Unpeñtfrère pŒ Chapitre no 3 14. Maman lapin prend Lili dans ses bras, elle la berce, elle lui dit : Tu sais bien, Lili, que Doudou-Lapin ne sera jamais tout à fait comme les autres. Je te l'ai déjà expliqué. Bien avant qu'il soit né, Doudou-Lapin a eu comme une espèce de maladie. Ça s'appelle la trisomie. Ce n'est pas de sa faute.
Maison des Green 29 Juin 13h24 Pvd Avalon Avalon mhhmpmff ... Pouhaaaa j'ai un des ses mal de tête ... bon je vais peut-être me lever , un peu a droite encore un-p Bouuuuuuuum ! Avalon haaa c'était peut-être unpeut trop à droite ... -Blasée- Et la d'un coup , que tu sais pas comment ils sont arrivée t'as ta s½ur et ton frère mort de rire en plein milieux de ta chambre –' Hailey hahahahahahahaha ! T'as vue Dixon elle est pire que moi au reveille !! Haha !Chris hahahaha j'avoue y a du niveau quand meme ! Narrateur externe Toujours dans la chambre de la jeune demoiselle , la s½ur et le frère riai du reveille d'avalon. Avalon Et sinon un bonjour ça vous dirai ? les deux grands arréterent de rire et aida Avalon à ce lever ... Chris mmh oui salut , bien dormi ? Dit-il en prenant sa s½ur dans les brasAvalon oui mais j'ai un de ces male de tête pouahhh une turie ! Et vous ?Hailey - en lui donnant un medicament- tiens prends ça. Et en meme temps chanter le génerique de Bob l'éponge hmmm ...Avalon oh non j'ai pas recommancée ! Dit-elle en faisant la moue ...Chris Ha si ! C'etait mortel ! dit dixon en ce moquant Avalon lui lençat un regard des plus glacial , et sortit de sa chambre pour aller prendre son petit-dèj . Même s'il etait l'apres-midi comment ce passer des petits panckakes de sa grande s½ur chérie adorée ? Éclipse de 2h49 Parc Mirand Skate Park corse Ajaccio La petite Bande Avalon , Hailey , Chris , Karter , Mich , Kelly , Dixon , Peter et Wade c'étaient retrouvés au Skate-Park pour parler ... Mich Salut , Salut ! Dit-elle avec un immense sourire en prenant sa meilleure amie dans les brasHailey Mon amour ! Oh tu m'as manquée depuis hier ! HahahahahaChris salut les gars ! En faisant des tcheks .Kelly Rhum rhum !Wade oh kel' il allait dire les filles tinquiète pas !Karter bon vous pouvez me laisser passer pour que j'aille dire BONJOUR à ma meilleure amie !Peter Hum laisse moi réfléchir ! NAAAAAAAAN !Avalon Ho fait pas chixr Peter ! Dit-elle en le poussant ! KARTEEEEEEEEER !Mich Pxtin Peter tu peux pas fair attention !Hailey Mich mes Oreilles !Kelly Wade fait attention tu viens de me pousser ! Dit kelly en s'écartant ... Le problème c'est qu'il y avait une flaque de boue accose des arrosoirs automatique ... ... HAAAAAAAAAAAAAAAAAAA ! Splashhhhhhhh ! Avalon Ho mxrde , mxrde , mxrde ! Désolée , on a pas fait exprés ! Un ami ma poussée que j'ai repoussée que il a marché sur le pieds d'une amie qui elle a criée et que son amie c'est décalé et qui a poussé un ami qui t'a poussé et ... ... Wooow respire ! Dit l'inconnu en la coupantAvalon Désolé. elle ragarda les deux jeunes garçons et diriga son regard vers le bouclée ... Du coté de la bande Mich elle a une touche !Karter Chuuut ! dit sa s½ur en chuchotant en se dirigeant vers sa meilleure amie... Et voilà la petite routine de la Bande ... éclipse de 15 min Wade Alors sweat-shirt une touche pour le bouclée ?Avalon Mais n'importe quoi toi ! En plus on le reverra jamais de toute façon .Mich et toi karter ? Karter ne repondit rien et repensa au regard de liam , il était grand , brun , yeux marron et il avait l'ai d'avoir son age ... Flash-back Pvd Avalon Kelly Wade fait attention tu viens de me pousser ! Dit silver en s'écartant ... Le problème c'est qu'il y avait une flaque de boue accose des arrosoirs automatique ... ... HAAAAAAAAAAAAAAAAAAA ! Splashhhhhhhh ! Avalon Ho merde , merde , merde ! Désolée , on a pas fait exprés ! Un ami ma poussée que j'ai repoussée que il a marché sur le pieds d'une amie qui elle a criée et que son amie c'est décalé et qui a poussé un ami qui t'a poussé et ... ... Wooow respire ! Dit l'inconnu en la coupantAvalon Désolée . elle ragarda les deux jeunes garçons et dirigea son regard vers le bouclée ...... c'est pas grave moi c'est Harry et toi ?Avalon Avalon , Avalon Green Haaa ! Mais non c'est pas possible je lui ai fait la présentation à la James Bond , oh non c'est le must ! Ma meilleure amie débarqua en se dirigeant vers le garçon à la coupe de bieber » Harry ho non ! dit le garçon en regardant sa montre .Désolée je dois y aller Au plaisir de te revoir Avalon ! Il se dirigea vers moi , déposa un baisé sur ma joueet fila en prenant son ami par le bras , en me laissant en plant avec ma meilleure amie à coté de moi et mes amis derriere en criant des ahhhh / Ohhhhh / wouwou / elle a une touche » Fin du Flash-back Flash-back Karter je me dirigea vers Avalon , elle avait l'air occupée avec le bouclé alors je me dirigea vers le deuxieme garçons Karter hmm désolée on était captiver par l'annonce d 'une amie et ducoup on vous a pas vues... oh c'est pas grave moi c'est liam et toi ?Karter moi c'est karter.... Liam on doit y aller les gars nous attendes on est deja en retardLiam aurevoir Karter à la prochaine !Et il s'en alla avec le bouclé en me faisant un sourir et un signe de main qui voulait dire aurevoir ... Fin du flash-back Chris Et puis demain on part à londre !Kelly Ah oui ! Aufait vous avez reçus les billets ?Hailey Oui attends ! Elle sortit plusieurs billet bleu , rouge et blanc de son petit sac a main dernier cri de la collection D&G. Voilà !Peter Ouaiiiiiiiiiiis ! Dit-il en prenant un billet des mains de son amie !hailey Peter attention tu m'as poussée ! Dit hailey en faisant la moue .Peter Oh la pauvre , viens par là ! Hailey se jetta dans les bras musclés de peter en lui faisant un énormes bisous sur la joue. Oui en éfait la petite bande d'amis étaient restés unpeut enfantin dans leurs tête mais sa ne les génés pas. Les adultes arrivers enfin à la plage , posant leurs affaires sur le sable ilsfaisaient bien attention de pas mettre dans leurs affaires. Mich Une scéance bronzage s'impose , je suis blanche on dirai un mort-vivant ! Et oui même si on est en corse Mich était blanche , elle ne bronzée pas en une demi-journée comparai à sa s½ur. Karter Non , moi c'est parfait ! Dit-elle en narguant sa s½ur. Avalon alla s'assoire sur un pentont en bois le regard dirigé vers l'eau en laissant ses pensée vagabondée sur sa rencontre avec le jeune bouclé oui Harry était un bouclé mais pas comme les autres , un bouclé adorablement beau pensa t-elle ...Ce qu'elle ne savait pas c'etait qu'il était adullé par des millions de filles ... [... Tout ce qui doit arriver arrivera, quels que soient vos efforts pour l'éviterTout ce qui ne doit pas arriver n'arrivera pas, quels que soient vos efforts pour l'obtenir...] ___________________ Vos impressions ? trop court , trop long , ... ?J'adore vraiment écrire , donc j'ai vraiment besoins de vos avis Merci Love <3 Posted on Tuesday, 10 April 2012 at 613 PMEdited on Wednesday, 02 May 2012 at 1226 PMChapitre5 : L’exil d’Elys. Les faucons d’argents repartirent en direction de Larbos, laissant derrière eux une cité et un royaume en feu, emprunt au chaos, comptant d’innombrables victimes. Tout ce que purent faire les faucons fut de secourir les quelques rescapés ayant survécu au massacre perpétré par les troupes du royaume de
