Etretrop gentil, trop bienveillant et trop attentionnĂ© sont des choses qui existent bel et bien. Pour surmonter la dĂ©pression vous devez arrĂȘter de vous courber pour gagner
Faire preuve de gentillesse de façon sincĂšre est beaucoup plus compliquĂ© que de le faire en prĂ©servant avant tout son propre intĂ©rĂȘt. Il arrive souvent qu’on colle l’étiquette de “personne intĂ©ressĂ©e” Ă  quelqu’un qu’on soupçonne d’agir en faveur d’une cause qui pourra lui ĂȘtre bĂ©nĂ©fique sur le plan intĂ©rĂȘt peut tout de mĂȘme sembler lĂ©gitime, mĂȘme s’il est mal considĂ©rĂ© par un Ă©lĂ©ment diffĂ©renciateur accuse implicitement la personne â€œĂ©tiquetĂ©e” de se rallier Ă  une cause quand elle y voit un avantage, mais aussi de le faire seulement quand il y en a type de comportement, dont on se rend compte gĂ©nĂ©ralement tardivement, tient plus de la ruse ou de l’égoĂŻsme que de la gentillesse, de la solidaritĂ© ou du gentil et ĂȘtre malin sont deux choses diffĂ©rentes, mais dans certains contextes, nous confondons les deux. Comme on l’a dit, on peut dissimuler le fait d’ĂȘtre malin en se montrant gentil, et tromper les quand cela arrive, l’autre personne peut ressentir de la dĂ©ception et de la tristesse car elle avait cru en la bonne foi de l’autre, qui Ă©tait cĂŽtĂ© Ă©goĂŻste de celui qui est gentil par intĂ©rĂȘtEn poursuivant dans notre dĂ©monstration, on remarquera qu’au moment oĂč quelqu’un nous aide, on prĂ©fĂšre penser qu’il le fait parce qu’il se soucie vraiment de ce dont on a quand on dĂ©couvre que son geste Ă©tait motivĂ© par un intĂ©rĂȘt particulier, notre reconnaissance disparaĂźt immĂ©diatement, mĂȘme si le bĂ©nĂ©fice net produit dans les deux cas reste le prĂ©judice survient quand nous nous rendons compte des vĂ©ritables motivations du prĂ©tendu acte de derriĂšre le geste et les stratĂ©gies employĂ©es pour obtenir quelque chose, on y voit un bĂ©nĂ©fice pour soi-mĂȘme, c’est qu’on agit probablement motivĂ© par notre propre intĂ©rĂȘt, et non par ce sens, celui qui et gentil par pure stratĂ©gie possĂšde un certain cĂŽtĂ© Ă©goĂŻste, car sa propre personne et ses objectifs sont au centre de ce qu’il et si bien que son Ă©ventuel altruisme et son souci des autres restent au second plan, comme nous allons le dans le tempĂ©rament du gentilSi le cĂŽtĂ© face d’une piĂšce de monnaie est la ruse teintĂ©e d’égoĂŻsme, le cĂŽtĂ© face est justement l’ la nuance essentielle qui dĂ©finit le gentil, au-delĂ  de tout autre chose. La personne altruiste se consacre aux autres, s’intĂ©resse Ă  eux et est, avant tout, engagĂ©e et celui qui est gentil et qui le prouve dans ses actes ne cherche jamais Ă  blesser personne et renonce toujours Ă  son propre avantage si celui-ci peut nuire aux recherche en permanence l’intĂ©rĂȘt des autres, sans rĂ©flĂ©chir Ă  ce qu’il pourrait obtenir en retour en faisant le bien sans distinction d’aucune propre est bien sĂ»r indispensable, mais une personne altruiste sait ne pas dĂ©passer ses effet, il ne s’agit pas de montrer un manque d’intĂ©rĂȘt envers soi-mĂȘme, mais de comprendre que la gentillesse dĂ©finit un acte libre et volontaire visant Ă  aider les de gentillesse, pas de ruseNous pouvons dĂ©finir l’aide intĂ©ressĂ©e comme l’habiletĂ© trompeuse pour parvenir Ă  n’importe quelle fin. En d’autres termes, l’intĂ©rĂȘt n’est pas mauvais parce qu’il nous fait agir. Ce qui n’est pas correct, c’est d’utiliser cette action pour manipuler et se servir des les qualitĂ©s d’une personne gentille, on rĂ©pertorie celles que l’on a citĂ©es, et on peut souligner ce qu’il fait de maniĂšre exemple, quelqu’un de bon est gentil avec les personnes dont il a besoin et avec les autres, il rend des services Ă  celles qui lui en ont rendu et Ă  celles Ă  qui il ne doit rien, et il cĂšde sa place dans la file d’attente Ă  une personne qui est pressĂ©e sans rien attendre en fin de compte, il ne faut pas oublier qu’en faisant preuve de gentillesse de façon volontaire et dĂ©sintĂ©ressĂ©e, nous transmettons des valeurs d’empathie et d’humanitĂ©, qui font naĂźtre un sentiment de satisfaction totale chez celui qui la produit.“Seuls les bons sentiments peuvent nous unir; l’intĂ©rĂȘt n’a jamais créé d’unions durables.” Jaime pas l'hypocrisie, j'essai d'ĂȘtre rĂ©aliste, de voir les choses telles qu'elles le sont et, plus je repense aux remarques, actions de certaines personnes et plus leur attitude me dĂ©goute et moins ça me donne envie de connaĂźtre d'autres personnes !!! je me dis que si 1 personne peut ĂȘtre comme ça,les autres personnes aussi ! (je sais qu'il faut pas mettre tout le Le silence est une forme de communication complexe avec laquelle il peut ĂȘtre difficile de DÉC. 2018 DerniĂšre modification 30 OCT. 2019 Lecture min. Face au silence de l'autre, il n'est pas toujours facile d'avoir la rĂ©action adĂ©quate. Signe de douleur, de refus, il peut aussi ĂȘtre un signe de