Lapeine est portée à trois ans d'emprisonnement et à 45 000 euros d'amende s'il s'agit d'une menace de mort. Versions Liens relatifs. Versions. Liens relatifs. Retourner en haut de la page : ‹ › × Fermer. Code pénal Modifications pour : « Article 222-17 - Code pénal » Imprimer. ×. Cookies est désactivé. Autorisez le dépot de cookies pour accéder à cette Vous êtes victime ou mis en cause dans une affaire de meurtre ou assassinat ? Consultez un avocat Avi Bitton Avocats – 01 46 47 68 42 – avocat L’article 221-1 du Code pénal dispose Le fait de donner volontairement la mort à autrui constitue un meurtre. Il est puni de trente ans de réclusion criminelle. » L’élément matériel de l’homicide volontaire L’article 221-1 du Code pénal incrimine un fait, ce qui exclut toute abstention. Ainsi, les abstentions ayant conduit à la mort de la victime sont incriminées par d’autres textes non-assistance à personne en danger…. La manière dont la mort est donnée, par des coups, une arme à feu, une arme blanche, est indifférente. Seul l’empoisonnement fait l’objet d’une incrimination spécifique article 221-5 du Code pénal. Selon la jurisprudence, un homicide volontaire peut résulter de moyens multiples et successifs employés pendant un temps plus ou moins long, ce qui implique que le crime n’est pas nécessairement commis en un lieu unique » Crim. 9 juin 1977, n° Les actes positifs mis en œuvre par l’auteur doivent en outre aboutir à la mort d’autrui. L’élément moral L’auteur doit avoir non seulement conscience de la violation de la loi pénale mais surtout être animé par la volonté de tuer l’animus necandi. Un lien de causalité entre la volonté de tuer, les violences perpétrées et le décès de la victime doit également être établi Crim., 8 janv. 1991, n° L’intention homicide peut être déduite de l’arme utilisée et de la partie du corps de la victime vers laquelle les coups ont été dirigés Crim. 18 juin 1991, Crim. 15 mars 2017, n° Elle peut également être déduite de la force avec laquelle les coups ont été portés Crim., 9 janv. 1990, n° Le mobile est indifférent. Ainsi, l’intention homicide sera caractérisée y compris dans l’hypothèse où la personne atteinte par le coup n’est pas celle que l’auteur avait l’intention de tuer abberatio ictus ; Crim., 31 janv. 1835, Crim., 4 janv. 1978. Toutefois, le crime ne sera pas punissable si son auteur démontre qu’il était en légitime défense. Le consentement de la victime de l’homicide est également indifférent. En effet, si le suicide n’est pas punissable, le fait de donner la mort à un tiers à sa demande constitue un homicide volontaire » Toulouse, 9 août 1973. Tel était également le cas de l’homicide commis dans le cadre d’un duel Crim. Ch. Réu., 15 déc. 1837. Répression 1. Tentative La tentative de meurtre est punissable. Tel est ainsi le cas de la personne qui exerce des violences sur une autre dans le but de la tuer, la pensant encore en vie, sans savoir que la victime est décédée avant ces violences Crim., 16 janv. 1986. La mort antérieure de la victime est en effet une circonstance indépendante de la volonté de l’auteur. 2. Peine encourue pour le meurtre et l’assassinat L’article 221-1 du Code pénal prévoit une peine de réclusion criminelle d’une durée de 30 ans. Les articles 221-2, 221-3 et 221-4 du Code pénal prévoient des circonstances aggravantes, faisant encourir à leur auteur une peine de réclusion à perpétuité. Tel est le cas en cas de crime concomitant au meurtre ou permettant de préparer, faciliter un délit, de favoriser la fuite. Tel est également le cas de l’assassinat, définit par l’article 221-3 comme un meurtre commis avec préméditation ou guet-apens ». L’article 