Skip to content Questions de compréhension pendant la lecture V ou F Joachim est venu hier à l’école content. V ou F Joachim a eu un petit frère. V ou F Joachim n’aime pas que son frère crie tout le temps. V ou F Eudes a aussi un petit frère qui est le chouchou de ses parents. V ou F Le papa de Joachim a fait des céréales pour le déjeuner. V ou F Joachim ne veut pas que son frère se couche dans sa chambre. V ou F La maman de Joachim lui a dit qu’il devait devenir un exemple pour le bébé. V ou F Le bébé s’appelle Léonce. V ou F Clotaire aime le nom du bébé. V ou F Joachim ne permet pas à quelqu’un d’insulter sa famille. Questions de compréhension après la lecture Selon les amis de Joachim, qu’est-ce qu’il devra faire pour son frère ? Ecrivez trois activités. Décrivez les réactions des membres de la famille de Joachim envers le bébé. Question de réfléxion écrivez un paragraphe Selon Joachim, est-il jaloux de son frère ? Qu’en pensez-vous ? Est-ce que vous comprenez ses sentiments ? Click here and select a quiz from the menu above. Click here and select a quiz from the menu above. Post navigation
Ilpeut régresser sur tous les plans, comme le sommeil, la propreté, la nourriture, etc. Il peut rediscuter toutes les règles, pourtant acceptées jusque-là , l’heure du coucher étant la plus fréquente. Il n’y a pas plus efficace que de faire une bêtise pour attirer l’attention pleine et entière de sa mère et la détourner du bébé. Il peut donc être très inventif.
Deux semaines ont passé depuis cette nouvelle qui va peut être changé ma tu es prête ? -oui nous dirigeames vers la voiture pour nous rendre au rendez-vous qui est rue Emile Zola. Au moment où j'entre dans cet immense bâtiment j'aperçois pleins de mannequins. Elles sont toutes aussi jolies et grandes les unes que les autres, c'est impressionnant ! Je m'assois à côté d'une jolie brune,elle devait avoir entre 12 ou 13 ans. A peine installé le casting commença. Une jeune femme rousse nous expliqua l'enjeu de ce casting trouver la nouvelle égérie féminine de Burberry ! Et cela nous ouvrira de nombreuses portes si nous sommes prise ! Le stresse monte,je me dis que je dois le réussir, pour ma mère. Les noms défilent et les filles se dirigent vers la porte pour passer le casting. "- Mademoiselle Rouset veuillez me suivre s'il vous plaît "Je me lève et je vois que ma voisine de droite me sourie, cela me rassure. Je pars donc direction la porte je l'ouvre et j'aperçois une magnifique pièce, avec un bureau, un canapé, une table, des portants de vêtements et accessoires, il y en a partout mais surtout je vois le casteur. Grand, mince, brun, élégant. Il est assis sur un chaise en face du bureau avec de nombreuses brochures de magasines. A côté se trouve la jeune femme rousse je suppose que c'est son assistante, et ensuite il y'a un photographe derrière son appareil. "- Bonjour messieurs dames dis-je -Bonjour Camille Rousset ? Dit le grand brun - c'est cela -Bien alors veuillez remplir cette feuille et ensuite nous passerons au shoot. Avez-vous déjà shooter ? -Non monsieur c'est la première fois -Je vois "Je remplis la feuille puis je me dirige vers le photographe comme me l'a ordonné celui-ci."-Bien tu vas t'assoir sur la chaise en me regardant. Voilà parfait, ensuite tu te mets debout et mets les bras en l'air.. Oui c'est Ca, maintenant tourne toi à gauche.. Voilà c'est bien. "Le photographe regarde ses photos puis il dis que cela suffira pour départager. L'assistante me dit qu'ils m'appelleront en début de semaine prochaine pour me donner le résultat. Je pars donc avec le sourire je pense que j'ai bien réussi point une première fois. Je me dirige vers la porte de sortie quand on m'interpella, je me retourne et vois la fille qui étais à côté de moi tout à l'heure."