bien-ĂȘtre. DĂ©couvrez ce que signifient les silences de l'autre. Que signifie le silence ? VoilĂ  une question complexe ! Selon les personnes et les situations, le silence peut vouloir dire Ă©normĂ©ment de choses. En couple, si un membre a tendance Ă  ĂȘtre silencieux, il vous faudra comprendre mieux son caractĂšre afin de dĂ©couvrir ce qui se cache sous ses silences et d'apprendre Ă  gĂ©rer la situation comme il faut. Contrairement aux idĂ©es reçues, le silence est bien une forme de communication ! Mais comme son sens est trĂšs profond et variable, on ne l'interprĂšte pas toujours comme il faut. Apaisement et bien-ĂȘtre le silence peut ĂȘtre une marque de sĂ©rĂ©nitĂ©, il est nĂ©cessaire pour soi-mĂȘme ou en couple, permettant de profiter de l'indicible, de l'inaudible. De la mĂȘme façon que l'on se tait devant un beau paysage, on peut avoir besoin de se taire dans certaines situations particuliĂšrement bienheureuses. Mal-ĂȘtre et dĂ©tresse on peut utiliser le silence lorsqu'on refuse de communiquer verbalement ou que l'on n'y parvient pas, mais ce silence ne doit pas dĂ©sĂ©quilibrer la relation. L'interlocuteurice doit dĂ©coder la communication non verbale pour comprendre ce que signifie ce silence. Pourquoi utilise-t-on le silence ? Dans une relation, quelle qu'elle soit, le silence est souvent une autre façon de communiquer lorsque le ressenti est difficile Ă  exprimer, et ce qu'il s'agisse d'un moment de bien-ĂȘtre ou de mal-ĂȘtre. Il peut aussi ĂȘtre utilisĂ© quand on a peur d'ĂȘtre incomprise, et ainsi Ă©viter tout malentendu. Lors d'un conflit, le silence est aussi une forme d'attaque on refuse de s'exprimer pour dĂ©stabiliser l'autre, parfois pour ĂȘtre certaine que ses mots ne seront pas utilisĂ©s contre soi, ou tout simplement car on ne souhaite pas se laisser envahir par les Ă©motions en parlant le silence devient alors la forme de communication la plus rationnelle. Comment rĂ©agir face au silence de l'autre ? Pas Ă©vident de rĂ©agir face au silence de l'autre selon nos caractĂšre et notre Ă©tat d'esprit, ce silence peut vite nous faire sortir de nos gonds ! Or, nous devons apprendre Ă  respecter le silence, Ă  comprendre qu'il s'agit d'un mode de communication qui va au-delĂ  des mots. Dans une relation affective, respecter le silence de l'autre est parfois trĂšs complexe on connaĂźt bien la personne, on sait qu'on peut se parler, et on ne comprend pas pourquoi elle se mure tout Ă  coup dans le silence. Il est possible que vous soyez dĂ©stabilisĂ©e par ce silence, mais vous devez apprendre Ă  le respecter, de la mĂȘme façon que vous respecteriez la parole. Lorsque votre interlocuteur ou interlocutrice dĂ©cide de se taire, ne prenez pas cela comme un affront, mais comme une expression prĂ©cisez-lui que vous en avez conscience en lui disant "je vois que tu n'as pas envie de parler, donc je n'insisterai pas". N'oubliez pas de lui dire que vous ĂȘtes toujours prĂ©sente si elle souhaite vous parler, mais n'insistez pas pour qu'il ou elle vous parle Ă  tout prix, vous ne feriez que renforcer la tension. Comment gĂ©rer le silence en couple ? Dans une relation, notamment amoureuse, le silence face Ă  une demande d'explication est la preuve qu'il se passe quelque chose. Le risque est alors que le silence parasite la relation d'un cĂŽtĂ©, l'une des partenaires forcera pour avoir les explications qui lui sont nĂ©cessaires, alors que la personne mutique se refusera Ă  ouvrir la bouche. Ce type de situation est trĂšs douloureux pour chaque partenaire, mais ici encore, nous vous conseillons de ne pas insister et de prĂ©ciser Ă  celui ou celle qui ne souhaite pas parler que vous ĂȘtes lĂ  si nĂ©cessaire, ou que vous pouvez vous tourner vers une thĂ©rapeute de couple qui saura mieux prendre en charge ce type de situation. Le silence est douloureux pour chacune pour le ou la mutique, c'est une façon de se protĂ©ger ; pour l'autre, c'est comme une trahison, un manque de confiance. Lorsque le silence se fait trop prĂ©sent et que vous sentez qu'il pourrait dĂ©river sur une dispute, prĂ©fĂ©rez vous taire Ă  votre tour et vous Ă©loigner si nĂ©cessaire. Si le silence s'installe dans la relation et commence Ă  empĂȘcher son bon fonctionnement, soyez prĂ©sent et expliquez Ă  l'autre que son silence vous inquiĂšte. Expliquez-lui que vous ressentez son silence comme une fuite, et que vous ne pouvez pas rechercher par vous-mĂȘme les explications manquantes, mais surtout que cette forme de non-explication est en train de briser la confiance entre vous. Photos Shutterstock Si vous sentez que le silence devient trop pesant et empĂȘche votre relation, n'hĂ©sitez pas Ă  consulter une thĂ©rapeute de couple. Les informations publiĂ©es sur ne se substituent en aucun cas Ă  la relation entre le patient et son psychologue. ne fait l'apologie d'aucun traitement spĂ©cifique, produit commercial ou service.
