Ali Kahlane plaide pour "La prise en compte de la cyber sĂ©curitĂ© par l'ensemble des acteurs, au niveau de chaque continent, de chaque Ătat, de chaque institution, de chaque entreprise, de chaque citoyen. "A travers le monde, pas une seule entreprise nâest Ă lâabri dâune cyber-attaque. En quoi consiste cette menace ?Une cyberattaque est un acte de malveillance qui peut cibler diffĂ©rents dispositifs informatiques. Cela peut ĂȘtre des ordinateurs, des serveurs ou toute intelligence matĂ©rielle et numĂ©rique tels que les smartphones ou tout objet connectĂ© Ă Internet ou pas dâailleurs. Il existe en fait quatre types de risques ou menaces la cybercriminalitĂ©, la dĂ©stabilisation, lâespionnage et le sabotage. Ces cyber risques affectent directement ou indirectement aussi bien les particuliers que les administrations et les et son pendant visible, le World Wide Web qui a beaucoup Ă©voluĂ© au fil des ans, nâest plus le gentil rĂ©seau que lâon connaissait Ă ses dĂ©buts. TrĂšs vite de nombreux mĂ©chants personnages ont jouĂ© sur ses vulnĂ©rabilitĂ©s pour attaquer les ordinateurs et tout ce qui sây connecte. Dans un premier temps câĂ©tait surtout pour rĂ©cupĂ©rer des donnĂ©es sensibles auprĂšs dâutilisateurs imprudents, câĂ©tait la plus commune des menaces. Dans la plupart du temps, tout cela se faisait sans que la victime sâen rende compte, jusqu'Ă ce qu'il soit trop tard. Mais ça câĂ©tait avant. 60% des problĂšmes de cybersĂ©curitĂ© dans l'entreprise, dans le monde viennent de l'intĂ©rieurComment ces pirates de lâinformatique arrivent-ils Ă sâinfiltrer aussi facilement dans lâentreprise via le net?LâInternet est un endroit fantastique pour communiquer pour sâinformer ainsi que pour travailler. Câest lâune des innovations humaines qui a le plus radicalement changĂ© jusquâĂ notre façon de vivre. La quasi totalitĂ© de la population mondiale sây connecte. Sur les 7,76 milliards d'humains sur Terre en 2020, prĂšs de 61% utilisent Internet alors que 65% dâentre eux possĂšdent un tĂ©lĂ©phone un an, le nombre d'utilisateurs du web s'est accru de prĂšs de 10 %, tandis que la population mondiale n'a progressĂ© que de 1 %. Les rĂ©seaux sociaux ont eux aussi vu leur public s'accroĂźtre et comptent plus de 3,8 milliards d'adeptes, soit 49 % de l'humanitĂ©, dont plus de 50% y est connectĂ© nuit et jour. LâAlgĂ©rie nâest pas en reste avec ces plus plus de 26 millions de connectĂ©s Ă Internet 59% de la population dont 22 millions utilisent les rĂ©seaux sociaux avec 95% sur de connectĂ©s Ă Internet et dâutilisateurs actifs sur les rĂ©seaux sociaux est un terrain propice pour tous les maliciels qui grouillent dans le cyber espace tel un capharnaĂŒm de germes et de bactĂ©ries infectieux, numĂ©riques. Tout cela rend tout ordinateur ou dispositif connectĂ© vulnĂ©rable. Lâentreprise, encore plus que tout le reste Ă cause des dĂ©gĂąts que cela peut occasionner en trĂšs peu de temps et Ă moindre coĂ»t. Nous savons que 60% des problĂšmes de cybersĂ©curitĂ© dans lâentreprise, dans le monde viennent de lâintĂ©rieur. Aucun appareil, aucune entreprise n'est Ă l'abri!En AlgĂ©rie, cela peut dĂ©passer les 80%. Cette diffĂ©rence de taux est dĂ» au peu de sensibilisation des utilisateurs aux risques quâils comportent, Ă la mĂ©connaissance ou Ă la non utilisation des outils de protection et de prĂ©caution aussi bien actifs que passifs. Mais pas que car, paradoxalement, lâinstabilitĂ© de notre connexion, la faiblesse du dĂ©bit internet associĂ©es au peu de numĂ©risation des entreprises algĂ©riennes concourent Ă lâaugmentation des cyberattaques et exacerbent la vulnĂ©rabilitĂ© de nos entreprises, qui ne sont pas ou trĂšs peu protĂ©gĂ©s face aux maliciels de tout bord. Les menaces de cyberattaques sont rĂ©elles et de plus en plus dangereuses, causant de grands peut aller du fait des employĂ©s indĂ©licats ou imprudents dont la nĂ©gligence est exploitĂ©e pour subtiliser des codes dâaccĂšs et compromettre des donnĂ©es ou des systĂšmes dâinformations jusquâaux attaques en bonne et due forme