-salut dit elle -salut je peux t'aider ?-non c'est juste que tu as oublié ceci dit elle en me tendant mon foulard. -wouah merci beaucoup heu... - Ambre, je m'appelle Ambre et toi ?-Camille enchanté dis-je en lui serrant la mains. - tu a passé le casting toi aussi ?-oui -Ca c'est bien passée ?-je pense.. Fin je sais pas c'est la première fois ..-ouais moi aussi.. Mais moi ça ne s'est pas tres bien passer ... -ah bon pourquoi tu dis Ca ?-il n'avait pas l'aire très emballé et j'ai mis du temps à faire les poses ..-mais non il ne faut pas que tu dise Ca si faut ils ont adoré et puis ils ne faut qu'il montre leurs sentiments ils doivent rester ! T'inquiète pas Ca va aller-Oui tu as raison .. Merci beaucoup ! A bientôt j'espère !-A bientôt et encore merci pour le foulard !" Je repartis vers chez moi. Ellipse d'une semaine Cela fait plus d'une semaine que j'attends ce coup de file. Je discutais tranquillement avec mon frère nous débattons sur le sujet de l'euro quand tout à coup le téléphone sonna, je courus comme une folle jusqu'a mon portable. Je réponds et entends la voix de cette jeune femme rousse qui m'annonce que je devrais passer à l'agence ce matin. J'essayais de déceler dans sa voix si c'était une bonne ou mauvaise nouvelle. Je posa mon portable et partie vers ma chambre pour me préparer. Je mis un jeans avec des trous au genou ainsi qu'un pull compose clothing. Je prévenu ma mère et mon frère que je partais en direction de l'agence. J'arrive à l'agence, et je vis la rouquine elle me sourit et ce dirigea vers moi"-Bonjour Camille,viens !"Je la suivis et elle me dis rentrer dans le même bureau que pour le casting. La je vis le même homme que la dernière fois"-Bonjour Camille tu as été sélectionner pour faire le shooting de Burberry. -c'est un très grand honneur retiens le ! Ne nous déçois pas ! Me dit la rouquine -tu partiras pour Londres le 2 juillet c'est à dire dans deux semaines"Je repartis toute heureuse et appella ma mere "-MAMAN J'AI ÉTÉ SÉLECTIONNER !! -C'EST VRAI ?!??? ma chérie c'est géniale ! Tu pars quand ?-Le 2 juillet " Je revenu à la maison "-SIMMOONNNNNNN ! J'ai été sélectionner ! Je pars à Londres dans deux semaines !-Cool -Tu pourrais être content pour moi..."Je partis dans ma chambre appeler ma meilleure voilà un petit chapitre ! Bisous sur vos deux fesses toute rose 🍑PGTextedu Chapitre "Chapitre IX – Le frère raconté par la sœur" Atramenta. Retour à l'accueil Atramenta . Les misérables Tome I - Fantine Par Victor Hugo. Œuvre du domaine public. Date de publication sur Atramenta : 10 mars 2011 à 13h29. Dernière modification : 18 juin 2015 à 8h56. Vous êtes en mode "plein écran". Lire en mode normal (façon ereader) Chapitre IX – Le LE PARRAIN DROSSELMAYER. Il y avait une fois, dans la ville de Nuremberg, un président fort considéré qu’on appelait M. le président Silberhaus, ce qui veut dire maison d’argent. Ce président avait un fils et une fille. Le fils, âgé de neuf ans, s’appelait Fritz. La fille, âgée de sept ans et demi, s’appelait Marie. C’étaient deux jolis enfants, mais si différents de caractère et de visage, qu’on n’eût jamais cru que c’étaient le frère et la sœur. Fritz était un bon gros garçon, joufflu, rodomont, espiègle, frappant du pied à la moindre contrariété, convaincu que toutes les choses de ce monde étaient créées pour servir à son amusement ou subir son caprice, et demeurant dans cette conviction jusqu’au moment où le docteur impatienté de ses cris et de ses pleurs, ou de ses trépignements, sortait de son cabinet, et, levant l’index de la main droite à la hauteur de son sourcil froncé, disait ces seules paroles — Monsieur Fritz !