Contrairementau cas des congés de longue maladie (CLM), le nombre d’affections ouvrant droit au congé maladie de longue durée (CLD) est limité à cinq : la tuberculose, la maladie mentale, les affections cancéreuses, la poliomyélite, le déficit immunitaire grave et acquis (SIDA). Ce congé de longue durée fait systématiquement suite
Cette question a été résolue Bonjour,J'ai un arrêt de travail initial jusqu'au samedi 23 juin 2018 suite à une fracture de la main consécutive à un accident de sport. Ma question est de savoir si l'on peut anticiper la visite chez le médecin pour prolongation ou non de l'arrêt mon arrêt se terminant un samedi et mon médecin ne travaillant pas ce jour là il faudrait que je le revois avant la fin de mon arrêt ou si je peux le revoir encore le lundi suivant le 25 juin ?Merci par avance Mercedes Mercedes Niveau 0 1 / 100 point 1 question posée 0 réponse publiée 0 meilleure réponse Les meilleures réponses sont les réponses certifiées par un expert ameli ou approuvées par l'auteur de la question. Inscrite le 20/06/2018 Voir le profil Réponse certifiée par un expert ameli Un expert ameli a validé la réponse ci-dessous. Roxane Roxane Niveau 4 5000 / 5000 points Equipe 4185 réponses publiées Téléconseillère bilingue pour l’assurance maladie depuis 2015, j’aime les cactus, ... Voir le profil Ce post vous a-t-il été utile ? 31% des internautes ont trouvé cette réponse utile Autres réponses Elryn Elryn Niveau 4 5000 / 5000 points 2 questions posées 13724 réponses publiées 1468 meilleures réponses Les meilleures réponses sont les réponses certifiées par un expert ameli ou approuvées par l'auteur de la question. Inscrite le 10/08/2017 Voir le profil vous pouvez le revoir avant ou le 25 juinCordialement Breizh Hell Breizh Hell Niveau 4 5000 / 5000 points 0 question posée 246 réponses publiées 40 meilleures réponses Les meilleures réponses sont les réponses certifiées par un expert ameli ou approuvées par l'auteur de la question. Inscrite le 26/04/2018 Voir le profil Bonjour Mercedes,Il serait préférable de le revoir le vendredi 22 juin pour éviter tout les futures prolongation vous pouvez prolonger l'arrêt qqes jours avant la fin, cela ne pose aucun souci pour la Miimiie4429 Miimiie4429 Niveau 0 12 / 100 points 0 question posée 1 réponse publiée 0 meilleure réponse Les meilleures réponses sont les réponses certifiées par un expert ameli ou approuvées par l'auteur de la question. Inscrite le 16/06/2022 Voir le profil Bonjour, à vous tous je me pose une question je suis actuellement en accident de travail mon arrêt de travail se termine le 17 juillet. Mon médecin seras en vacances à partir du 9 juillet la secrétaire m’a mis un rendez-vous le 9 juillet pour une prolongation elle m’a dit que cela ne poserait pas de problème vu que c’est une prolongation j’aimerais avoir des avis je vous remercie pr avance Bonjour Miimiie4429, Je vous invite à faire le point avec votre médecin lors de votre rendez-vous si le 9 juillet il estime qu'il est nécessaire d'établir une prolongation au delà du 17/07/2022, votre caisse primaire d'assurance maladie CPAM enregistrera votre prolongation jusqu'à la date prescrite par votre médecin. Vous pouvez suivre l'enregistrement de vos arrêts de travail depuis la pages "Mes démarches" > "Mes arrêts de travail" depuis votre compte ameli. Je vous souhaite une bonne journée.