qui seraient effectuĂ©es par des professionnels pour eux-mĂȘmes ou pour le compte de quelquâun qui les rĂ©tribuent pour se sont les types de menaces auxquelles nous sommes confrontĂ©s Il existe de nombreuses menaces malveillantes pouvant se dĂ©clencher ou sâinstaller Ă tout moment et dans toutes les situations. Pour faire simple, on peut identifier au moins une dizaine de types menaces de cyberattaques pouvant ĂȘtre utilisĂ©es soit par des personnes rĂ©elles soit par des robots ou bots ou la combinaison des AlgĂ©rie, ces actes de malveillance trouvent un terrain propice dans la mĂ©connaissance du danger et le peu de sensibilisation ds utilisateurs, ajoutĂ©s Ă l'instabilitĂ© rĂ©currente du rĂ©seau InternetEn AlgĂ©rie, ces actes de malveillance trouvent un terrain propice dans la mĂ©connaissance du danger et le peu de sensibilisation ds utilisateurs, ajoutĂ©s Ă l'instabilitĂ© rĂ©currente du rĂ©seau InternetCes menaces sont les spams, Advertisement et Software ou publiciel, le cheval de Troie, les virus, les vers, le phishing ou hameçonnage, les logiciels espions ou spyware, les keyloggers ou encore KeyGrapbber, le pharming et, enfin le logiciel de sĂ©curitĂ© de type Escroc ou Rogue security software Chacune de ces menaces est expliquĂ©e en dĂ©tail dans un encartĂ©.En AlgĂ©rie lâentreprise est-elle outillĂ©e pour rĂ©pondre Ă ces attaques? Y a-t-il une comprĂ©hension du risque par le chef dâ Loi n° 18-07 du 10 juin 2018 relative Ă la protection des personnes physiques dans le traitement des donnĂ©es Ă caractĂšre personnel qui a Ă©tĂ© promulguĂ©e le 20 janvier 2020, complĂšte et renforce lâarsenal juridique qui existait jusquâĂ prĂ©sent pour encadrer le domaine numĂ©rique et ses environnements. Câest un bon dĂ©but pour mettre de lâordre et mieux protĂ©ger le cyberespace ailleurs, nous devons reconnaĂźtre une carence manifeste de statistiques sur les dommages quâoccasionnent les cyber attaques et les maliciels dâune maniĂšre gĂ©nĂ©rale dans notre pays. Le manque dâimplication de lâEtat dans la sensibilisation Ă la cybersĂ©curitĂ© et surtout lâabsence dâune politique nationale de cybersĂ©curitĂ© rend toute analyse difficile. Il appartient maintenant aux institutions interpellĂ©s dans cette Loi de passer Ă lâaction pour mettre en place les dispositions et dispositifs prĂ©vus. Notamment lâinstallation de celui relatif Ă la sĂ©curitĂ© des systĂšmes dâinformation qui prĂ©voit notamment l'Ă©laboration d'une stratĂ©gie nationale en matiĂšre de sĂ©curitĂ© des SystĂšmes d'information, incluant des investigations numĂ©riques en cas d'attaques cybernĂ©tiques ciblant les institutions nationales y compris les entreprises privĂ©s et publiques. Sans oublier la mise en opĂ©ration le plus rapidement possible de lâAutoritĂ© nationale de protection des donnĂ©es personnelles. Des outils dont lâAlgĂ©rie avait Ă©normĂ©ment besoin pour mieux protĂ©ger et promouvoir son Ă©conomie numĂ©rique une demande en la matiĂšre de la part du chef dâentreprise algĂ©rienne? De mĂȘme les compagnies dâassurance proposent-elles ce produit?Il faut poser la question Ă un professionnel des Assurances pour la deuxiĂšme partie de votre question. Par contre je peux dire que la confiance et la cybersĂ©curitĂ© sont les deux piliers de l'entreprise de demain. Nous sommes dans une Ă©conomie mondialisĂ©e, il est important de souligner que tout au long de l'histoire Ă©conomique, c'est bien la confiance qui a contribuĂ© Ă favoriser l'Ă©closion de l'Ă©conomie marchande. C'est donc la prise en compte de la cybersĂ©curitĂ© par l'ensemble des acteurs - au niveau de chaque continent, de chaque Ătat, de chaque institution, de chaque entreprise, de chaque citoyen - qui assurera l'Ă©mergence de lâĂ©conomie numĂ©rique au niveau dâun pays. LâAlgĂ©rie nâa jamais Ă©tĂ© aussi proche dâune bonne fenĂȘtre de tir pour rĂ©ussir sa transition recueillis par Meriem Chibane de la revue CNAPubliĂ© la premiĂšre fois par la Revue du Conseil National des Assurances CNA, dans son dossier Cyber-Assurances, Page 18-21, mars 2020.