… Alors Fritz se sentait pris d’une énorme envie de rentrer sous terre. Quant à sa mère, il va sans dire qu’à quelque hauteur qu’elle levât le doigt ou même la main, Fritz n’y faisait aucune attention. Sa sœur Marie, tout au contraire, était une frêle et pâle enfant, aux longs cheveux bouclés naturellement et tombant sur ses petites épaules blanches, comme une gerbe d’or mobile et rayonnante sur un vase d’albâtre. Elle était modeste, douce, affable, miséricordieuse à toutes les douleurs, même à celles de ses poupées ; obéissante au premier signe de madame la présidente, et ne donnant jamais un démenti même à sa gouvernante, mademoiselle Trudchen ; ce qui fait que Marie était adorée de tout le monde. Or, le 24 décembre de l’année 17… était arrivé. Vous n’ignorez pas, mes petits amis, que le 24 décembre est la veille de la Noël, c’est-à -dire du jour où l’enfant Jésus est né dans une crèche, entre un âne et un bœuf. Maintenant, je vais vous expliquer une chose. Les plus ignorants d’entre vous ont entendu dire que chaque pays a ses habitudes, n’est-ce pas ? et les plus instruits savent sans doute déjà que Nuremberg est une ville d’Allemagne fort renommée pour ses joujoux, ses poupées et ses polichinelles, dont elle envoie de pleines caisses dans tous les autres pays du monde ; ce qui fait que les enfants de Nuremberg doivent être les plus heureux enfants de la terre, à moins qu’ils ne soient comme les habitants d’Ostende, qui n’ont des huîtres que pour les regarder passer. Donc, l’Allemagne, étant un autre pays que la France, a d’autres habitudes qu’elle. En France, le premier jour de l’an est le jour des étrennes, ce qui fait que beaucoup de gens désireraient fort que l’année commençât toujours par le 2 janvier. Mais, en Allemagne, le jour des étrennes est le 24 décembre, c’est-à -dire la veille de la Noël. Il y a plus, les étrennes se donnent, de l’autre côté du Rhin, d’une façon toute particulière on plante dans le salon un grand arbre, on le place au milieu d’une table, et à toutes ses branches on suspend les joujoux que l’on veut donner aux enfants ; ce qui ne peut pas tenir sur les branches, on le met sur la table ; puis on dit aux enfants que c’est le bon petit Jésus qui leur envoie leur part des présents qu’il a reçus des trois rois mages, et, en cela, on ne leur fait qu’un demi-mensonge, car, vous le savez, c’est de Jésus que nous viennent tous les biens de ce monde. Je n’ai pas besoin de vous dire que, parmi les enfants favorisés de Nuremberg, c’est-à -dire parmi ceux qui à la Noël recevaient le plus de joujoux de toutes façons, étaient les enfants du président Silberhaus ; car, outre leur père et leur mère qui les adoraient, ils avaient encore un parrain qui les adorait aussi et qu’ils appelaient parrain Drosselmayer. Il faut que je vous fasse en deux mots le portrait de cet illustre personnage, qui tenait dans la ville de Nuremberg une place presque aussi distinguée que celle du président Silberhaus. Parrain Drosselmayer, conseiller de médecine, n’était pas un joli garçon le moins du monde, tant s’en faut. C’était un grand homme sec, de cinq pieds huit pouces, qui se tenait fort voûté, ce qui faisait que, malgré ses longues jambes, il pouvait ramasser son mouchoir, s’il tombait à terre, presque sans se baisser. Il avait le visage ridé comme une pomme de reinette sur laquelle a passé la gelée d’avril. À la place de son œil droit était un grand emplâtre noir ; il était parfaitement chauve, inconvénient auquel il parait en portant une perruque gazonnante et frisée, qui était un fort ingénieux morceau de sa composition