132-72 définit la préméditation comme le dessein formé avant l’action de commettre un crime ou un délit déterminé ». L’article 221-4 du Code pénal prévoit des circonstances aggravantes, eu égard à la victime mineur de 15 ans, ascendant, personne vulnérable, personne exerçant une fonction judiciaire, militaire ou policier, un enseignant, un personnel de santé, les ascendants ou les descendants de ces personnes, sur un témoin une victime ou une partie civile pour l’empêcher de porter les faits à la connaissance de la justice, mais aussi eu égard à l’auteur bande organisée, par le conjoint ou l’époux. L’article 221-4 du Code pénal prévoit en outre la possibilité pour la Cour d’assises, de prononcer une période de sûreté allant jusqu’à 30 ans, lorsque la victime est un mineur de 15 ans et que le meurtre est précédé ou accompagné d’un viol, de tortures ou d’actes de barbarie, lorsque le meurtre a été commis en bande organisée par une personne exerçant des fonctions de justice ou de police, un dépositaire de l’autorité publique. 3. Prescription Depuis la loi du 27 février 2017, le délai de prescription de l’action publique est de 20 ans, à compter du jour de la mort article 7 du Code de procédure pénale. Vous êtes victime ou mis en cause dans une affaire de meurtre ou assassinat ? Prenez conseil auprès d’un avocat Avi Bitton Avocats Tél 01 46 47 68 42 Courriel avocat Revue de presse Audition de Avi Bitton, Avocat, sur le projet de réforme en matière de crimes sexuels vidéo, Assemblée nationale Délégation aux droits des femmes, 19 décembre 2017. Fraude fiscale une première relaxe dans le dossier Falciani – Avi Bitton », Le Figaro, 31 mai 2017. Le crime de Maincy », émission L’heure du crime’, RTL, 2 février 2017. Sans mobile », reportage 7 à 8, TF1, 22 janvier 2017. Assassinat de Marie 20 ans de réclusion pour la mère – Avi Bitton Avocat », La République de Seine-et-Marne, 9 janvier 2017. Une femme condamnée à 20 ans de prison pour l’assassinat de sa fille », L’Express, 9 janvier 2017. Une mère accusée d’avoir étouffé sa fille devant les assises », Libération, 4 janvier 2017. Interview de Avi Bitton audio, Radio France, 4 janvier 2017. La maman accusée d’avoir tué sa fille passait passait pour une bonne mère », Le Parisien, 4 janvier 2017. Une mère soupçonnée d’infanticide jugée aux assises », Le Point, 3 janvier 2017. Le beau-père violeur condamné vingt ans après les faits », Le Parisien, 7 décembre 2016. L’aide juridictionnelle pour les terroristes remise en cause ? » vidéo, I-Télé, 23 novembre 2016. Ils se battent pour que les terroristes remboursent leurs frais de défense », L’Express, 23 novembre 2016. C’est quoi, encore, cette affaire Deschamps ? », So Foot, 17 avril 2016. Sur la piste des millions du Bâtonnier », Canard enchaîné, 23 mars 2016. Manuel de survie en situation de chantage », So Foot, 16 octobre 2015. L’ancien pompier condamné à 8 ans de prison pour avoir tenté de tuer sa compagne », La République, 3 octobre 2015. Huit ans de prison pour avoir tenté de tuer son ex », Le Parisien, 2 octobre 2015. Interview de Avi Bitton sur l’affaire Dominique Strauss-Kahn – Carlton de Lille, France 24 TV, 12 juin 2015. Du rififi à l’Institut Curie », L’Express, 21 mai 2015. Tempête au barreau de Paris autour des avocats commis d’office », L’Express, 10 avril 2015. Un concert de punk annulé pour incitation au viol’ », Le Monde, 26 mars 2015. Can Paris or any other city really sue a TV station – even if it is Fox News? », The Guardian, 23 janvier 2015. Des victimes de viol réclament un nouveau procès », L’Express, 3 mars 2014. Exclusif. Affaire Dieudonné des appels aux dons illégaux ? », Le Point, 5 janvier 