LasĂ©curitĂ© et la santĂ© au travail sont lâaffaire de tous. La SST (santĂ© sĂ©curitĂ© au travail) nâest pas uniquement une question de respect de la loi et reprĂ©sente bien plus quâune tĂąche administrative. Il sâagit tout simplement
Paris AFP - Les spĂ©cialistes de la cybercriminalitĂ© se rĂ©unissent cette semaine Ă Monaco avec pour ambition d'Ă©tendre Ă l'ensemble de la population les comportements et rĂ©flexes qui permettront de mieux rĂ©sister Ă des pirates informatiques de plus en plus audacieux. "Se protĂ©ger, ça passe par des rĂšgles", explique Ă l'AFP le directeur gĂ©nĂ©ral de l'Agence nationale de la sĂ©curitĂ© des systĂšmes d'information Anssi, Guillaume Poupard. "Il y a des rĂšgles de conception des systĂšmes, des rĂšgles d'administration de ces systĂšmes, des rĂšgles de gouvernance, des rĂšgles de comportement de la part des agents... Quand vous appliquez toutes ces rĂšgles et que vous le faites proprement, ça ne garantit pas une sĂ©curitĂ© Ă 100%, mais il n'y a plus grand chose qui passe", estime-t-il. Le propos peut paraĂźtre bien optimiste, alors qu'on apprend tous les jours ou presque que des cybercriminels arrivent Ă se promener dans des systĂšmes informatiques les plus divers, volent des fichiers, dĂ©tournent de l'argent ou menacent de tout bloquer. "Au sein des entreprises, il y a Ă©videmment un responsable de la sĂ©curitĂ© des systĂšmes d'information il est indispensable, mais pas suffisant. L'idĂ©e, c'est vraiment de se dire que chacun est acteur de cette cybersĂ©curitĂ© le PDG, le directeur juridique, le directeur financier... Chacun Ă un rĂŽle Ă jouer", souligne-t-il. Y compris l'intĂ©rimaire, gĂ©nĂ©ralement oubliĂ© dans les procĂ©dures, alors qu'il a souvent accĂšs aux systĂšmes. Pas Ă©tonnant, dans ce contexte, que les Assises de la sĂ©curitĂ© et des systĂšmes d'information soient de moins en moins une rĂ©union de spĂ©cialistes. Quelque personnes y sont attendues de mercredi Ă vendredi, Ă Monaco. La menace reste des plus sĂ©rieuses, d'autant que le problĂšme de la sĂ©curitĂ© informatique a longtemps Ă©tĂ© nĂ©gligĂ©. L'Etat a identifiĂ© plus de 200 opĂ©rateurs d'importance vitale OIV, privĂ©s et publics, "qui exploitent ou utilisent des installations jugĂ©es indispensables pour la survie de la Nation". La loi de prĂ©paration militaire les oblige dĂ©sormais Ă suivre toute une sĂ©rie de rĂšgles trĂšs strictes pour faire face Ă la menace cyber, sous la surveillance de l'Anssi. - Rendre les attaques publiques - Et pour les autres ? Rien d'obligatoire, pour l'instant, mais du bon sens. "Il y a des chefs d'entreprises qui viennent me voir pour me demander ce qu'ils doivent faire, alors qu'ils ne sont pas des OIV", raconte Guillaume Poupard. "Et bien, la mĂȘme chose!" Les entreprises devront de toute façon rĂ©agir parce qu'une directive europĂ©enne va les obliger en 2018 Ă rendre public tout vol de donnĂ©es personnelles. Or, jusqu'Ă prĂ©sent, la plupart d'entre elles prĂ©fĂšrent garder secrĂštes les attaques dont elles font l'objet. Pour des raisons d'image, et aussi, note pour mieux rĂ©agir face aux pirates. "On va voir le vrai visage de la sĂ©curitĂ© des sociĂ©tĂ©s françaises, et ça va faire peur", prĂ©dit JĂ©rĂŽme Robert, responsable du marketing chez Lexsi, une sociĂ©tĂ© spĂ©cialisĂ©e tout juste rachetĂ©e par Orange. Le plus souvent guidĂ©s par l'appĂąt du gain, mais aussi par des motivations