Donc voici les raisons pour lesquelles j’ai personnellement cessĂ© d’aider les gens, et je vous recommande d’en faire autant: 1. ArrĂȘtez d’aider les personnes qui ne mĂ©ritent pas votre aide. Cela n’est pas Ă©vident. On nous a appris qu’aider les gens est la meilleure chose Ă  faire.
Sommaire Le comportement du passif agressifPourquoi adopter un comportement passif-agressif ?Que faire face Ă  une personne passive-agressive ?Dans la famille des personnalitĂ©s toxiques, je demande le passif-agressif ! Difficiles Ă  cerner car pleines de contradictions, les personnes passives agressives sont toxiques pour les autres. Comment se comportent les passifs-agressifs ? Que cache l’agressivitĂ© passive ? Que faire face Ă  des comportements passifs-agressifs ? comportement du passif agressifL’expression “passif-agressif” a Ă©tĂ© inventĂ©e lors de la Seconde Guerre mondiale par le psychiatre amĂ©ricain, le colonel Menninger. Il s’était aperçu que certains soldats refusaient d’obĂ©ir aux ordres mais ne le manifestaient pas par les mots ou la colĂšre. A la place, ils affichaient des comportements passifs pour faire passer leur message procrastination, dĂ©motivation, inefficacité  Ces soldats n’avaient pas montrĂ© leur volontĂ© de dire “non” de façon explicite. C’est ce qu’on appelle l’insoumission masquĂ©e. D’abord rĂ©pertoriĂ©s comme un trouble de la personnalitĂ© dans le DSM Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, les troubles passifs-agressifs ont Ă©tĂ© retirĂ©s du Manuel en 1994. Mais il n’en reste pas moins que ces personnalitĂ©s peuvent ĂȘtre Ă  l’origine de problĂšmes relationnels majeurs au travail, en amour, en famille ou en amitiĂ©, comme n’importe quel autre trouble de la personnalitĂ©. En effet, face Ă  un passif-agressif qui dit “oui” mais qui en rĂ©alitĂ© pense “non”, on ne sait pas comment rĂ©agir. Refusant toujours de se soumettre Ă  l’autoritĂ© mais sans le dire clairement, les personnes passives agressives provoquent la colĂšre et l’incomprĂ©hension chez leurs interlocuteurs. A ce refus d’obĂ©ir dissimulĂ©, s’ajoutent Le dĂ©ni. Les passifs-agressifs ne se rendent pas compte de leur mensonges. La rĂ©sistance au victimisation. Le sentiment de critiques envers les passivitĂ© sociale. Pourquoi adopter un comportement passif-agressif ?On ne naĂźt pas passif-agressif, on le devient. Il faut distinguer les comportements passifs-agressifs auxquels on peut tous avoir recours dans certaines situations, des personnalitĂ© passives agressives, qui elles, le sont en permanence car elles refoulent des problĂšmes psychologiques plus profonds. Ainsi, plusieurs facteurs peuvent conduire Ă  l’agressivitĂ© passive La peur du peur du changement. Celui-ci impose de nouvelles rĂšgles auxquelles le passif-agressif devra se soumettre. Un manque d’estime de soi et de confiance en soi qui se manifeste par une susceptibilitĂ© accrue. D’oĂč la volontĂ© de ne pas aller Ă  la confrontation pour Ă©viter toute grandi au sein d’une famille qui a manquĂ© d’autoritĂ© et donc de limites ou au contraire dans une famille oĂč l’expression de la colĂšre et de la frustration n’était pas permise, Ă  cause d’une figure extrĂȘmement autoritaire. La paranoĂŻa. Le sentiment d’ĂȘtre toujours attaquĂ© par les autres peut expliquer ce mĂ©canisme de dĂ©fense systĂ©matique faire face Ă  une personne passive-agressive ?La meilleure façon d’interagir avec un passif-agressif est d’y aller avec des pincettes
 Plus vous vous montrez autoritaire et insistant avec lui, moins il travail, essayez autant que possible de ne pas vexer ou froisser un collĂšgue passif-agressif car celui-ci, contrairement Ă  vous, aura beaucoup de mal Ă  le supporter et en rĂ©ponse, mettra de la mauvaise volontĂ© Ă  travailler avec vous. Pour Christophe AndrĂ©, psychiatre et auteur du livre “Je rĂ©siste aux personnalitĂ©s toxiques et autres casse-pieds”, il est prĂ©fĂ©rable, avec le passif-agressif, de “toujours respecter les formes, le solliciter pour chaque dĂ©cision ou chaque conseil”. Le fait de se sentir utile va lui redonner confiance en lui. Aussi, plutĂŽt que de le laisser ruminer et se plaindre dans son coin, mieux vaut “l’inciter Ă  signaler ce qui ne va pas”. Les personnes passives-agressives ont besoin qu’on les rassure et qu’on leur apprenne Ă  exprimer leurs besoins, leur colĂšre et leur frustration. Pour autant, ne vous laissez pas faire face Ă  ses refus d’obĂ©ir. Exigez de cette personne un minimum de respect et faites lui comprendre que son comportement passif-agressif est problĂ©matique dans ses relations avec les autres. Souvent, les personnes passives-agressives ne se rendent pas compte qu’elles le sont, jusqu’au jour oĂč elles s’aperçoivent que leurs relations professionnelles, amoureuses, amicales ou familiales sont chaotiques et qu’elles pourraient bien y ĂȘtre pour quelque chose puisque les mĂȘmes schĂ©mas destructeurs se rĂ©pĂštent dans leur vie. Dans ce cas, l’aide d’un spĂ©cialiste peut ĂȘtre envisagĂ©e et utile pour se dĂ©faire de ces comportements trop article vous-a-t-il Ă©tĂ© utile ?À lire aussi