2014. L’inceste », interview BFM TV journal 12-15, 28 janvier 2014. Loi sur la prostitution l’inquiétude des policiers », interview I-Télé Galzi jusqu’à minuit, 4 décembre 2013. Non-lieu pour DSK contre renvoi en correctionnelle qui a raison dans l’affaire du Carlton ? », France TV Info, 8 août 2013. Condamnation de la société J. par la Cour d’appel de Paris le 10 avril 2013 », Association contre les Violences faites aux Femmes au Travail AVFT, 10 avril 2013. Interview de Avi Bitton sur la condamnation de la Natixis pour discrimination raciale, France Inter, 28 décembre 2012. Interview de Avi Bitton sur la condamnation de la Natixis pour discrimination raciale, I-Télé, 28 décembre 2012. Natixis condamnée pour discrimination raciale envers un de ses cadres – Cabinet Avi Bitton », Le Monde, 27 décembre 2012. Jean-Claude Biguine sous le coup d’une enquête pour abus de biens sociaux », Les Echos, 18 octobre 2012. Vers la fin de la peine de mort ? », Debate, France 24 anglais, interview de Me Avi Bitton sur l’abolition de la peine de mort dans le monde, 11 octobre 2012. Les auto-entrepreneurs », interview de Me Avi Bitton sur le délit de travail dissimulé, L’écho des lois, La Chaîne Parlementaire – LCP, 13 octobre 2012. Chronique hebdomadaire d’une violence quotidienne », Le Point, 7 septembre 2012. Ruinée par un virement, elle assigne sa banque », Le Parisien, 14 juin 2012. Harcèlement au travail », Aligre FM, 20 avril 2012. Condamnation pour harcèlement sexuel d’un fleuriste parisien par le Conseil de prud’Hommes de Paris », site de l’Association européenne contre les violences faites aux femmes au travail AVFT, 12 mars 2012. Les avocats au secours des juges », Le Point, 20 février 2012. DSK bientôt confronté à Tristane Banon », Le Figaro, 23 septembre 2011. Affaire Anne Caudal peut-on juger son assassin mort ? », Sud Radio, 30 août 2011. Un homme en détention pour avoir transmis sciemment le sida », Le Monde, 3 août 2011. Attentat de Marrakech le sort des victimes est entre les mains de la justice marocaine », L’Express, 30 juillet 2011. Suivez-nous Situ fais une garde a vue, c'est que l'infraction qui te concerne est un crime ou un délit PUNI D UNE PEINE DE PRISON. Cela ne signifie pas que, physiquement, tu vas partir pour la prison, mais que pour les faits qui te sont reprochés, une peine de prison est possible, prévu dans les textes de loi. Au terme des délibérations, le tribunal correctionnel d’Aïn El Turck a prononcé, avant-hier, une peine de deux années de prison ferme contre un accusé qui a été reconnu coupable de deux agressions sous la menace d’une arme blanche. Selon le rapport établi par la police judiciaire de la sûreté de daïra d’Aïn El Turck, l’accusé âgé de 20 ans, qui a été arrêté en début de semaine dans la localité de Bouiseville, a été libéré de prison trois mois auparavant et ce, après avoir purgé une peine pour tentative d’homicide. Il aurait agressé deux personnes sous la menace d’une arme au début du mois en cours. Le mis an cause opérait en solitaire, à la tombée de la nuit, aux abords des boîtes de nuit jalonnant la municipalité d’Aïn El la barre des accusés, cet habitué du prétoire a reconnu en partie les griefs reprochés à son encontre, tout en se contredisant dans ses propres déclarations formulées lors de l’enquête Rachid Boutlélis Bonsoir Je me suis faite agressée le 26 Mars 2012 , avec un cutter au visage, à 1 cm de l'oeil, ma plaie mesure une vingtaine de cm et j'ai eu droit à 35 points de sutures ( pas très agréable d'ailleurs ) située sur la partie gauche de mon visage. J'ai