idĂ©ologiques, les cybercriminels s'introduisent au coeur du systĂšme des entreprises, gĂ©nĂ©ralement en passant par les ordinateurs de certains employĂ©s. Et pour approcher lesdits employĂ©s, on leur fait ouvrir des piĂšces jointes par mail, on les envoie cliquer sur des pages web vĂ©rolĂ©es ou on leur met entre les mains une clef USB corrompue. Une fois dans la place, les pirates peuvent tranquillement piller les ressources de l'entreprise attaquĂ©e - pour la plus grande joie d'un concurrent, par exemple - voire prendre le contrĂŽle de ses Ă©quipements. Quitte Ă reprĂ©senter un vĂ©ritable danger, puisqu'ils pourraient ainsi faire dĂ©railler un train, prendre le contrĂŽle d'une voiture autonome, polluer l'approvisionnement d'une ville en eau ou faire sauter une raffinerie. Sans en arriver Ă de telles extrĂ©mitĂ©s, les cybercriminels font de plus en plus chanter leurs victimes en s'introduisant dans leurs ordinateurs pour les bloquer ou en crypter le contenu. Et lĂ , ce ne sont pas seulement des entreprises, mais aussi des particuliers, qui sont victimes de ces "ransomwares", et qui ne peuvent espĂ©rer rĂ©cupĂ©rer leurs donnĂ©es qu'en payant une rançon.
Conduireen CĂŽte dâIvoire : la sĂ©curitĂ© est lâaffaire de tous. En CĂŽte dâIvoire, selon les chiffres officiels, le nombre de morts sur les routes est estimĂ© Ă 1 200 par an, le nombre de blessĂ©s Ă plus de 21 000. Ce bilan doit nous inciter Ă la prudence la plus absolue au volant et nous conduit Ă rappeler quelques conseils
Chaque annĂ©e, le 7 juin, se tient la JournĂ©e mondiale de la sĂ©curitĂ© alimentaire pour souligner l'importance de la sĂ©curitĂ© alimentaire dans la rĂ©alisation du Programme 2030. ©Eleonora Grunge/ 06/06/2019Sans un accĂšs universel Ă une alimentation saine, nous ne pourrons pas rĂ©aliser les objectifs du Programme 2030. On estime que 600 millions de personnes tombent malades chaque annĂ©e en mangeant des aliments contaminĂ©s par des bactĂ©ries, des virus, des toxines ou des produits chimiques - et 420 000 d'entre elles en meurent. Lorsque la nourriture n'est pas saine, les enfants ne peuvent pas apprendre et les adultes ne peuvent pas travailler. En d'autres termes, le manque d'accĂšs Ă des aliments sains entrave le dĂ©veloppement humain. Pour souligner le rĂŽle crucial de la sĂ©curitĂ© sanitaire des aliments dans la promotion de la santĂ© et l'Ă©limination de la faim, la JournĂ©e internationale de la sĂ©curitĂ© sanitaire des aliments est cĂ©lĂ©brĂ©e chaque annĂ©e le 7 juin. Son but est d'attirer l'attention et d'inspirer des actions pour aider Ă prĂ©venir, dĂ©tecter et gĂ©rer les risques d'origine alimentaire, contribuant ainsi Ă la sĂ©curitĂ© alimentaire, la santĂ© humaine, la prospĂ©ritĂ© Ă©conomique, l'agriculture, au tourisme, au dĂ©veloppement durable et permettant lâaccĂšs aux marchĂ©s. Si vous produisez, transformez, vendez ou prĂ©parez des aliments, vous avez un rĂŽle Ă jouer dans leur salubritĂ©. Voici cinq façons de faire la diffĂ©rence en matiĂšre de sĂ©curitĂ© sanitaire des aliments 1. S'assurer que la nourriture est saine Les gouvernements ont un rĂŽle essentiel Ă jouer pour garantir que les aliments sont sĂ»rs et nutritifs pour tous. Et ils ont de bonnes raisons de le faire selon la Banque mondiale, les aliments dangereux coĂ»tent - Ă eux seuls - aux Ă©conomies Ă revenu faible et moyen environ 95 milliards de dollars EU en perte de productivitĂ© annuelle. Pour aider Ă rĂ©duire ce chiffre, les dĂ©cideurs peuvent promouvoir des systĂšmes agricoles et alimentaires durables, en encourageant la collaboration entre les secteurs de la santĂ© publique, de la santĂ© animale, de l'agriculture et autres. Les pays peuvent Ă©galement se conformer aux normes internationales Ă©tablies par la Commission du Codex Alimentarius. 