Onretrouve ce type de comportement dans une relation Ă  distance ou une relation adultĂšre par exemple. L’ ex culpabilise et prĂ©fĂšre couper les ponts plutĂŽt que d’ĂȘtre constamment exposĂ© au dĂ©sir, Ă  la joie des retrouvailles puis au dĂ©chirement de la sĂ©paration. Pour se protĂ©ger, l’ ex amoureux est capable de couper tout

Sommaire Comment dĂ©finir une blessure de rejet ?Comment savoir si on souffre d’une blessure de rejet ?Comment guĂ©rir la blessure de rejet ?Comment dĂ©finir une blessure de rejet ?J’ai toujours eu peur de ne pas ĂȘtre Ă  la hauteur et d’ĂȘtre rejetĂ© par les autres. La blessure de rejet est dĂ©crite, par Lise Bourbeau dans son livre “Les cinq blessures qui vous empĂȘchent d'ĂȘtre soi-mĂȘme”, comme un sentiment, fondĂ© ou imaginaire, d’avoir Ă©tĂ© repoussĂ©e et non dĂ©sirĂ©e par l’autre. 💔 À l’origine, ce sont donc nos sentiments qui subissent un choc Ă©motionnel et il peut ĂȘtre plus ou moins forts suivant diffĂ©rents paramĂštres personnalitĂ©, Ăąge, contexte
NĂ©anmoins, ce qui caractĂ©rise la blessure de rejet, c’est la souffrance sur le long terme. On a l’impression de vivre des situations de rejet Ă  rĂ©pĂ©tition au quotidien. Bien sĂ»r, lorsqu’on se dispute avec une personne que l’on aime et qu’on angoisse, on ne va pas se dire “ah tiens, c’est ma blessure de rejet qui s’active !”. La plupart du temps, elle reste refoulĂ©e et inconsciente et elle vient de notre aimerez 👉 Les 5 blessures de l'Ăąme tout savoir pour ne plus raisons de ce sentimentJe sais que j’ai Ă©tĂ© un bĂ©bĂ© surprise, je n’ai pas Ă©tĂ© attendue par mes parents. Si j’en parle, c’est parce que ça peut ĂȘtre l’une des causes de la blessure de rejet. Tout comme le fait d’ĂȘtre nĂ©e fille alors que les parents voulaient un garçon ou inversement... Il y a tout un tas d’autres raisons, qui prennent place dans l’enfance đŸ‘¶. Effectivement, c’est Ă  ce moment-lĂ  qu’on va acquĂ©rir de la confiance en soi et qu’on va avoir un environnement social dĂ©terminant. Cependant, si l’enfant sent un rejet, conscient ou non, des parents, une faille Ă©motionnelle va se crĂ©er.👉 La blessure de rejet a souvent un lien avec la phase oĂč l’enfant prend conscience que sa mĂšre et lui ne font pas qu’un, elle est appelĂ©e l’angoisse de facteurs qui renforcent la blessureOn ne vit pas toutes les blessures de l’enfance de la mĂȘme maniĂšre. Certaines arrivent parfaitement Ă  les maĂźtriser quand d’autres les refoulent. Si la cicatrisation ne parvient pas Ă  se faire, c’est parce qu’il faut prendre en compte d’autres facteurs L’hypersensibilitĂ© si on est hypersensible ou qu’on prĂ©sente des troubles violence si on a subi de la maltraitance ou de la nĂ©gligence, en particulier pendant l’ rĂ©currence si on vit plusieurs situations de rejet comme des ruptures amoureuses brutales, ou mĂȘme degrĂ© d’affection s’il s’agit d’une figure d’attachement comme la mĂšre ou le pĂšre, la famille ou une personne trĂšs proche, le sentiment de rejet sera vĂ©cu plus si on est pleinement investi par la relation, qu’elle occupe tout notre espace savoir si on souffre d’une blessure de rejet ?Deux types de comportements peuvent nous aider Ă  comprendre si on souffre d’une blessure de fuite comme on est dans la peur de l’abandon et du rejet des autres, on aura tendance Ă  fuir les relations sociales, peu importe la nature amoureuse, familiale, amicale, professionnelle, 