Allerchez le médecin en France . Plus ou moins, aller chez le médecin en France est le même qu’aux États-Unis. Vous prenez rendez-vous, vous allez voir le médecin, il vous examine, vous diagnostique, vous donne une ordonnance si nécessaire et vous êtes en route. J’ai dit plus ou moins la même chose. Il y a quelques nuances dont
Lundi matin, il est 10h et l’un de vos salariés ne s’est pas présenté à son poste de travail. Un coup de fil au standard et vous apprenez qu’il a téléphoné pour prévenir qu’il était malade. Mais est-ce suffisant ? Quelles sont les obligations du salarié dans une telle situation ? Que devez-vous faire de votre côté ?Maladie le salarié doit vous informer de son état Lorsque le salarié est malade, et qu’il ne peut donc pas venir travailler, il doit vous prévenir de son absence dans les plus brefs délais. En pratique, il semblerait logique que votre salarié ou l’un de ses proches vous prévienne dès le matin même. Cela évitera à ses collègues de s’inquiéter et vous permettra d’organiser au plus tôt la répartition éventuelle du travail. Mais légalement, le salarié n’y est pas tenu. Le Code du travail ne fixe d’ailleurs aucun délai et c’est généralement la convention collective qui en fixe un. Très souvent, le délai maximum de prévenance est fixé à 48 heures. Il correspond à celui qui s’impose au salarié pour informer la Sécurité sociale de son arrêt de travail. Laissez donc le temps à votre salarié absent de vous informer, d’autant plus que son état de santé peut parfois l’empêcher de vous contacter dès 8h30 le matin une fièvre importante, un rendez-vous chez le médecin, sans parler d’une éventuelle hospitalisation. Au-delà de 48 heures ou du délai plus long éventuellement prévu par la convention collective, vous pouvez adresser un courrier au salarié lui demandant de justifier son absence. Maladie le salarié doit apporter un justificatif de son état de santé Bien évidemment, la maladie ne correspond pas simplement à un gros rhume qui cloue le salarié dans son lit. Elle doit être constatée par un médecin, qui doit établir un certificat médical attestant de la nécessité d’un arrêt du travail. Et ce certificat doit vous être communiqué. A défaut, le salarié devra régulariser son absence, en posant un jour de congé par exemple. Cet arrêt de travail que le salarié doit donc vous envoyer, en principe, dans un délai de 48 heures contient un certain nombre d’informations. Vous pourrez d’abord connaître la durée prévue d’absence du salarié. Le médecin précise la date du début de l’arrêt et la date de reprise du travail. Mais n’oubliez pas que cette dernière n’est qu’indicative et que l’arrêt peut être prolongé si l’état de santé du salarié le nécessite. Vous pourrez également connaître les horaires imposés au salarié par le médecin. Cette information est importante, surtout si vous doutez de la maladie du salarié et que vous souhaitez organiser une contre-visite médicale. En fonction de son état de santé, le médecin peut en effet décider que le salarié est soumis aux horaires de présence à domicile fixés par la loi de 9h à 11h et de 14h à 16h ; n’a pas le droit de quitter son domicile pendant toute la journée ; peut sortir librement. Il doit alors le justifier sur l’arrêt de travail. En revanche, vous ne trouverez, sur le certificat, aucune information relative à la maladie du salarié. Rhume, dépression ou fracture, cette information est couverte par le secret médical et, à moins que le salarié ne vous en informe directement, vous ne pouvez pas en avoir connaissance. A titre d’information, sachez que l’arrêt de travail qui vous est transmis par le salarié est le 3e volet d’un formulaire Cerfa n° 10170*04. Le salarié doit faire parvenir à la caisse d’assurance maladie les deux premiers volets de ce formulaire, afin de pouvoir prétendre au paiement de ses indemnités journalières. Maladie du salarié vous avez, vous aussi, certaines obligations Lorsque le salarié est en arrêt maladie, la Sécurité sociale lui verse des indemnités journalières IJSS, destinées à pallier la perte de revenu. Afin que la Sécurité sociale puisse calculer le montant des IJSS, vous devez établir, dès réception de l’arrêt de travail, une attestation de salaire mentionnant les salaires perçus par le salarié au cours des 3 mois précédant la date initiale d’arrêt de travail. Cette attestation s’établit sur un formulaire spécifique Si vous