fait en verre filé ; ce qui le forçait, par égard pour ce respectable couvre-chef, de porter sans cesse son chapeau sous le bras. Au reste, l’œil qui lui restait était vif et brillant, et semblait faire non seulement sa besogne, mais celle de son camarade absent, tant il roulait rapidement autour d’une chambre dont parrain Drosselmayer désirait d’un seul regard embrasser tous les détails, ou s’arrêtait fixement sur, les gens dont il voulait connaître les plus profondes pensées. Or, le parrain Drosselmayer qui, ainsi que nous l’avons dit, était conseiller de médecine, au lieu de s’occuper, comme la plupart de ses confrères, à tuer correctement, et selon les règles, les gens vivants, n’était préoccupé que de rendre, au contraire, la vie aux choses mortes, c’est-à -dire qu’à force d’étudier le corps des hommes et des animaux, il était arrivé à connaître tous les ressorts de la machine, si bien qu’il fabriquait des hommes qui marchaient, qui saluaient, qui faisaient des armes ; des dames qui dansaient, qui jouaient du clavecin, de la harpe et de la viole ; des chiens qui couraient, qui rapportaient et qui aboyaient ; des oiseaux qui volaient, qui sautaient et qui chantaient ; des poissons qui nageaient et qui mangeaient. Enfin, il en était même venu à faire prononcer aux poupées et aux polichinelles quelques mots peu compliqués, il est vrai, comme papa, maman, dada ; seulement, c’était d’une voix monotone et criarde qui attristait, parce qu’on sentait bien que tout cela était le résultat d’une combinaison automatique, et qu’une combinaison automatique n’est toujours, à tout prendre, qu’une parodie des chefs-d’œuvre du Seigneur. Cependant, malgré toutes ces tentatives infructueuses, parrain Drosselmayer ne désespérait point et disait fermement qu’il arriverait un jour à faire de vrais hommes, de vrais femmes, de vrais chiens, de vrais oiseaux et de vrais poissons. Il va sans dire que ses deux filleuls, auxquels il avait promis ses premiers essais en ce genre, attendaient ce moment avec une grande impatience. On doit comprendre qu’arrivé à ce degré de science en mécanique, parrain Drosselmayer était un homme précieux pour ses amis. Aussi une pendule tombait-elle malade dans la maison du président Silberhaus, et, malgré le soin des horlogers ordinaires, ses aiguilles venaient-elles à cesser de marquer l’heure ; son tic-tac, à s’interrompre ; son mouvement, à s’arrêter ; on envoyait prévenir le parrain Drosselmayer, lequel arrivait aussitôt tout courant, car c’était un artiste ayant l’amour de son art, celui-là . Il se faisait conduire auprès de la morte qu’il ouvrait, à l’instant même, enlevant le mouvement qu’il plaçait entre ses deux genoux ; puis alors, la langue passant par un coin de ses lèvres, son œil unique brillant comme une escarboucle, sa perruque de verre posée à terre, il tirait de sa poche une foule de petits instruments sans nom, qu’il avait fabriqués lui-même et dont lui seul connaissait la propriété, choisissait les plus aigus, qu’il plongeait dans l’intérieur de la pendule, acuponcture qui faisait grand mal à la petite Marie, laquelle ne pouvait croire que la pauvre horloge ne souffrît pas de ces opérations, mais qui, au contraire, ressuscitait la gentille trépanée, qui, dès qu’elle était replacée dans son coffre, ou entre ses colonnes, ou sur son rocher, se mettait à vivre, à battre et à ronronner de plus belle ; ce qui rendait aussitôt l’existence à l’appartement, qui semblait avoir perdu son âme en perdant sa joyeuse pensionnaire. Il y a plus sur la prière de la petite Marie, qui voyait avec peine le chien de la cuisine tourner la broche, occupation très fatigante pour le pauvre