. C’est un mĂ©canisme de dĂ©fense pour Ă©viter de souffrir et par peur de l’échec d’une nouvelle manque de confiance en soi on est en remise en question permanente de qui on est. On a l’impression de ne pas ĂȘtre assez intĂ©ressante, gentille, drĂŽle, etc. En plus de cela, on se sent plus facilement agressĂ©e par les autres, par leur propos ou leur comportement. On aura en plus tendance Ă  penser qu’on est jamais apprĂ©ciĂ©e sincĂšrement Ă  cause de ce manque d’estime.➜ ConsĂ©quence ? On fera des actes d’auto-sabotage dans nos relations Ă  cause de l’anticipation du rejet. Les autres passeront en premier, pour correspondre Ă  leurs attentes, en s’oubliant soi. Sauf que d’autres problĂšmes peuvent dĂ©couler de ce type de comportement, c’est en voulant Ă©viter le rejet, qu’on va le subir.👉 Autosabotage fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauveComment guĂ©rir la blessure de rejet ?Malheureusement, on ne peut pas rĂ©ellement guĂ©rir d’une blessure de rejet 😞. Il serait bien qu’on puisse avoir un bouton “effacer” quelque part en nous, pour retirer ce qui nous fait souffrir personnellement, il me serait trĂšs utile !. NĂ©anmoins, que l’on se rassure, on peut apprendre Ă  ne plus rĂ©agir de maniĂšre excessive Ă  cette blessure Ă©motionnelle, c’est ce que j’ai appris Ă  Ă  l’écoute de soiPour cela, il faut prendre conscience qu’elle existe et faire un travail d’introspection. L’analyse de soi permet de trouver les origines et le sens de la blessure, tout en accueillant les sentiments qui sont liĂ©s. Il faut ĂȘtre capable de se tourner vers son monde intĂ©rieur en Ă©coutant, observant et en analysant ses Ă©motions par rapport Ă  une situation.➜ Par exemple 🧐 Une amie annule plusieurs fois des dĂ©jeuners avec nous. On doit arriver Ă  comprendre ce que cela suscite en nous avant de lui en parler. On aura tendance Ă  penser “elle annule parce qu’elle en a marre de moi”. Alors que la communication est la clĂ©, la vraie raison se cache peut-ĂȘtre dans le fait que notre amie a des problĂšmes qu’arriver Ă  comprendre ses Ă©motions est un exercice plus facile Ă  dire qu’à faire, surtout si on n’a jamais pris le temps de s’écouter 😳.S’entourer et en parlerEn effet, faire ce travail seule est complexe. Pendant longtemps je n’avais pas conscience de mes blessures intĂ©rieures, je n’avais pas l’ouverture d’esprit pour aller chercher les rĂ©ponses au fond de moi. VoilĂ  pourquoi il faut se faire consulter un accompagnement psychique est la meilleure façon de mieux vivre avec sa blessure de rejet. L’écoute et le non-jugement permettent de s’exprimer librement sur notre passĂ© et nos ressentis. Cela permet d’entamer une phase de reconstruction pour apaiser ses Ă©motions. Le type de suivi le plus adaptĂ© pour une telle souffrance est la psychanalyse. Elle permet d’aller chercher dans notre passĂ©, ce qui nous handicape.➜ À partir de lĂ , on pourra comprendre que nous ne sommes pas responsables de cette blessure de rejet. C’est un moyen de pardonner aux autres et de se pardonner pour avancer et vivre au mieux đŸ€—.L'avis de la rĂ©daction ne pas se laisser envahirLa blessure de rejet peut crĂ©er une faille Ă©motionnelle immense suivant notre type de personnalitĂ© et notre vĂ©cu. Si on ressent la moindre souffrance ou interrogation, il ne faut pas hĂ©siter Ă  consulter un thĂ©rapeute pour se faire aider et comprendre, afin de ne pas se laisser envahir par ce sentiment.đŸ€— Se comprendre, s'accepter, ĂȘtre heureuse... C'est ici et maintenant !BornToBeMeContacter un psychologueMais aussi NĂ©vrose abandonnique gĂ©rer le sentiment d’abandonSyndrome de Peter Pan bloquĂ© dans l’enfanceSyndrome du sauveur que cache cette empathie dĂ©mesurĂ©e ?Je me sens rejetĂ©e, d'oĂč vient ce sentiment d'exclusion ?Source

Vivredans une relation stable et Ă©panouissante impose de savoir respecter l’autre et de ne pas vouloir systĂ©matiquement tirer la couverture Ă  soi. Les problĂšmes de couple surviennent trĂšs souvent lorsqu’un des partenaires a pris le dessus psychologiquement sur l’autre. Inutile de faire 100 kilos pour dominer l’autre car la force
1. Un si vilain dĂ©faut... Couple On le sait toutes et tous la jalousie est un vilain dĂ©faut, et ĂȘtre jalouxse est une erreur en soi ! Mais bon, toutes les personnes trĂšs jalouses s'accordent sur un point elles ne le font pas exprĂšs, c'est plus fort qu'elles, c'est une Ă©motion qu'elles ne parviennent pas Ă  contrĂŽler, un sentiment qui les dĂ©passe, souvent pour leur plus grand malheur d'ailleurs. Mais bon, mĂȘme si l'on veut bien concevoir qu'ĂȘtre maladivement jalouxse ne soit pas Ă©vident Ă  vivre au quotidien, partager sa vie avec une conjointe ultra possessifve ne doit pas ĂȘtre de tout repos non plus ! Parce que si l'on a dĂ©jĂ  ressenti une petite pointe de joie Ă  voir notre chĂ©rie nous faire une petite crise de jalousie 100% infondĂ©e preuve de son amour et de son attachement!, subir 7/7 j et 24/24h des interrogatoires, des scĂšnes et des rĂ©primandes, c'est vraiment lourd. Et pour nous le prouver, Fourchette & Bikini a dressĂ© une petite liste de 7 excellentes raisons d'en finir avec la jalousie ! Retrouvez-nous sur Facebook. Retrouvez toutes nos recettes BeautĂ©. 