Agression arme blanche Visiteur 49Pompom Le 05-03-2016 à 1351 Bonjour, moi et mon beau frère avons été agressé avec arme blanche courant octobre 2015 suite à sa nous avons porté plainte et moi j ai eu 2 semaine d arrêt de travail suite à sa aujourd'hui hui nous avons été convoquer à la gendarmerie pour nous remettre la date du passage au tribunal et la surprise ,nous somme accusé de violence en réunion alors que j ai défendu mon beau frère qui se ferait poignardé je ne comprend pas cette plainte? Répondre au sujet Attention Les réponses apportées ci-dessous peuvent être juridiquement erronées. Nous vous invitons pour toute question pouvant avoir des répercutions à consulter un Avocat. Répondre Répondre Membre Math641 Le 05-03-2016 à 1436 + 1000 messages Bonjour,Quelle est la question?Car juridiquepment, rien n'empèche la partie adverse de déclarer que VOUS etiez les agresseurs et de porter plainte à leur sera alors une bataille de preuves... Répondre Signaler ce contenu Membre 49Pompom Le 05-03-2016 à 1454 Ok je comprend bien mais lors de la confrontation que l on as eu avec l agresseur il avait avouer que les coup de couteau envers mon beau frère était volontaire . Peut importe je voulais savoir que risquons nous alors que c est la première fois que l on as affaire avec la justice Signaler ce contenu Avocat Maître Sophia ALBERT Le 11-03-2016 à 1155 Barreau de Avignon Bonjour,En ce cas, c'est que le dossier laisse apparaitre des eléments à votre ressort du dossier que votre beau frère a été agressé aà l'arme blanche et que vous l'avez défendu sans arme, la légitime défense sera retenue proportionnalité des moyens utilisés dans votre défense face à l'attaque.Il est donc important que vous sollicitiez copie de votre dossier avant l'audience afin d'examiner les Répondre Signaler ce contenu Retour en haut de la page
Unepeine de cinq ans d'emprisonnement, dont trois avec sursis, a été requise mardi contre l'acteur Samy Naceri, poursuivi pour avoir agressé un homme à l'arme blanche en janvier 2009 à Paris
Les violences volontaires font parties des infractions dont les juridictions pénales ont le plus souvent à connaître. Leur qualification et leur traitement pénal dépend de leur gravité mesurée par plusieurs critères objectifs. La qualification pénale des violences volontaires varie en fonction de deux critères essentiels les blessures infligées à la victime, mesurée par l’incapacité totale de travail ITT, et les circonstances dans lesquelles les violences ont été commises. ‎ On peut ainsi classer les violences volontaires en trois grandes catégories par ordre de gravité croissante les violences contraventionnelles, pour lesquelles l’auteur encourt une peine maximale de 1 500€ d’amende I ; les violences délictuelles, pour lesquelles l’auteur encourt une peine de prison pouvant aller jusqu’à 10 ans en cas daggravation II ; Les violences criminelles, pour lesquelles l’auteur encourt une peine de réclusion criminelle de 20 ans portée à 30 ans en cas d’aggravation III. I Les violences contraventionnelles A/ Définition Les violences contraventionnelles, relevant de la compétence du Tribunal de police, sont celles dont le niveau de gravité est considéré par le code pénal comme le plus faible, en raison du fait qu’elles ont causé à la victime une ITT comprise entre 0 et 8 jours. Il s’agit de violences légères qui, bien qu’ayant pu entraîner un choc psychologique significatif pour la victime, ne lui ont cependant pas causé de blessures physiques importantes importantes. B/ Les peines encourues Les violences n’ayant causé aucune ITT à la victime sont constitutives d’une contravention de 4ème classe et sont punies d’une amende de 750€ maximum [1]. Les violences ayant causé une ITT inférieure ou égale à 8 jours sont