maintenez tout ou partie du salaire du salarié pendant son arrêt de travail, vous pouvez percevoir les IJSS à sa place. On parle, sur le plan juridique, de subrogation. Pour la mettre en place, n’oubliez pas de remplir le bas du formulaire d’attestation de salaire et de le faire également signer par le salarié. Maladie du salarié que se passe-t-il à la fin de l’arrêt de travail ? La maladie du salarié suspend son contrat de travail, c’est-à-dire qu’il est mis entre parenthèses. A la fin de l’arrêt de travail, la suspension du contrat cesse et le salarié doit reprendre son poste. Vous ne pouvez pas le réintégrer à un autre poste. Aucune visite médicale de reprise n’est nécessaire, sauf en cas d’absences répétées la loi ne précise pas la fréquence de ces répétitions, ou si l’absence a duré au moins 21 jours. Dans ces deux cas, le salarié doit passer une visite médicale dite de reprise » auprès du médecin du travail, qui se prononcera sur son aptitude à reprendre le travail. A l’issue de l’arrêt de travail et si l’état de santé du salarié le nécessite, le médecin traitant ou le médecin du travail peut proposer la mise en place d’un mi-temps thérapeutique, afin d’aménager temporairement la reprise du travail du salarié. Enfin, il est possible qu’à l’issue de la visite de reprise, le médecin du travail diagnostique une inaptitude, partielle ou totale. Une seconde visite, espacée d’au minimum 2 semaines, devra avoir lieu pour confirmer l’inaptitude. Vous devrez alors chercher des solutions de reclassement tenant compte des indications du médecin du travail, puis, si aucun reclassement n’est possible, licencier le salarié une seule visite suffit en cas de danger immédiat pour la santé ou la sécurité du salarié ou celles d’autres personnes. Pour vous aider dans toutes les étapes de la mise en place d’une visite médicale de reprise, et disposer des modèles de courriers à adresser au médecin du travail et au salarié, consultez l’ouvrage Modèles commentés pour la gestion du personnel » des Editions Tissot. En cas de maladie du salarié, ne prenez aucune décision hâtive Le licenciement d’un salarié en raison de son état de santé est interdit. En effet, ceci constitue une mesure discriminatoire. N’agissez pas non plus de manière précipitée en licenciant un salarié qui tarderait, par exemple, à envoyer sa prolongation d’arrêt de travail. Seules les conséquences de la maladie peuvent justifier ultérieurement un licenciement les perturbations qu’elle engendre dans le fonctionnement de l’entreprise et la nécessité de remplacer définitivement le salarié absent. Mais cela ne veut pas dire que tout licenciement est impossible. Vous conservez la possibilité de licencier le salarié pour une autre cause que la maladie faute du salarié, par exemple. AuLuxembourg, le code du travail ne prévoit pas d’heures ou de jours de congé spéciaux pour se rendre à un rendez-vous médical. Si un salarié souhaite se rendre chez un médecin pendant les heures de travail, il doit soit prendre un congé, soit demander l’autorisation à son employeur. Si vous passez par votre employeur, définissez Par Charlotte Beydon le 23 septembre 2020 . Contrôle CPAM en cas d’arrêt maladie Quels sont vos droits et vos devoirs en tant que salarié et les sanctions encourues ? Les arrêts de travail non justifiés représentent une perte importante pour l’Assurance Maladie. En effet, durant un arrêt de travail, la Sécurité sociale verse des indemnités journalières. C’est pourquoi les contrôles d’arrêt maladie sont de plus en plus fréquents. Par conséquent, il est donc crucial pour tous les salariés de connaître leurs droits et leurs obligations en matière d’arrêt de travail. Envoi des documents 48 heures après la prescription à la CPAM et à l’employeur, prolongation établie par le même professionnel de santé, respect des horaires de sortie autorisée… Tout cela est indispensable pour recevoir les indemnités journalières de la Sécurité sociale IJSS, ainsi que l’éventuel maintien de salaire versé par l’employeur. Mais quand vient le jour du contrôle arrêt de travail, à quoi s’attendre ? À l’initiative de la caisse d’Assurance maladie ou de l’employeur, cette visite surprise peut survenir à tout moment pendant l’arrêt maladie, y compris les week-ends et jours fériés. Si le salarié n’est pas à son domicile, s’il refuse d’ouvrir au médecin-contrôleur ou si son état de santé ne justifie pas