7 bonnes raisons d'ĂȘtre moins jalouxse 2. On gĂąche les soirĂ©es de tout le monde Couple Ah, faire une soirĂ©e avec un couple dont l'un des conjoints est ce qu'on peut qualifier de jaloux maladif », c'est tout un programme ! Il passe sa soirĂ©e Ă  Ă©pier sa moitiĂ© dĂšs qu'elle s'Ă©loigne de plus d'1 mĂštre, la coller de maniĂšre intempestive, lui faire des mini-interrogatoires toutes les 2 minutes pourquoi tu as parlĂ© Ă  Untel ? », Je t'ai entendu rire avec Untel, il t'a dit quoi ? », lui faire des grosses scĂšnes de jalousie toutes les 30 minutes non mais tu crois que c'est normal de danser avec un autre mec quand ton chĂ©ri est dans la piĂšce ? En plus j'ai vu il a posĂ© une main sur tes fesses ! Je vais aller le voir... », prendre la tĂȘte Ă  tous les convives en essayant de les prendre Ă  parti Fred, tu trouves pas ça abusĂ© qu'elle danse comme ça avec un autre mec devant moi ? Et toi Julie tu dirais quoi si Fred dansait avec une autre nana devant toi ? » Et finalement, Ă  23h, les 2 conjoints sont tellement Ă©puisĂ©s qu'ils finissent par rentrer en se faisant la tĂȘte... pour le plus grand bonheur des autres, qui vont enfin pouvoir profiter de leur soirĂ©e sereinement ! 3. On se mĂ©fie de n'importe qui Couple Quand un personne est vraiment trĂšs jalouse, il n'y a pas que ses soirĂ©es qui sont tendues gĂ©nĂ©ralement, ses journĂ©es entiĂšres sont placĂ©es sous le signe du doute et de la suspicion ! Eh oui elle passe son temps Ă  analyser ce que lui dit sa chĂ©rie ou son chĂ©ri pour tenter de dĂ©masquer la personne qui essaie de la draguer. Parce que dans sa tĂȘte, c'est clair, il y en a forcĂ©ment une ! Et la liste des suspects est toujours dĂ©sespĂ©rĂ©ment longue en plus des classiques » amis, des connaissances, des collĂšgues, il faut aussi se mĂ©fier du petit boulanger du coin de la rue qui l'autre fois a mis un croissant en trop dans le sachet, c'est bizarre non?, du voisin de palier qui fait toujours des sourires un peu trop insistants, etc etc. Le pire, c'est que quand on est hyper jaloux et hyper possessif, on en vient mĂȘme Ă  se rendre malade quand notre moitiĂ© passe du temps avec sa propre mĂšre, sa sƓur, son frĂšre, ou sa BFF ! Du coup, on ne vit plus, on passe notre temps Ă  imaginer des scĂ©narios pas possibles, on se stresse, et on fait peser un poids de malade sur les Ă©paules de notre chĂ©rie. 4. On finit toujours par se faire larguer Couple C'est malheureusement ce qui pend au nez des personnes super jalouses Ă  force de faire des scĂšnes, d'Ă©touffer l'autre, d'ĂȘtre mĂ©fiant et dĂ©testable et de lui prendre la tĂȘte avec des broutilles et des amants imaginaires, il finit par en avoir marre... et partir. Pas parce qu'il n'a plus de sentiments pour l'autre, mais simplement parce qu'il ne peut plus supporter le climat dĂ©lĂ©tĂšre instaurĂ© dans son couple au quotidien.... Il arrive Ă©galement qu'Ă  force de soupçonner l'autre d'ĂȘtre infidĂšle, une personne pousse son ou sa conjointe Ă  vraiment la tromper ! C'est le principe des prophĂ©ties autorĂ©alisatrices le jaloux aura tellement usĂ© l'autre par son comportement, ses doutes et ses crises de jalousie que sans le vouloir, il va pousser sa moitiĂ© Ă  aller chercher du rĂ©confort dans les bras de quelqu'un d'autre ! 5. On prive l'autre de libertĂ©... Couple Quand on est trĂšs jalouxse, mĂȘme si c'est plus fort que nous et qu'on ne le fait pas exprĂšs, on devient un peu zinzin, et on se transforme en un personnage Ă  la limite entre James Bond et Big Brother On espionne les faits et gestes de l'autre, On le flique constamment Ă  coups d'appels, de textos, de messages pour savoir constamment ce qu'ilelle fait, oĂč, avec qui..., On fouille naturellement dans sa messagerie, sa boĂźte mail, ses comptes Facebook, Twitter et Instagram pour voir s'il n'y a pas de la dragouille online, On fait toujours tout pour laisser le moins possible notre chere et tendre seule ou en prĂ©sence d'autres personnes que nous. Et bien sĂ»r, si l'autre a le malheur de couper son portable ou de mettre un mot de passe sur sa boĂźte mail, on ne se dit pas que c'est normal et que c'est pour prĂ©server son jardin secret on se dit que ça cache quelque chose de louche, et que dĂ©cidĂ©ment, on a eu le nez fin d'aller y jeter un Ɠil ! Du coup, en rentrant, Madame ou Monsieur aura droit Ă  une belle crise... 