2. Cultiver des aliments en toute sĂ©curitĂ© Pour garantir un approvisionnement suffisant en denrĂ©es alimentaires sĂ»res au niveau mondial tout en minimisant leur impact environnemental et en s'adaptant au changement climatique, les producteurs de denrĂ©es alimentaires doivent adopter de bonnes pratiques. Au fur et Ă mesure que les systĂšmes de production alimentaire se transforment et s'adaptent aux conditions changeantes, les agriculteurs doivent Ă©tudier soigneusement les meilleurs moyens de faire face aux risques potentiels et de s'assurer de la salubritĂ© des aliments. Prendre en compte la santĂ© des plantes et des animaux, par exemple, peut contribuer Ă combattre la rĂ©sistance aux antimicrobiens et Ă rĂ©duire ce chiffre de 700 000 personnes qui meurent chaque annĂ©e dans le monde d'infections rĂ©sistantes aux antimicrobiens. La sĂ©curitĂ© sanitaire des aliments doit ĂȘtre assurĂ©e Ă chaque Ă©tape de la chaĂźne de valeur - du producteur au consommateur, en passant par le vendeur. A gauche ©Edmund Lowe Photography/ A droite ©Dusan Petkovic/ 3. PrĂ©server la salubritĂ© des aliments Pour les exploitants d'entreprises, les contrĂŽles prĂ©ventifs peuvent rĂ©soudre la plupart des problĂšmes de sĂ©curitĂ© alimentaire. Tous ceux qui participent aux opĂ©rations alimentaires - de la transformation Ă la vente au dĂ©tail - doivent s'assurer du respect de programmes tels que le SystĂšme dâanalyse des risques â points critiques pour leur maĂźtrise HACCP, qui identifie, Ă©value et maĂźtrise les risques importants pour la sĂ©curitĂ© sanitaire des aliments. En plus de rĂ©duire les risques de maladie, les bonnes pratiques de transformation, de stockage et de conservation peuvent Ă©galement permettre de rĂ©duire les pertes aprĂšs rĂ©colte et aider Ă prĂ©server la valeur nutritionnelle des aliments. Elles permettent aussi aux entreprises de maximiser leur participation Ă un commerce alimentaire mondial de 1,6 trillion de dollars EU. 4. VĂ©rifier la salubritĂ© des aliments Les consommateurs ont le pouvoir d'exiger des aliments sĂ»rs et sains. Vu la complexitĂ© de la sĂ©curitĂ© sanitaire des aliments, les consommateurs doivent avoir accĂšs en temps opportun Ă des renseignements clairs et fiables sur les risques nutritionnels et les risques de maladie associĂ©s Ă leurs choix alimentaires. Investir dans lâĂ©ducation des consommateurs Ă la sĂ©curitĂ© sanitaire des aliments peut permettre de rĂ©duire les maladies d'origine alimentaire et de rĂ©aliser des Ă©conomies allant jusqu'Ă dix fois chaque dollar investi. Les consommateurs doivent avoir la capacitĂ© de faire, pour eux-mĂȘmes, des choix alimentaires sains et pour la planĂšte, de soutenir des systĂšmes alimentaires durables. 