312 Lorsque lâĂglise sâassemble au nom du Christ et cĂ©lĂšbre la sainte cĂšne en souvenir de lui, nous avons une vĂ©ritable communion ou une communion spirituelle avec le Christ. Notez la rĂ©pĂ©tition du mot communion » du grec koinĆnia communion, participation ou partage en commun » sous diverses formes dans 1 Corinthiens La coupe de bĂ©nĂ©diction que nous bĂ©nissons, nâest-elle pas la communion au sang de Christ ? Le pain que nous rompons, nâest-il pas la communion au corps de Christ ? Puisquâil y a un seul pain, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps ; car nous participons tous Ă un mĂȘme pain. Voyez les IsraĂ©lites selon la chair ceux qui mangent les victimes ne sont-ils pas en communion [koinĆnoi] avec lâautel ? Que dis-je donc ? Que la viande sacrifiĂ©e aux idoles est quelque chose, ou quâune idole est quelque chose ? Nullement. Je dis que ce quâon sacrifie, on le sacrifie Ă des dĂ©mons, et non Ă Dieu ; or, je ne veux pas que vous soyez en communion [koinĆnous] avec les dĂ©mons. Que voulait dire Paul en disant que la participation au pain et Ă la coupe est la communion » au corps et au sang du Christ ? En partie, il voulait dire que nous sommes ainsi rĂ©unis en un seul corps » v. 17. Nous sommes en communion les uns avec les autres. Mais il y a plus. Calvin a dit Mais je vous prie, dâoĂč vient cette communion koinĆnia entre nous sinon que nous sommes unis avec Christ [âŠ] ? » commentaire de 1 Cor. Paul utilise le mĂȘme langage de koinĆnia Ă lâĂ©gard des adorateurs de lâAncien Testament. Mangeant les sacrifices, ils communiaient Ă lâautel. Ils partageaient un repas avec Dieu sur la base du sacrifice sanglant et par lâintermĂ©diaire dâun sacerdoce ordonnĂ©. LâĂglise partage un repas dâalliance avec le Seigneur, festoyant en sa prĂ©sence de la grĂące acquise par le sang. Paul utilise Ă©galement le mĂȘme langage que les adorateurs paĂŻens ils communient avec les dĂ©mons. Ils adorent en prĂ©sence dâesprits impurs. Paul dit que les adorateurs communiquent en fait avec les ĂȘtres dĂ©chus quâils adorent. Si nous participons avec les dĂ©mons, câest une forme dâadultĂšre spirituel qui provoque la jalousie de Dieu v. 22. Il est Ă©vident que cette communion » est une rĂ©alitĂ© spirituelle de grande importance. Paul place ce culte paĂŻen en contraste direct avec la cĂšne du Seigneur, voulant manifestement que nous les considĂ©rions en parallĂšle v. 21. Ainsi, nous voyons ce que Paul entend par la communion du sang du Christ » et la communion du corps du Christ ». Nous renonçons aux pouvoirs de Satan et nous sommes en communion spirituelle avec le Christ lui-mĂȘme, crucifiĂ© pour nous, et maintenant ressuscitĂ© et exaltĂ© comme notre chef et souverain sacrificateur cĂ©leste. Nous nous rĂ©galons des bienfaits de sa mort expiatoire et de la puissance de sa vie infinie. Calvin a dit que la cĂšne est un banquet spirituel, oĂč le Christ sâatteste ĂȘtre le pain vivifiant, dont nos Ăąmes se nourrissent jusquâĂ la vĂ©ritable et bienheureuse immortalitĂ© [Jean » Institution ApprĂ©cions les sacrements comme des prĂ©cieuses ordonnances de Dieu » Ă utiliser par la foi en Christ. Si nous les utilisons comme des hypocrites, chez qui le simple symbole Ă©veille lâorgueil », notre confiance est mal placĂ©e, et les symboles physiques sont vides. Mais si nous les recevons comme ceux qui sont unis au Christ par la vraie foi, nous voyons les promesses quâils prĂ©sentent de la grĂące du Saint-Esprit » commentaire de Calvin sur Gal. et, par la foi, le Christ habitera de plus en plus dans nos cĆurs Ăph. Cet article a Ă©tĂ© publiĂ© Ă lâorigine dans le Tabletalk Magazine. . 57 93 666 145 594 46 511 480