quant à elles constitutives d’une amende de 5ème classe et sont punies d’une amende de 1 500€ maximum [2]. II Les violences délictuelles A/ Définition Les violences délictuelles, relevant de la compétence du tribunal correctionnel, sont celles dont le niveau de gravité est sérieux soit en raison du niveau d’ITT qu’elles ont entraîné pour la victime, soit du fait qu’elles ont été accompagnées d’une ou plusieurs des circonstances aggravantes prévues par le Code pénal. Sont ainsi automatiquement considérées comme délictuelles les violences ayant causé à la victime une ITT supérieure à 8 jours [3]. Les violences ayant causé une ITT inférieure ou égale à huit jours sont également susceptibles d’être délictuelles lorsqu’elles ont été accompagnées d’une ou plusieurs circonstances aggravantes. Le code pénal liste ainsi quinze causes d’aggravation qui tiennent compte de la qualité de l’auteur ou de sa victime mais aussi des circonstances dans lesquelles les violences ont été commises. [4] Sont ainsi par exemple considérées comme aggravées les violences commises sur un mineur de quinze ans ; sur une personne vulnérable en raison de son âge, d’une maladie ou d’une infirmité ; à raison de l’orientation sexuelle de la victime, de sa religion, son ethnie ; avec usage ou sous la menace d’une arme ; par une personne en état d’ivresse ; etc. Sont également aggravées les violences commises sur un conjoint, un parent, un magistrat, un avocat, un agent des services publics ou des réseaux de transports publics etc. B/ Les peines encourues Les violences délictuelles simples, c’est à dire ayant occasionné une ITT supérieure à huit jours mais commises sans circonstance aggravante sont punies d’une peine maximale de trois ans d’emprisonnement et 45 000€ d’amende. [5] Lorsque les violences ont été accompagnées d’une ou plusieurs circonstances aggravantes ces peines sont portées à cinq ans d’emprisonnement et 75 000€ d’amende. [6] Enfin, lorsque les violences ont entraîné une mutilation ou une infirmité permanente sans circonstance aggravante les peines passent à 10 ans d’emprisonnement et 150 000€ d’amende. [7] III Les violences criminelles A/ Définition Les violences criminelles, relevant de la compétence de la Cour d’assises, sont les plus graves prévues par le Code pénal. Il s’agit tout d’abord des violences ayant entraîné une mutilation ou une infirmité permanente avec circonstance aggravante. Il s’agit également des violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner, ces violences étant susceptibles d’être aggravées lorsqu’elles sont constitutives d’actes de torture ou de barbarie. B/ Les peines encourues Les violences ayant entraîné une mutilation ou une infirmité permanente avec circonstances aggravantes sont punies d’une peine de 15 ans de réclusion criminelle. [8] La même peine est encourue par l’auteur de violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner. [9]. Lorsque ces violences sont aggravées, la peine encourue est portée à 20 ans de réclusion criminelle. [10]. Recommandez-vous cet article ? Donnez une note de 1 à 5 à cet article L’avez-vous apprécié ? Notes de l'article [1] art. R. 624-1 du Code penal [2] art. R. 625-1 [3] art. 222-11 du Code pénal [4] art. 222-13 du Code pénal [5] art. 222-11 du Code pénal [6] art. 222-12 du Code pénal [7] art. 222-9 du Code pénal [8] art. 222-10 du Code pénal [9] art. 222-7 du Code pénal [10] art. 222-8 du Code pénal
MONCTON- Quatre hommes et une femme font face à des accusations à la suite de ce que la GRC décrit comme une «longue enquête» en lien avec une agression à l’arme blanche, survenue le 23 février dans une résidence de la rue Robinson, à Moncton.