6. ... et on se pourrit la vie Couple Ce qu'il y a de malheureux et d'un peu pathĂ©tique quand on est trĂšs jalouxse, c'est que non seulement on devient un peu le geĂŽlier de notre amoureuxse, mais en plus, on se prive Ă©galement totalement de libertĂ© ! Parce que l'on passe tellement de temps Ă  Ă©pier, fliquer, suivre, traquer, se questionner, fouiller, fouiner, interroger et imaginer, que ça nous ronge totalement de l'intĂ©rieur. Du coup, quand on est en solo, on est tellement angoissĂ©e de savoir ce que fait l'autre qu'on est incapable d'aller boire un verre avec des amis ou de se dĂ©tendre. Et d'ailleurs, mĂȘme quand on est rien qu'Ă  2, on ne rĂ©ussit jamais Ă  vraiment profiter, parce qu'on passe notre temps Ă  essayer de tirer les vers du nez Ă  l'autre, ou Ă  lui faire avouer un adultĂšre 100% imaginaire. On est tellement enfermĂ©e dans notre bulle de jalousie et de mĂ©fiance que finalement, on est aussi peu libre que la personne qui subit notre jalousie... 7. On devient odieuxse Couple Tout le monde le sait Ă  la base, les personnes jalouses ne manquent pas de confiance en l'autre, mais surtout en elles. Mais ça ne les empĂȘche malheureusement pas de s'en prendre, parfois violemment, Ă  la personne qui partage leur vie. Parce que c'est bien connu, il est plus facile de s'attaquer aux autres plutĂŽt que de se remettre en question ! Ainsi, lors d'une crise de jalousie gratuite et injustifiĂ©e type Madame danse avec un ami autre que son conjoint, il n'est pas rare d'entendre un homme dire Ă  sa copine que s'il s'Ă©nerve c'est de sa faute Ă  elle, qu'elle a un comportement irrespectueux, qu'elle aguiche tout le monde, etc. Une attitude agressive, hors de propos, qui ne fait avancer personne, et qui met tout le monde trĂšs mal Ă  l'aise. 8. On se replie sur soi Couple La jalousie est un dĂ©faut qui amĂšne inexorablement Ă  un repli D'un cĂŽtĂ©, le couple se replie sur lui-mĂȘme. Normal Ă  force de multiplier les esclandres, les scĂšnes en public, les disputes infondĂ©es et les embrouilles entre potes, la famille, les amis, les collĂšgues et les connaissances finissent par ĂȘtre Ă©chaudĂ©s et saoulĂ©s et n'ont plus vraiment envie de lancer d'invitations. Et de toute façon, ça tombe bien, parce que les jalouxses maladifves dĂ©testent sortir avec leur moitiĂ©, car l'enfer, c'est les autres ! Du coup, les 2 restent en vase clos, dans une atmosphĂšre pesante et malsaine. Mais au sein du couple, chacun des protagonistes se replie aussi sur lui-mĂȘme. La personne jalouse se sent incomprise et ne peut s'empĂȘcher de toujours plus Ă©touffer l'autre, la personne qui subit les crises de jalousie n'en peut plus et en veut Ă  l'autre de lui imposer son mal-ĂȘtre et ses dĂ©lires irraisonnĂ©s. Et au final, personne n'est heureux. Les derniers articles Relation amoureuse Je ne suis pas sĂ»re de mes sentiments 4 astuces pour y voir plus clair ! le 2 aoĂ»t 2022 Couple DifficultĂ© Ă  avoir un enfant comment gĂ©rer cette Ă©preuve au sein du couple ? le 2 aoĂ»t 2022 Couple 10 bonnes raisons de rompre dĂšs demain ! le 26 juil. 2022 Relation amoureuse DĂ©ception amoureuse 4 astuces pour vous reprendre en main ! le 26 juil. 2022 Relation amoureuse Le couple libre qu’est-ce que c’est, exactement ? le 29 avr. 2022 Relation amoureuse Être ensemble et indĂ©pendants comment rĂ©inventer le couple ? le 22 mars 2022 Couple DĂ©sir sexuel pendant la grossesse Pourquoi on a plus envie ? le 8 mars 2022 Sexo Érection difficile le 8 mars 2022 Couple Nombre de partenaires sexuels faut-il en parler au sein du couple ? le 15 fĂ©vr. 2022 Couple PrĂ©server son jardin secret la clĂ© d’un couple Ă©panoui ou une porte ouverte Ă  la tromperie ? le 31 janv. 2022
\n \n\n\n deception comportement marre d ĂȘtre trop gentille
Ceuxqui veulent tĂ©moigner de leur mal-ĂȘtre au QuĂ©bec, merci aussi de ne pas verser dans l'agressivitĂ©. Que ce soit envers les autres membres ou les quĂ©bĂ©cois, canadiens ou autres personnes. Il faut savoir aussi de votre cĂŽtĂ© prendre du recul et remettre les choses et votre expĂ©rience dans leur contexte.