5. Soutenir ensemble la sĂ©curitĂ© sanitaire des aliments En fin de compte, la sĂ©curitĂ© sanitaire des aliments est une responsabilitĂ© partagĂ©e. Les gouvernements, les organismes Ă©conomiques rĂ©gionaux, les organisations des Nations Unies, les agences de dĂ©veloppement, les organisations commerciales, les groupes de consommateurs et de producteurs, les institutions universitaires et de recherche et les entitĂ©s du secteur privĂ© doivent travailler ensemble sur ces questions qui nous concernent tous. La collaboration est nĂ©cessaire Ă l'Ă©chelle mondiale, rĂ©gionale et locale - entre les secteurs au sein d'un gouvernement et au-delĂ des frontiĂšres - pour lutter contre les Ă©pidĂ©mies de maladies d'origine alimentaire dans le monde. La sĂ©curitĂ© sanitaire des aliments est essentielle pour promouvoir la santĂ© et Ă©radiquer la faim. Elle pourrait sauver chaque annĂ©e la vie de 420 000 personnes. ©WAYHOME studio/ La salubritĂ© des aliments est essentielle, non seulement pour amĂ©liorer la santĂ© et la sĂ©curitĂ© alimentaire, mais aussi pour prĂ©server les moyens dâexistence, le dĂ©veloppement Ă©conomique, le commerce et la rĂ©putation internationale de chaque pays. Les maladies d'origine alimentaire entravent le dĂ©veloppement socio-Ă©conomique en mettant Ă rude Ă©preuve les systĂšmes de santĂ© et en nuisant aux Ă©conomies nationales, au tourisme et au commerce. Un monde FaimZĂ©ro ne peut ĂȘtre atteint que si les aliments consommĂ©s sont sans danger. A lâoccasion de cette JournĂ©e internationale de la sĂ©curitĂ© sanitaire des aliments, soyons, comme chaque jour, reconnaissants pour la salubritĂ© de nos aliments et prenons des mesures pour nous assurer que la sĂ©curitĂ© alimentaire est bien l'affaire de tous. Pour en savoir plus Site web Les normes alimentaires internationales du Codex Alimentarius Site web La FAO et la sĂ©curitĂ© sanitaire des aliments Site web JournĂ©e internationale de la sĂ©curitĂ© sanitaire des aliments en anglais RĂ©cit L'avenir de l'alimentation FutureofFood dĂ©pend de l'avenir de la sĂ©curitĂ© alimentaire RĂ©cit Si câest nocif, ce nâest pas un aliment RĂ©cit Codex Alimentarius protĂ©ger la santĂ©, faciliter le commerce
Lesspécialistes de la cybercriminalité se réunissent cette semaine à Monaco afin de sensibiliser la population pour mieux résister aux pirates informatiques. Votre navigateur est obsolÚte.
Les spĂ©cialistes de la cybercriminalitĂ© se rĂ©unissent cette semaine Ă Monaco avec pour ambition d'Ă©tendre Ă l'ensemble de la population les comportements et rĂ©flexes qui permettront de mieux rĂ©sister Ă des pirates informatiques de plus en plus audacieux. "Se protĂ©ger, ça passe par des rĂšgles", explique Ă l'AFP le directeur gĂ©nĂ©ral de l'Agence nationale de la sĂ©curitĂ© des systĂšmes d'information Anssi, Guillaume Poupard. "Il y a des rĂšgles de conception des systĂšmes, des rĂšgles d'administration de ces systĂšmes, des rĂšgles de gouvernance, des rĂšgles de comportement de la part des agents... Quand vous appliquez toutes ces rĂšgles et que vous le faites proprement, ça ne garantit pas une sĂ©curitĂ© Ă 100%, mais il n'y a plus grand chose qui passe", estime-t-il. Le propos peut paraĂźtre bien optimiste, alors qu'on apprend tous les jours ou presque que des cybercriminels arrivent Ă se promener dans des systĂšmes informatiques les plus divers, volent des fichiers, dĂ©tournent de l'argent ou menacent de tout bloquer. "Au sein des entreprises, il y a Ă©videmment un responsable de la sĂ©curitĂ© des systĂšmes d'information il est indispensable, mais pas suffisant. L'idĂ©e, câest vraiment de se dire que chacun est acteur de cette