animal, le parrain Drosselmayer avait consenti à descendre des hauteurs de sa science pour fabriquer un chien automate, lequel tournait maintenant la broche sans aucune douleur ni aucune convoitise, tandis que Turc, qui, au métier qu’il avait fait depuis trois ans, était devenu très frileux, se chauffait en véritable rentier le museau et les pattes, sans avoir autre chose à faire que de regarder son successeur, qui, une fois remonté, en avait pour une heure à faire sa besogne gastronomique sans qu’on eût à s’occuper seulement de lui. Aussi, après le président, après la présidente, après Fritz et après Marie, Turc était bien certainement l’être de la maison qui aimait et vénérait le plus le parrain Drosselmayer, auquel il faisait grande fête toutes les fois qu’il le voyait arriver, annonçant même quelquefois, par ses aboiements joyeux et par le frétillement de sa queue, que le conseiller de médecine était en route pour venir, avant même que le digne parrain eût touché le marteau de la porte. Le soir donc de cette bien heureuse veille de Noël, au moment où le crépuscule commençait à descendre, Fritz et Marie, qui, de toute la journée, n’avaient pu entrer dans le grand salon d’apparat, se tenaient accroupis dans un petit coin de la salle à manger. Tandis que mademoiselle Trudchen, leur gouvernante, tricotait près de la fenêtre, dont elle s’était approchée pour recueillir les derniers rayons du jour, les enfants étaient pris d’une espèce de terreur vague, parce que, selon l’habitude de ce jour solennel, on ne leur avait pas apporté de lumière ; de sorte qu’ils parlaient bas comme on parle quand on a un petit peu peur. — Mon frère, disait Marie, bien certainement papa et maman s’occupent de notre arbre de Noël ; car, depuis le matin, j’entends un grand remue-ménage dans le salon, où il nous est défendu d’entrer — Et moi, dit Fritz, il y a dix minutes à peu près que j’ai reconnu, à la manière dont Turc aboyait, que le parrain Drosselmayer entrait dans la maison. — Ô Dieu ! s’écria Marie en frappant ses deux petites mains l’une contre l’autre, que va-t-il nous apporter, ce bon parrain ? Je suis sûre, moi, que ce sera quelque beau jardin tout planté d’arbres, avec une belle rivière qui coulera sur un gazon brodé de fleurs. Sur cette rivière, il y aura des cygnes d’argent avec des colliers d’or, et une jeune fille qui leur apportera des massepains qu’ils viendront manger jusque dans son tablier. — D’abord, dit Fritz, de ce ton doctoral qui lui était particulier, et que ses parents reprenaient en lui comme un de ses plus graves défauts, vous saurez, mademoiselle Marie, que les cygnes ne mangent pas de massepains. — Je le croyais, dit Marie ; mais, comme tu as un an et demi de plus que moi, tu dois en savoir plus que je n’en sais. Fritz se rengorgea. — Puis, reprit-il, je crois pouvoir dire que, si parrain Drosselmayer apporte quelque chose, ce sera une forteresse, avec des soldats pour la garder, des canons pour la défendre, et des ennemis pour l’attaquer ; ce qui fera des combats superbes. — Je n’aime pas les batailles, dit Marie. S’il apporte une forteresse, comme tu le dis, ce sera donc pour toi ; seulement, je réclame les blessés pour en avoir soin. — Quelque chose qu’il apporte, dit Fritz, tu sais bien que ce ne sera ni pour toi ni pour moi, attendu que, sous le prétexte que les cadeaux de parrain Drosselmayer sont de vrais chefs-d’œuvre, on nous les reprend aussitôt qu’il nous les a donnés, et qu’on les enferme tout au haut de la grande armoire vitrée où papa seul peut atteindre, et encore en montant sur une chaise, ce qui fait, continua Fritz, que j’aime autant et même mieux les joujoux que