l’arrêt de travail, alors il encourt des sanctions pécuniaires avec la diminution ou la suppression de ses indemnités. Des recours sont néanmoins possibles par le biais des tribunaux conseil des prud’hommes ou tribunal des Affaires de Sécurité sociale. Pour tout connaître sur les droits et devoirs des salariés en arrêt de travail, sur les indemnités journalières de la Sécurité sociale et le maintien de salaire, ainsi que sur le contrôle arrêt maladie, continuez la lecture de cet article. Sommaire Contrôle CPAM les droits et obligations du salarié Les démarches administratives pour se prémunir en cas de contrôle arrêt maladie Les indemnités journalières Contrôle Sécurité sociale respecter les sorties pendant un arrêt de travail En bref, pour être serein en cas de contrôle d’un arrêt de travail Zoom sur le contrôle arrêt maladie Le contrôle de la Sécurité sociale Le contrôle arrêt de travail par l’employeur Contrôle CPAM les droits et obligations du salarié Pendant son arrêt maladie établi par le médecin, un salarié doit respecter certaines obligations s’il souhaite recevoir des indemnités journalières de la part de la CPAM, voire également de son employeur. Les démarches administratives pour se prémunir en cas de contrôle arrêt maladie Au moment de la prescription de l’arrêt maladie C’est la première étape de tout arrêt de travail la prescription par le médecin. À l’issue de votre consultation, ce dernier vous remettra un document constitué de 3 feuillets Le premier volet doit être envoyé à la CPAM. Il est destiné au médecin-conseil et explicite le motif de l’arrêt maladie. Le deuxième volet est également à transmettre à l’Assurance maladie, bien qu’il soit réservé aux services administratifs. Le troisième volet est à donner à l’employeur. Attention, vous avez 48 heures à compter de votre rendez-vous chez le médecin pour effectuer vos divers envois. Seule exception en cas d’hospitalisation. Si vous dépassez ce délai, la CPAM vous informera une première fois qu’un nouveau retard dans les 2 années suivantes entraînera des sanctions. Si vous n’y prêtez pas attention, vous pourriez voir vos indemnités journalières diminuées de 50% entre la date de l’arrêt de travail et la date d’envoi dudit arrêt. En cas de prolongation Tout arrêt initial de travail peut être prolongé si votre état de santé le nécessite. Toutefois, pour être en règle et continuer de percevoir vos indemnités journalières, il faut un document appelé prolongation d’arrêt de travail. Ce dernier doit être établi par le médecin qui a prescrit l’arrêt initial, mais il existe des exceptions remplaçant du médecin traitant, spécialiste consulté à la demande du médecin traitant, etc.. À l’instar de l’arrêt de travail initial, vous devez transmettre les volets 1 et 2 de votre prolongation à la CPAM le volet 3 à votre employeur le tout dans un délai de 48 heures Les indemnités journalières En France, un salarié en arrêt de travail peut bénéficier d’indemnités journalières de la Sécurité sociale ou IJSS. Cette dernière permet de compenser la perte de rémunération due à son absence sur le lieu de travail. Le montant des IJSS représente 50% du salaire journalier de base c’est-à-dire la moyenne des salaires bruts des 3 derniers mois travaillés ou des 12 derniers mois dans certaines situations dans la limite du plafond mensuel de la Sécurité sociale. Ces IJSS ne sont pas versées immédiatement il existe un délai de carence. Généralement, celui-ci est fixé à 3 jours sauf convention collective plus favorable, ce qui signifie que les 3 premiers jours d’arrêt ne sont pas payés, ni par l’employeur ni par la Sécurité sociale. En plus de ces indemnités journalières versées par l’Assurance maladie, certains salariés peuvent être rémunérés par leur employeur. C’est ce que l’on appelle le maintien de salaire ou indemnité complémentaire légale patronale. Pour en bénéficier, vous devrez respecter un certain nombre de critères avoir au moins 1 an d’ancienneté dans votre entreprise avoir envoyé l’arrêt de travail dans les délais impartis être pris en charge par l’Assurance maladie être soigné en France Tout comme les IJSS, le maintien du salaire est soumis à un délai de carence. Dans ce cas, il est établi à 7 jours. Ainsi, vous pouvez recevoir à la fois des indemnités journalières de la part de la Sécurité sociale à partir du 4e jour d’arrêt et l’indemnité complémentaire légale patronale