Voiciles douze mois, Ils marchent trois à trois ! Octobre porte sur la tête. La pomme à cidre et la noisette. Novembre, dans ses maigres bras, Tient un tas de vieux échalas, Et décembre ferme la marche, Triste et froid comme un patriarche ! Salut les douze mois. Qui marchent trois à trois ! Les mois de l’année. Janvier pour dire à l

now browsing by category Posted by on avril 5, 2017 le moulin au printemps Le moulin au printemps Le chaume et la mousse Verdissent les toits La colombe y glousse, L’hirondelle y boit. Le bras d’un platane Et le lierre épais Couvrent la cabane D’une ombre de paix. La rosée en pluie Brille à tout rameau Le rayon essuie La poussière d’eau . Le vent qui secoue Les vergers flottants, Fait sur notre joue Neiger le printemps. Alphonse de Lamartine le jury, composé cette fois-ci de Clémentine, Lana, Paul, et Samuel, a choisi ces illustrations Bravo à leurs auteurs ! Posted by cm1 on mars 7, 2017 poésie les hiboux Les Hiboux Ce sont les mères des hiboux Qui désiraient chercher les poux De leurs enfants, leurs petits choux, En les tenant sur les genoux. Leurs yeux d’or valent des bijoux Leur bec est dur comme cailloux, Ils sont doux comme des joujoux, Mais aux hiboux point de genoux ! Votre histoire se passait où ? Chez les Zoulous ? Les Andalous ? Ou dans la cabane bambou ? A Moscou ? Ou à Tombouctou ? En Anjou ou dans le Poitou ? Au Pérou ou chez les Mandchous ? Hou ! Hou ! Pas du tout, c’était chez les fous. Robert Desnos Voici les illustrations choisies par le jury composé de Julia, Juliette, Luca et Juliana. Posted by cm1 on février 6, 2017 Je vous présente le multiplicateur quatre. Voici les illustrations sélectionnées par le jury. Séraphine, dans sa main, Tient quatre fleurs du jardin Qu’elle a cueillies à quatre pattes Quatre fois un, quatre… Va au marché, choisit des truites, Quatre fois deux, huit… Qu’elle pose dans sa blouse, Quatre fois trois, douze… Achète un panier de fraises, Quatre fois quatre, seize… Une bouteille de vin Quatre fois cinq, vingt… Un cornet de belles dattes, Quatre fois six, vingt-quatre… Puis, une douzaine d’huîtres Quatre fois sept, vingt-huit… Puis un ananas juteux, Quatre fois huit, trente-deux… Enfin, des grappes de cassis, Quatre fois neuf, trente-six… Pour la fête de sa tante, Quatre fois dix, quarante. Jean Tardieu Posted by cm1 on janvier 16, 2017 les douze mois Voici les douze mois, Ils marchent trois à trois ! Avec son chapeau blanc de neige, Janvier mène le cortège. Et février sur le même rang, A honte d’être si peu grand. A ses côtés ; c’est mars, fantasque, Le nez mouillé par la bourrasque. Voici les douze mois, Ils marchent trois à trois ! Admirez avril qui s’avance, Son bonnet de fleurs se balance. Mai, joyeux, lui donne le bras, Vêtu de rose et de lilas, Et juin, les tempes vermeilles A des cerises aux oreilles. Voici les douze mois, Ils marchent trois à trois ! Sur le chemin sec, juillet trotte, Il a du foin dans chaque botte, Août s’en va couronné de blé Et par la chaleur accablé. Et septembre titube et joue Avec des grappes sur la joue. Octobre porte sur la tête La pomme à cidre et la noisette. Novembre, dans ses maigres bras, Tient un tas de vieux échalas, Et décembre ferme la marche, Triste et froid comme un patriarche ! Salut les douze mois Qui marchent trois à trois ! Octave Aubert Voici les illustrations choisies par le jury composé de Marine, Basile, Lisa et Philippine Bravo aux auteurs ! Et donnez votre avis sur notre récitation en vidéo… [youtube] Posted by cm1 on octobre 5, 2016 Poésie le château fort Le château-fort Tapis tout au fond de leur tanière De pauvres hères peureux défendent une bannière. Contre des secousses violentes inéluctables, Ils arment des portes inutilement secourables. La terre tremble. Comment ignorer Les fissures des raisons craquelées ? Les archers derrière les meurtrières Guettent la plaine infinie jalonnée d’ornières. Les seigneurs se toisent sans se voir Et le climat frise le désespoir ! Les gardes arpentent les tours crénelées Casqués, harnachés de la tête aux pieds, Scrutant au loin la moindre annonce Attentifs à la moindre semonce. C’est d’eux d’où viendront les ordres D’où naîtront tous les désordres ! Le château est solide, le pont-levis est levé ; Les magasins sont pleins, les greniers pleins de blé, Les gueux sont heureux, ils n’ont rien à craindre Le seigneur veille sur eux, rien à se plaindre… Mais alors monsieur tout est vrai, des jouets aux archers Des archers aux jouets ? Gilbert CZULY-MSCZANOWSKI Posted by cm1 on septembre 23, 2016 poésie les bêtes noires ont bon dos d’Alain Serres Il était un scarabée doré à tête noire que toute la forêt avait pris pour bête noire. Chaque fois qu’il manquait une marche à un escalier c’était évidemment la faute aux dents du scarabée. Chaque fois que le mauvais temps tempêtait, le coupable à châtier, c’était encore lui, le scarabée. Cela, tous les enfants, tous les animaux et les enfants des enfants de tous les animaux se l’étaient répété. Ils avaient juré de le chanter bien haut et à perpétuité sur tous les toits, sur toutes les radios, même celle des oies, des ânes ou des corbeaux. Alors, à l’aube d’une aurore, le scarabée quitta cette injuste forêt et son triste sort, suivant les traces d’un avion qui filait vers Oulan-Bator. Depuis, règne en ces lieux inhospitaliers, une terrible obscurité. Elle ne soulève jamais ses ailes. C’était en effet le dos du scarabée qui éclairait cette forêt en y reflétant la petite lumière du ciel. Il faut savoir se méfier des chansons que l’on répète sans y songer, il y a parfois plus noir que la plus noire des bêtes noires. Voici les illustrations choisies par le jury de la semaine. Bravo aux dessinateurs !! Prix spécial de la maîtresse Quelques questions de compréhension ici ! Vos scores en commentaires…