cybersĂ©curitĂ© le PDG, le directeur juridique, le directeur financier... Chacun Ă un rĂŽle Ă jouer", souligne-t-il. Y compris l'intĂ©rimaire, gĂ©nĂ©ralement oubliĂ© dans les procĂ©dures, alors qu'il a souvent accĂšs aux systĂšmes. Pas Ă©tonnant, dans ce contexte, que les Assises de la sĂ©curitĂ© et des systĂšmes d'information soient de moins en moins une rĂ©union de spĂ©cialistes. Quelque personnes y sont attendues de mercredi Ă vendredi, Ă Monaco. La menace reste des plus sĂ©rieuses, d'autant que le problĂšme de la sĂ©curitĂ© informatique a longtemps Ă©tĂ© nĂ©gligĂ©. L'Etat a identifiĂ© plus de 200 opĂ©rateurs d'importance vitale OIV, privĂ©s et publics, "qui exploitent ou utilisent des installations jugĂ©es indispensables pour la survie de la Nation". La loi de prĂ©paration militaire les oblige dĂ©sormais Ă suivre toute une sĂ©rie de rĂšgles trĂšs strictes pour faire face Ă la menace cyber, sous la surveillance de l'Anssi. - Rendre les attaques publiques - Et pour les autres ? Rien d'obligatoire, pour l'instant, mais du bon sens. "Il y a des chefs d'entreprises qui viennent me voir pour me demander ce qu'ils doivent faire, alors qu'ils ne sont pas des OIV", raconte Guillaume Poupard. "Et bien, la mĂȘme chose!" Les entreprises devront de toute façon rĂ©agir parce qu'une directive europĂ©enne va les obliger en 2018 Ă rendre public tout vol de donnĂ©es personnelles. Or, jusqu'Ă prĂ©sent, la plupart d'entre elles prĂ©fĂšrent garder secrĂštes les attaques dont elles font l'objet. Pour des raisons d'image, et aussi, note pour mieux rĂ©agir face aux pirates. "On va voir le vrai visage de la sĂ©curitĂ© des sociĂ©tĂ©s françaises, et ça va faire peur", prĂ©dit JĂ©rĂŽme Robert, responsable du marketing chez Lexsi, une sociĂ©tĂ© spĂ©cialisĂ©e tout juste rachetĂ©e par Orange. Le plus souvent guidĂ©s par l'appĂąt du gain, mais aussi par des motivations idĂ©ologiques, les cybercriminels s'introduisent au coeur du systĂšme des entreprises, gĂ©nĂ©ralement en passant par les ordinateurs de certains employĂ©s. Et pour approcher lesdits employĂ©s, on leur fait ouvrir des piĂšces jointes par mail, on les envoie cliquer sur des pages web vĂ©rolĂ©es ou on leur met entre les mains une clef USB corrompue. Une fois dans la place, les pirates peuvent tranquillement piller les ressources de l'entreprise attaquĂ©e - pour la plus grande joie d'un concurrent, par exemple - voire prendre le contrĂŽle de ses Ă©quipements. Quitte Ă reprĂ©senter un vĂ©ritable danger, puisqu'ils pourraient ainsi faire dĂ©railler un train, prendre le contrĂŽle d'une voiture autonome, polluer l'approvisionnement d'une ville en eau ou faire sauter une raffinerie. Sans en arriver Ă de telles extrĂ©mitĂ©s, les cybercriminels font de plus en plus chanter leurs victimes en s'introduisant dans leurs ordinateurs pour les bloquer ou en crypter le contenu. Et lĂ , ce ne sont pas seulement des entreprises, mais aussi des particuliers, qui sont victimes de ces "ransomwares", et qui ne peuvent espĂ©rer rĂ©cupĂ©rer leurs donnĂ©es qu'en payant une rançon.
Lasécurité est l'affaire de tous Novembre 18 2014 Selon Rodrigo Jiménez, responsable de la sécurité de l'information chez Necsia, 85% des grandes entreprises souffrent de vulnérabilité et certains d'entre eux ne sont pas conscients de la nécessité de renforcer leurs aspects les plus faibles jusqu'à ce qu'ils subissent une attaque.