à partir du 8e jour d’arrêt. Pour bien comprendre les obligations des salariés durant les arrêts de travail et le contrôle arrêt maladie, il est indispensable de se pencher sur les sorties autorisées. Lorsque votre médecin vous prescrit un arrêt de travail, il indique clairement sur la feuille d’arrêt si vous pouvez et quand sortir de votre domicile. Exemple Si vous êtes atteint d’une maladie très contagieuse, vous n’aurez probablement pas le droit d’aller dehors. Au contraire, en cas de dépression par exemple, une sortie en extérieur pourra vous faire le plus grand bien. Tout dépend donc du choix du professionnel de santé c’est lui le seul habilité à vous autoriser ou non le droit de sortie pendant un arrêt maladie. Vous vous retrouverez forcément dans une de ces trois situations L’interdiction de sortie si votre médecin opte pour cette possibilité, vous n’aurez pas le droit de sortir de chez vous, quel que soit le jour ou l’heure y compris les week-ends et jours fériés. Vous pouvez donc être contrôlé à tout moment. L’autorisation de sortie limitée dans ce cas, votre médecin vous permet de sortir de chez vous sans besoin de justificatif, mais seulement durant certaines heures bien précises. Vous devrez ainsi obligatoirement être présent à votre domicile de 9 h à 11 h et de 14 h à 16 h tous les jours y compris les week-ends et jours fériés, sauf si vous devez vous rendre chez votre médecin ou recevoir des soins médicaux. Pendant ces plages horaires, vous pourrez être contrôlé par la CPAM ou votre employeur. Les sorties libres cette situation reste assez exceptionnelle et est réservée à certains cas dépression, burn-out, etc.. Si votre médecin choisit cette option, vous pouvez aller et venir comme vous le souhaitez, sans aucune contrainte d’horaires. Si l’Assurance maladie ou votre employeur veulent effectuer un contrôle pendant votre arrêt maladie, vous serez notifié du jour et de l’heure de la visite à l’avance. Tous les salariés sont soumis à ces autorisations de sortie, même les femmes enceintes en arrêt pour grossesse pathologique. Bon à savoir Si vous désirez vous absenter durant plusieurs jours de votre domicile même si vous bénéficiez des sorties libres, il est obligatoire de prévenir la CPAM et votre employeur et de leur fournir votre adresse temporaire. Mais attention, cela ne veut pas pour autant dire que vous pouvez partir en vacances pendant votre arrêt de travail ! En effet, dès lors que vous souhaitez sortir de votre département, vous devez en faire la demande spécifique auprès de l’Assurance maladie. Cette dernière peut ensuite la refuser ou la valider. Respecter les règles des autorisations de sortie vous garantit de ne pas subir de sanctions diminution ou suppression des IJSS ou du maintien de salaire en cas de contrôle durant votre arrêt maladie. En bref, pour être serein en cas de contrôle d’un arrêt de travail Un salarié arrêté pour maladie peut continuer à percevoir une rémunération après un délai de carence. Cette dernière se compose des indemnités journalières de la Sécurité sociale, ainsi que, dans certains cas, de l’indemnité complémentaire légale patronale. Mais pour être en règle, il est indispensable de se plier à certaines obligations Envoyer les documents arrêt initial de travail, prolongation dans les délais impartis à la CPAM et à l’employeur Se soumettre aux contrôles organisés par la Sécurité sociale ou l’employeur Respecter les heures de sorties autorisées par le médecin qui a prescrit l’arrêt Ne pas quitter son domicile et/ou son département sans avoir reçu l’accord de la caisse d’assurance maladie Dans le cas contraire, des sanctions et pénalités sont prévues. Ces dernières sont détaillées dans la suite de l’article. Le contrôle arrêt maladie est inopiné, c’est-à-dire que vous ne serez pas prévenu sauf si vous n’avez pas de restrictions de sortie. Cette visite se fera bien évidemment en dehors des heures de sortie autorisées, n’importe quel jour de la semaine, même les samedis, dimanches et jours fériés. Elle peut être à l’initiative de l’Assurance maladie ou de l’employeur. À savoir la personne chargée du contrôle se rend à l’adresse indiquée sur l’arrêt de travail envoyé. Si cette dernière est incorrecte ou incomplète, c’est vous qui êtes en tort. Il est donc capital de bien vérifier les coordonnées inscrites sur ce document pour ne pas avoir de mauvaises surprises. Le contrôle