Dans le box des accusés, un jeune homme de 32 ans, en détention provisoire depuis les faits. Lundi 11 novembre 2019, à 5 heures du matin, il avait agressé une étudiante qui rentrait chez elle, seule, à pied. Les policiers avaient surpris l’accusé, en flagrant délit, assis à califourchon sur la victime dont le jean était déboutonné. Si pour les forces de l’ordre et la victime, la tentative de viol est indiscutable », la défense de l’accusé soutient en revanche une autre version celle d’un coup de rage » sans intention de viol. Au rappel du déroulement des faits, le premier jour, devant la cour d’assises, la victime et l’accusé ont livré leur version. Des témoignages qui concordent en tous points, sauf un. La veille de l’agression, dimanche 10 novembre, l’étudiante de 19 ans est avec deux amies. Elle rejoint d’autres copains dans un bar à Brives-Charensac avant de continuer la soirée dans le centre-ville du Puy. À 4 heures, le petit groupe se rend au-dessus du Breuil pour partager quelques pizzas. Une partie du groupe repart en taxi. L’étudiante poursuit à pied avec deux copains qui habitent dans le centre-ville. Le premier garçon, puis le second, laissent la jeune femme seule quelques mètres avant la place Cadelade. Elle continue son chemin en direction du domicile sa mère. Une caméra de vidéosurveillance la filmera en train de s’engager sur le Faubourg Saint-Jean. La jeune femme explique Trois cent cinquante mètres plus loin, j’ai entendu quelqu’un courir derrière moi. Je m’écarte pour le laisser passer. Mais il m’attrape et me met un couteau sous la gorge… puis il me projette au sol. L’arme blanche a une lame crantée de 25 centimètres. La jeune femme se débat et hurle à l’aide alors qu’elle est maintenue allongée sur le dos au niveau d’une plaque d’égout. Alors que son agresseur lui demande de se déshabiller », elle continue de résister. Le trentenaire lacère alors le tee-shirt et le chemisier de la victime J’ai eu peur. J’ai réussi à prendre le couteau avec ma main pour le jeter plus loin. » Désarmé, l’agresseur mord ce qui semble n’être pour lui qu’une proie à qui il arrache ensuite un baiser. J’ai vu la lumière des gyrophares de la voiture de police. J’ai su que c’était fini ». la victime Un riverain a entendu ses appels et prévenu la police. L’agresseur prend alors la fuite à l’arrivée de l’équipage, mais chute au bout de 100 mètres avant d’être interpellé. J’étais dans une rage folle et je voulais faire sortir toute cette violence » L'accusé qui cumule sept mentions à son casier judiciaire *, défend une version presque similaire. Il reconnaît l’agression avec ce couteau qu’il portait sur lui. Dans un contexte sentimental difficile, cet ancien toxicomane, sous méthadone au moment des faits, s’est saoulé au whisky avant de décider, sur le coup des 4 heures du matin, de descendre au Puy acheter de la drogue. Ce soir-là, je voulais me défoncer et oublier. » Il se gare dans le centre-ville et cherche un distributeur de billets. Il croise l’étudiante de 19 ans, lui demande où trouver un distributeur. Elle l’envoie en direction de La Poste. Je ne sais pas ce qui s’est passé. J’ai fait demi-tour. J’étais dans une rage folle et je voulais faire sortir toute cette violence. » La mémoire du jeune homme défaille. S’il regrette tout en reconnaissant la violence de son agression, il dénonce avoir eu des intentions de viol. Il nie aussi avoir stoppé son agression à l’arrivée de l’équipage de police. C’est son regard apeuré qui m’a fait prendre conscience de ce que j’étais en train de faire et qui m’a réveillé. » Je regrette profondément ce que j’ai fait. Je dois être puni pour ça » lâche l’accusé. Au cours de la première journée d’audience, la défense, assurée par Maître Aurélie Chambon, reconnaît l’agression physique violente avec l’usage d’une arme, mais refoule tout élément en lien avec la tentative de viol. Véritable perte de mémoire ou conséquence de sa forte consommation d’alcool ? l’individu présentait une alcoolémie de 1,5 gramme d’alcool par litre de sang au moment de son interpellation. Pour une tentative de viol sous menace d’une arme, l’accusé encourt jusqu’à 20 ans de réclusion. Si les faits sont requalifiés en agression sexuelle, la peine maximale encourue est de 5 ans. L’audience se poursuit ce jeudi. Les six jurés et les magistrats entendront notamment le témoin oculaire qui a prévenu la police ce matin-là. Le verdict est attendu dans jeudi soir. Céline Demars * Dont six en rapport avec les stupéfiants.