La responsabilitĂ© en SST l'affaire de tous! PubliĂ© le 03/10/2017 Voir toutes les infos Tout le monde le sait, mais est-ce que tout le monde le fait? Pour que cela fonctionne vraiment en santĂ©-sĂ©curitĂ©, pour les meilleurs rĂ©sultats, c'est-Ă -dire, le moins dâaccidents possible, voire mĂȘme, zĂ©ro accident, il est essentiel que tout le monde dans lâentreprise prenne ses responsabilitĂ©s. La haute direction doit faire savoir que la SST est une valeur importante. Et elle doit donner les moyens nĂ©cessaires pour le prouver ressources matĂ©rielles et humaines, et temps. Les cadres doivent sâimpliquer dans chacun des outils de prĂ©vention et, surtout, mobiliser leurs travailleurs autour des efforts de prĂ©vention. Les travailleurs, quant Ă eux, doivent adhĂ©rer aux rĂšgles de sĂ©curitĂ©, et mĂȘme, aller au-delĂ en faisant preuve dâinitiatives sĂ©curitaires. Ces exemples, parmi tant dâautres, de prises de responsabilitĂ©s en SST Ă diffĂ©rents niveaux, nous les connaissons tous. Mais est-ce que nous agissons tous de façon responsable? Force est de constater que ce nâest pas toujours le cas! La haute direction doit faire savoir que la SST est une valeur importante. Et elle doit donner les moyens nĂ©cessaires pour le prouver ressources matĂ©rielles et humaines, et temps. Les cadres doivent sâimpliquer dans chacun des outils de prĂ©vention et, surtout, mobiliser leurs travailleurs autour des efforts de prĂ©vention. Les travailleurs, quant Ă eux, doivent adhĂ©rer aux rĂšgles de sĂ©curitĂ©, et mĂȘme, aller au-delĂ en faisant preuve dâinitiatives sĂ©curitaires. Ces exemples, parmi tant dâautres, de prises de responsabilitĂ©s en SST Ă diffĂ©rents niveaux, nous les connaissons tous. Mais est-ce que nous agissons tous de façon responsable? Force est de constater que ce nâest pas toujours le cas! Curieusement, quand ça accroche » en termes de responsabilitĂ©s en SST dans une entreprise, ce nâest pas dĂ» au fait que les acteurs de chaque niveau hiĂ©rarchique nâont aucune idĂ©e des responsabilitĂ©s qui leur incombent. Câest plus un problĂšme de perception. Câest-Ă -dire quâĂ tous les niveaux dans lâentreprise les gens ont tendance Ă dĂ©terminer que câest Ă tel ou tel autre niveau que les rĂ©elles responsabilitĂ©s se trouvent. Ă leur niveau, ce serait moins important⊠Un exemple un dirigeant qui inscrit ses superviseurs dans une formation pour enquĂȘter et analyser les accidents sans toutefois sâassurer que leur charge de travail leur permet de prendre le temps nĂ©cessaire afin de bien effectuer le travail dâenquĂȘte et dâanalyse lorsquâun accident survient. Un autre exemple des superviseurs qui sont persuadĂ©s que la prĂ©vention, câest surtout lâaffaire des travailleurs parce que ce sont eux qui, au final, vont en bĂ©nĂ©ficier le plus en ne se blessant pas. Un dernier exemple un groupe de travailleurs qui sâimplique trĂšs peu en prĂ©vention sous prĂ©texte que câest aux boss » de sâen occuper, parce que câest leur entreprise et que la loi les y oblige. Dans notre cours Formation Ă la supervision, on voit, bien entendu, les responsabilitĂ©s du superviseur, mais aussi que la responsabilitĂ© doit ĂȘtre partagĂ©e en santĂ©-sĂ©curitĂ©. Ă tous les niveaux, on doit mettre lâĂ©paule Ă la roue. Entre autres, parce que câest au niveau du plancher » que se trouvent les risques et les dangers, les rĂšgles doivent y ĂȘtre scrupuleusement respectĂ©es. Lâinformation doit Ă©galement provenir des travailleurs dans les cas oĂč des situations anormales sont rencontrĂ©es ou pour des pistes dâamĂ©lioration. La supervision, quant Ă elle, en sandwich entre le dirigeant et les travailleurs, doit jouer son rĂŽle de transmetteur dans les deux sens. Elle doit aussi sâinvestir dans les outils de prĂ©vention, montrer lâexemple et encadrer les employĂ©s. Le dirigeant, lui, doit dĂ©montrer que la SST ce nâest pas que sur du papier, il doit rendre disponibles les ressources financiĂšres et humaines, et accorder du temps, en vue dâobtenir une performance dont il sera fier, mais aussi, pour dĂ©montrer quâil a Ă cĆur lâintĂ©gritĂ© physique des membres de son personnel. Si votre personnel ne perçoit pas clairement ses responsabilitĂ©s en SST, il importe dâagir positivement en ce sens. Consultez notre programmation de formations, chaque niveau hiĂ©rarchique peut y trouver son compte.
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