CPAM arrêt maladie a deux objectifs Vérifier que l’assuré respecte les heures d’interdiction de sortie Vérifier que l’état de santé de l’assuré justifie un arrêt de travail Comme dit précédemment, ce contrôle est inopiné l’Assurance maladie ne vous préviendra pas. Le médecin-contrôleur se rendra donc directement chez vous sans préavis. Si vous n’êtes pas à votre domicile ou si vous refusez d’ouvrir au professionnel, le médecin-contrôleur laissera un avis de passage dans votre boîte aux lettres. La CPAM prendra ensuite le relai pour vous notifier par courrier des sanctions prises à votre encontre. Généralement, ces dernières sont d’ordre pécuniaire vos IJSS peuvent être réduites, voire supprimées à compter de la date du contrôle. Bon à savoir La diminution ou la suppression des indemnités journalières n’est jamais rétroactive. En revanche, si le médecin-contrôleur estime que votre arrêt de travail n’est pas justifié, les choses sont différentes. En effet, dans ce cas particulier, il est possible que vous soyez convoqué par la CPAM pour une contre-visite médicale. Si à l’issue de ce rendez-vous, le médecin-contrôleur confirme la non-validité de l’arrêt, vous en êtes immédiatement informé. Le professionnel de santé vous donnera aussi une date de reprise du travail. Dans le même temps, la caisse d’Assurance maladie avertira votre médecin traitant et votre employeur. La suspension de vos IJSS est généralement effective, mais vous recevrez tout de même un courrier de la CPAM vous rappelant cette sanction, ainsi que votre date de reprise. Une copie de cette lettre sera adressée à votre employeur il n’est pas rare dans ces cas-là que celui-ci choisisse également de geler le versement de l’indemnité complémentaire légale patronale. Bien sûr, il existe des recours contre de telles sanctions demander une nouvelle expertise médicale à la CPAM saisir la Commission de Recours Amiable CRA de la CPAM saisir le Tribunal des Affaires de Sécurité sociale TASS Bon à savoir Si vous êtes de nouveau en arrêt maladie dans les 10 jours qui suivent la suspension de vos indemnités journalières, vous pourrez malgré tout percevoir de nouvelles IJSS. Seule condition le service de contrôle médical de la CPAM doit vous donner un avis favorable. Le contrôle arrêt de travail par l’employeur Si vous recevez l’indemnité complémentaire légale patronale ou maintien de salaire et que vous vivez hors Alsace-Moselle, alors votre employeur a tout à fait le droit de réaliser un contrôle arrêt maladie. Cela peut notamment lui permettre de Vérifier que vous respectez les interdictions de sortie S’assurer que votre arrêt de travail prescrit et sa durée est justifié par votre état de santé Pour ce faire, il sous-traite cette tâche à l’organisme spécialisé ou le médecin indépendant de son choix. Bon à savoir Votre employeur n’a pas le droit de faire le contrôle arrêt maladie lui-même ou d’envoyer un autre salarié. À l’instar de la visite initiée par la Sécurité sociale, le contrôle par l’employeur est inopiné ce dernier n’est donc pas tenu de vous avertir de la date et de l’heure dudit contrôle. Le jour J, trois situations sont possibles Le médecin-contrôleur estime que l’arrêt de travail est justifié vous êtes en règle et par conséquent, continuerez à percevoir vos indemnités complémentaires. Le médecin-contrôleur estime que votre état de santé ne justifie pas un arrêt de travail l’agent établit un compte-rendu au service du contrôle médical de la caisse d’Assurance Maladie. Le médecin-contrôleur ne peut pas vous examiner que vous ayez refusé d’ouvrir ou que vous ne soyez pas chez vous, les conséquences sont identiques. Votre employeur peut geler le versement du maintien de salaire à compter de la date de la visite. Le professionnel de santé, quant à lui, prévient la CPAM de la situation. Une fois averti, le service du contrôle médical de la CPAM a deux possibilités Annuler immédiatement le versement des IJSS à partir de la date du contrôle arrêt maladie. Organiser une contre-visite médicale. À l’issue de ce nouvel examen, si le médecin-conseil confirme la non-justification de l’arrêt de travail, il vous en informera tout de suite et vous indiquera une date de reprise du travail. À compter de ce jour, vous ne percevrez plus aucune indemnité de la part de la Sécurité sociale. Bon à savoir Même si votre arrêt de travail n’est pas justifié, votre employeur n’a ni le