nous donnent papa et maman, et avec lesquels on nous laisse jouer au moins jusqu’à ce que nous les ayons mis en morceaux, que ceux que nous apporte le parrain Drosselmayer. — Et moi aussi, répondit Marie ; seulement, il ne faut pas répéter ce que tu viens de dire au parrain. — Pourquoi ? — Parce que cela lui ferait de la peine que nous n’aimassions pas autant ses joujoux que ceux qui nous viennent de papa et de maman ; il nous les donne, pensant nous faire grand plaisir, il faut donc lui laisser croire qu’il ne se trompe pas. — Ah bah ! dit Fritz. — Mademoiselle Marie a raison, monsieur Fritz, dit mademoiselle Trudchen, qui, d’ordinaire, était fort silencieuse et ne prenait la parole que dans les grandes circonstances. — Voyons, dit vivement Marie pour empêcher Fritz de répondre quelque impertinence à la pauvre gouvernante, voyons, devinons ce que nous donneront nos parents. Moi, j’ai confié à maman, mais à condition qu’elle ne la gronderait pas, que mademoiselle Rose, ma poupée, devenait de plus en plus maladroite, malgré les sermons que je lui fais sans cesse, et n’est occupée qu’à se laisser tomber sur le nez, accident qui ne s’accomplit jamais sans laisser des traces très désagréables sur son visage ; de sorte qu’il n’y a plus à penser à la conduire dans le monde, tant sa figure jure maintenant avec ses robes. — Moi, dit Fritz, je n’ai pas laissé ignorer à papa qu’un vigoureux cheval alezan ferait très bien dans mon écurie ; de même que je l’ai prié d’observer qu’il n’y a pas d’armée bien organisée sans cavalerie légère, et qu’il manque un escadron de hussards pour compléter la division que je commande. À ces mots, mademoiselle Trudchen jugea que le moment convenable était venu de prendre une seconde fois la parole. — Monsieur Fritz et mademoiselle Marie, dit-elle, vous savez bien que c’est l’enfant Jésus qui donne et bénit tous ces beaux joujoux qu’on vous apporte. Ne désignez donc pas d’avance ceux que vous désirez, car il sait mieux que vous-mêmes ceux qui peuvent vous être agréables. — Ah ! oui, dit Fritz, avec cela que, l’année passée, il ne m’a donné que de l’infanterie quand, ainsi que je viens de le dire, il m’eût été très agréable d’avoir un escadron de hussards. — Moi, dit Marie, je n’ai qu’à le remercier, car je ne demandais qu’une seule poupée, et j’ai encore eu une jolie colombe blanche avec des pattes et un bec roses. Sur ces entrefaites, la nuit étant arrivée tout à fait, de sorte que les enfants parlaient de plus bas en plus bas, et qu’ils se tenaient toujours plus rapprochés l’un de l’autre, il leur semblait autour d’eux sentir les battements d’ailes de leurs anges gardiens tout joyeux, et entendre dans le lointain une musique douce et mélodieuse comme celle d’un orgue qui eût chanté, sous les sombres arceaux d’une cathédrale, la nativité de Notre-Seigneur. Au même instant, une vive lueur passa sur la muraille, et Fritz et Marie comprirent que c’était l’enfant Jésus qui, après avoir déposé leurs joujoux dans le salon, s’envolait sur un nuage d’or vers d’autres enfants qui l’attendaient avec la même impatience qu’eux. Aussitôt une sonnette retentit, la porte s’ouvrit avec fracas, et une telle lumière jaillit de l’appartement, que les enfants demeurèrent éblouis, n’ayant que la force de crier — Ah ! ah ! ah ! Alors le président et la présidente vinrent sur le seuil de la porte, prirent Fritz et Marie par la main. — Venez voir, mes petits amis, dirent-ils, ce que l’enfant Jésus vient de vous apporter. Les enfants entrèrent aussitôt dans le salon, et mademoiselle Trudchen, ayant posé son tricot sur la chaise qui était devant elle, les suivit. . 794 234 319 253 14 798 405 329