Dansnotre classe de CE1, notre maîtresse , Mme Lamothe , nous a demandé d'apprendre la poésie " les douze mois de l'année d'Anny et Jean-Marc Versini". Chaque mois a une strophe qui lui est consacrée. Le poème fait donc douze strophes. Ce qui est un peu long. Notre maîtresse a demandé à chaque élève d'apprendre par coeur une strophe, si possible

Lesdouze mois de l'année - Octave Aubert. Publié par agathe 15 Février 2012 à 08:00 AM J'aime ce poème, beaucoupbeaucoup. Quand j'étais toute petite, ma Grand'mère me le récitait . . et puis je l'ai oublié , sauf ces deux premiers mois , janvier et février qui me trottaient dans la tête , LesDouze moisRecueilOctave Aubert (1864-1944)Lecture : ABImage de couverture : Jean-Honoré FragonardIllustration de fond : Alphonse MuchaFond musical : "No. Lesdouze mois Octave AUBERT Voici les douze mois, ils marchent trois à trois. Avec son blanc manteau de neige,Janvier Contacter l'auteur; Envoyer à un ami; S'abonner; L' ULIS Blog. UPI Blog (2008/2009) ULIS Blog (2009/2014) ULIS Blog (2018/.) L' ULIS Blog > Chansons et poésies > Les douze mois . 12 janvier 2018. Les douze mois . Les douze Nousvoudrions préciser la date et l'origine des trois poésies de Γ Anthologie Palatine, 1. IX, n" 383, 384 et 580, qui ont •chacune pour sujet une description des douze mois de l'année. Les n08 384 et 580 ont pour titre Μήνες 'Ρωμαίων ; le n° 383, Μήνες Αιγυπτίων. Toutes les trois semblent, sinon du même . 418 450 593 541 456 28 66 306

les douze mois de l année poésie