droit de vous licencier ni le droit de vous imposer de reprendre votre poste avant la fin fixée par l’arrêt. Si vous estimez que les conclusions du médecin-contrôleur ne sont pas justifiées, vous avez un recours possible saisir le conseil des prud’hommes. le forumUne question à poser ? Un problème à soulever ? Toute une communauté à votre écoute ... ❓Quelles sont les obligations à respecter en cas de contrôle lors d’un arrêt maladie ? Lors d’un arrêt de travail, le salarié est tenu de respecter certaines obligations afin de pouvoir toucher ses indemnités journalières Envoyer l’arrêt maladie à la CPAM et à son employeur Respecter les horaires de sorties stipuler par le médecin Lire la suite 🗓️Est-on prévenu en cas de contrôle d’un arrêt de travail ? Non, ce contrôle se passe de manière inopinée, mais ne peut avoir lieu durant vos heures d’autorisation de sortie. Notez également qu’il peut se dérouler le samedi, dimanche et jour férié Lire la suite 👨‍⚕️Comment se passe un contrôle de la Sécurité sociale ? Si vous êtes en arrêt maladie, la CPAM peut envoyer un médecin-contrôleur à votre domicile afin qu’il vérifie que votre état de santé justifie votre arrêt de travail Lire la suite 📝 L’employeur peut-il être à l’initiative d’un contrôle arrêt maladie ? Oui, votre employeur peut mandater un médecin indépendant pour un contrôle d’un arrêt de travail. ce médecin remet ces conclusions à l’employeur ainsi qu’à la Sécurité sociale Lire la suite Crédit photo © StockUnlimited Diplômée dans le marketing et la communication, ancienne sophrologue et aujourd’hui rédactrice web, j’essaie ainsi de vous apporter des réponses claires, précises et complètes à toutes vos interrogations.
C’est dans la culture en Belgique, le belge se rend chez son médecin quand il n’est pas bien. Il n’imagine pas le système de santé pour l’aider à rester en bonne santé. Pour changer cela, c’est une question d’éducation et il faudrait mettre en place toute une série de recommandations et d’accessibilité de la première ligne des médecins traitants", explique
En collaboration avecMatthieu BABIN,Avocat, cabinet Capstan Le Code du travail prévoit que tout salarié bénéficie d’un examen médical à la demande de son employeur ». Indépendamment des visites médicales requises par les textes visite d’embauche, visite périodique, reprise après absence pour maladie de 21 jours ou plus, etc., y compris donc dans l’intervalle entre deux visites périodiques, vous pouvez prendre l’initiative d’une visite médicale. Une telle initiative peut notamment être utile si vous soupçonnez que le salarié présente des problèmes de santé qui affectent sa capacité à assurer son poste et/ou le rendent dangereux pour son entourage. Elle est même obligatoire si le médecin du travail a, dans un avis précédent, préconisé une visite médicale en cas de survenance d’un événement précis, tel que des troubles du comportement du salarié. Ainsi, par exemple, avant de licencier pour insuffisance professionnelle un salarié qui se plaint ouvertement de problèmes de santé, il est recommandé de consulter préalablement le médecin quant à l’aptitude réelle de l’intéressé à occuper son poste… La demande peut être faite, par tout moyen, auprès du service médical. Il peut être utile d’écrire au médecin du travail lui-même afin de l’informer du motif de la demande. Le salarié ne peut pas se soustraire à l’examen médical que vous aurez sollicité, sauf motif légitime exemple indisponibilité due à un arrêt de travail. Le temps nécessaire à l’examen médical est pris sur les heures de travail du salarié, sans retenue de salaire, ou rémunéré comme temps de travail normal lorsque l’examen ne peut pas avoir lieu pendant les heures de travail. La visite organisée à votre demande doit donner lieu à l’établissement d’une fiche d’aptitude par le médecin du travail. Si le salarié est déclaré inapte à son poste, les possibilités de le licencier sont alors strictement encadrées par des règles spécifiques. Références C. trav., art. R. 4624–18, R. 4624–28 et D. 4624–47 ; Cass. soc., 14 juin 2007, n° 06– ; Cass. soc. 19 décembre 2007, n° 06–43918
Lesformalités à effectuer par le patient. Le patient adresse les volets 1 et 2 du certificat à sa caisse d'assurance maladie, accompagnés de sa déclaration de maladie professionnelle (S6100). Il conserve le volet 3 qu'il devra présenter lors de chaque consultation médicale ultérieure.