Lejeune homme, âgé d’à peine 17 ans, présentait une plaie béante allant du bas du dos jusqu’à la tête : 50cm de haut, 2cm de large “Il a été transpercé à l’arme blanche, peut-être à l’aide une machette“, confie une source policière. Transporté aux urgences avec un pronostic vital engagé, il devait être opéré
Code pénal Article 222-13 Les violences ayant entraîné une incapacité de travail inférieure ou égale à huit jours ou n'ayant entraîné aucune incapacité de travail sont punies de trois ans d'emprisonnement et de 45000 euros d'amende lorsqu'elles sont commises 1º Sur un mineur de quinze ans ; 2º Sur une personne dont la particulière vulnérabilité, due à son âge, à une maladie, à une infirmité, à une déficience physique ou psychique ou à un état de grossesse, est apparente ou connue de leur auteur. 3º Sur un ascendant légitime ou naturel ou sur les père ou mère adoptifs ; 4º Sur un magistrat, un juré, un avocat, un officier public ou ministériel, un militaire de la gendarmerie nationale, un fonctionnaire de la police nationale, des douanes, de l'administration pénitentiaire ou toute autre personne dépositaire de l'autorité publique, un sapeur-pompier professionnel ou volontaire, un gardien assermenté d'immeubles ou de groupes d'immeubles ou un agent exerçant pour le compte d'un bailleur des fonctions de gardiennage ou de surveillance des immeubles à usage d'habitation en application de l'article L. 127-1 du code de la construction et de l'habitation, dans l'exercice ou du fait de ses fonctions, lorsque la qualité de la victime est apparente ou connue de l'auteur ; 4º bis Sur le conjoint, les ascendants et les descendants en ligne directe des personnes mentionnées au 4º ou sur toute autre personne vivant habituellement à leur domicile, en raison des fonctions exercées par ces personnes ; 4º ter Sur un agent d'un exploitant de réseau de transport public de voyageurs ou toute autre personne chargée d'une mission de service public ainsi que sur un professionnel de santé, dans l'exercice de ses fonctions, lorsque la qualité de la victime est apparente ou connue de l'auteur ; 5º Sur un témoin, une victime ou une partie civile, soit pour l'empêcher de dénoncer les faits, de porter plainte ou de déposer en justice, soit en raison de sa dénonciation, de sa plainte ou de sa déposition ; 5º bis A raison de l'appartenance ou de la non-appartenance, vraie ou supposée, de la victime à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée ; 5º ter A raison de l'orientation sexuelle de la victime ; 6º Par le conjoint ou le concubin de la victime ; 7º Par une personne dépositaire de l'autorité publique ou chargée d'une mission de service public dans l'exercice ou à l'occasion de l'exercice de ses fonctions ou de sa mission ; 8º Par plusieurs personnes agissant en qualité d'auteur ou de complice ; 9º Avec préméditation ; 10º Avec usage ou menace d'une arme ; 11º Lorsque les faits sont commis à l'intérieur d'un établissement scolaire ou éducatif, ou, à l'occasion des entrées ou des sorties des élèves, aux abords d'un tel établissement ; 12º Par un majeur agissant avec l'aide ou l'assistance d'un mineur. 13º Dans un moyen de transport collectif de voyageurs ou dans un lieu destiné à l'accès à un moyen de transport collectif de voyageurs. Les peines encourues sont portées à cinq ans d'emprisonnement et à 75000 euros d'amende lorsque l'infraction définie au premier alinéa est commise sur un mineur de quinze ans par un ascendant légitime, naturel ou adoptif ou par toute autre personne ayant autorité sur le mineur. Les peines sont également portées à cinq ans d'emprisonnement et 75000 euros d'amende lorsque cette infraction, ayant entraîné une incapacité totale de travail inférieure ou égale à huit jours, est commise dans deux des circonstances prévues aux 1º et suivants du présent article. Les peines sont portées à sept ans d'emprisonnement et 100000 euros d'amende lorsqu'elle est commise dans trois de ces homme qui lutte pour autrui est meilleur que celui qui lutte pour lui-même. [Clarence Darrow]
. 397 767 605 517 627 465 623 132

peine encouru pour agression avec arme blanche