Un dispositif d’indemnisation des arrêts de travail dérogatoires a été créé dans le cadre de la crise sanitaire liée au Covid-19. Les démarches et les conditions permettant d’être pris en charge n’obéissent pas aux règles habituelles de l’arrêt de travail. Les professionnels de santé ne doivent pas prescrire d’arrêt de travail dans le cadre d’un premier arrêt de travail pour Covid-19. Ils peuvent uniquement prescrire une prolongation d’un arrêt de travail, lorsque la situation médicale du patient le nécessite. Comment le patient peut-il obtenir un arrêt de travail initial pour Covid-19 ? Le site internet permet aux patients qui doivent s’isoler parce qu’ils sont atteints du Covid-19 de saisir un arrêt de travail en ligne. Grâce à cette procédure dérogatoire, ils bénéficient d’un arrêt de travail sans délai de carence. Quelles conséquences si le médecin prescrit un arrêt de travail initial pour Covid-19 ? La saisie par un professionnel de santé d’un premier arrêt de travail pour Covid-19 pénalise le patient si la demande n’a pas été effectuée sur le site alors les jours de carence sont appliqués au patient ; si la demande a été effectuée à la fois par le patient sur le site et par une prescription du médecin, alors cette double saisie de l’arrêt ralentit le traitement de la demande par l’Assurance Maladie régularisation manuelle du dossier nécessaire et allonge le délai de paiement des indemnités journalières. Comment aider les patients ? Le médecin a un rôle essentiel pour expliquer les règles sanitaires à suivre, notamment l’isolement. Il doit orienter son patient vers le service pour faire sa demande d’arrêt de travail dérogatoire.

Bonjourje suis actuellement en prolongation d'arrêt de travail jusqu'au 27/05 inclus pour sciatique à une irm le 31/05. A l'heure actuelle je ne suis pas capable de reprendre mon travail cependant mon médecin traitant celui qui m'a prescrit mon arrêt initial et de prolongationest en congé pdt 3 semainesqui peut donc me prescrire une prolongation? Un salarié en arrêt maladie doit vous informer rapidement de sa situation. En effet, une absence injustifiée, selon les circonstances, peut justifier un licenciement pour faute grave. Mais en cas de prolongation d’un arrêt de travail, les conséquences sont différentes…Faute grave définition Selon la jurisprudence, la faute grave est d’une importance telle qu’elle rend impossible le maintien du salarié dans l’entreprise. Arrêt maladie délai pour informer l’employeur Un salarié en arrêt maladie doit informer son employeur de son absence. Le Code du travail ne fixe aucun délai. Ce dernier est généralement précisé par les conventions collectives, le règlement intérieur, ou les usages de l’entreprise. Il est en général de 48 heures. Vous voulez plus d’information sur la jurisprudence arrêt maladie », les Éditions Tissot vous conseillent leur nouvel ouvrage Dictionnaire droit du travail et sa jurisprudence commentée ». Selon la situation, l’employeur peut sanctionner le salarié qui ne justifie pas son absence. Cela peut aller jusqu’à un licenciement pour faute grave. N’oubliez pas qu’à compter du 1er décembre 2010, le calcul des indemnités journalières sera modifié. Cela aura des conséquences en cas de maintien de salaire. Pour en savoir plus, consultez l’article Maladie, maternité, AT/MP calcul des indemnités journalières modifié. Prolongation de l’arrêt maladie En cas de prolongation d’un arrêt maladie, le salarié ne commet pas une faute grave s’il ne vous informe pas de cette situation. La Cour de cassation vient de rappeler dans un arrêt du 26 octobre 2010 que si l’employeur est informé de l’arrêt de travail initial, la seule absence de justification de la prolongation de l’arrêt ne constitue pas une faute grave. Sachez que la seule absence de justification de la prolongation ne constitue pas une faute grave et ce, même si l’employeur a demandé, à plusieurs reprises, au salarié de justifier son absence. Isabelle Vénuat Cour de cassation, chambre sociale, 26 octobre 2010, n° 09–65020 l’absence d’information d’une prolongation d’un arrêt maladie ne justifie pas un licenciement pour faute grave . 71 664 463 40 720 688 158 348

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