L’anxiĂ©tĂ© sociale est un vĂ©ritable handicap dans la vie de tous les jours. A tout le moins, pour celles et ceux qui en souffrent. Ainsi, se pose la question du traitement de l’anxiĂ©tĂ© sociale, aussi, et parfois, appelĂ©e phobie sociale. Il en va de mĂȘme en ce qui concerne l’ereutophobie peur de rougir ou la peur de parler en public glossophobie en font partie. MĂȘme peine et mĂȘme punition en ce qui concerne la laxophobie peur de la diarrhĂ©e ou, dans un autre registre social, l’agoraphobie peur de la foule. Chacune de ces phobies, symptĂŽmes d’anxiĂ©tĂ©, a son lot de consĂ©quences psycho sociales toutes plus pĂ©nibles les unes que les autres. C’en est parfois Ă©pouvantable pour les personnes qui en sont victimes. La plupart d’entre elles ne peuvent envisager aucune activitĂ© sociale, affective ou professionnelle, voire sentimentale. Je vais en avoir en exemple assez Ă©poustouflant le jour de la premiĂšre consultation de Lionel. Il me dit souffrir d’anxiĂ©tĂ© sociale. Quand ce dernier me tĂ©lĂ©phone pour prendre rendez-vous, j’entends une voix fluette, comme trĂšs lointaine, presque effacĂ©e. A peine s’est-il prĂ©sentĂ© que Lionel s’excuse. Il agit ainsi trĂšs souvent au cours de nos consultations. Comme lorsqu’il me tĂ©lĂ©phone pour me demander des prĂ©cisions Ă  propos d’exercices que je lui confie. Vraisemblablement, cela se confirme. Lionel souffre de phobie sociale. Il cherche un traitement le plus adaptĂ© Ă  son cas. DĂ©finition de l’anxiĂ©tĂ© socialeTraiter l’anxiĂ©tĂ© sociale L’inutilitĂ© des mĂ©dicamentsL’histoire familiale explique l’anxiĂ©tĂ© sociale Une histoire personnelle pathogĂšneUn contexte familial destructeurQuand l’intelligence est un frein au traitement de l’anxiĂ©tĂ© socialeAnxiĂ©tĂ© sociale Des diagnostics empiriquesLes causes de l’anxiĂ©tĂ© socialeAnxiĂ©tĂ© sociale ArrĂȘter de vouloir ĂȘtre parfaitAnxiĂ©tĂ© sociale Comment devenir autonome?AnxiĂ©tĂ© sociale Comment s’affirmer?Le risque d’une rechute annoncĂ©eLa libertĂ© succĂšde Ă  l’anxiĂ©tĂ© sociale traitĂ©eTraitement de l’anxiĂ©tĂ© socialeAller trop vite est nuisibleUne stratĂ©gie personnalisĂ©eFaire d’un problĂšme une solutionAnxiĂ©tĂ© sociale Le besoin de reconnaissancePourquoi avez-vous besoin de reconnaissance?Comment reconnaĂźtre un besoin de reconnaissance excessif?Les consĂ©quences d’un trop grand besoin de reconnaissanceComment se dĂ©faire de son besoin de reconnaissance?Comment lutter contre le manque de reconnaissance?Peur du jugement des autres Est-ce une phobie ou de l’anxiĂ©tĂ©?Comment s’appelle la phobie de se faire juger?Peur du jugement des autres Est-ce une phobie ou de l’anxiĂ©tĂ©?Quels sont les symptĂŽmes de la phobie sociale?Pourquoi a-t-on peur d’ĂȘtre jugĂ©e?DiffĂ©rences entre la peur du jugement et l’envie de plaireComment se dĂ©barrasser de la peur du jugement des autres?Peur du regard des autres La phobie du jugement socialBlemmophobie Le nom de la peur du regard des autresQuelles sont les origines de la blemmophobie?Pourquoi avez-vous peur du regard des autres?Peut-on vaincre la peur du regard des autres?AnxiĂ©tĂ© sociale et timiditĂ©DĂ©finition de la timiditĂ©La timiditĂ© est un symptĂŽme d’anxiĂ©tĂ©TimiditĂ© Une source d’angoissesAnxiĂ©tĂ© sociale et timiditĂ© Des prises de risques dangereusesAnxiĂ©tĂ© sociale Les symptĂŽmes de la timiditĂ©Les symptĂŽmes physiquesLes symptĂŽmes psychiquesAnxiĂ©tĂ© sociale et timiditĂ© Comment ĂȘtre sĂ»r de soi?AnxiĂ©tĂ© sociale et timiditĂ© Comment ne plus en faire un problĂšme?AnxiĂ©tĂ© sociale Comment ne plus ĂȘtre timide? DĂ©finition de l’anxiĂ©tĂ© sociale LanxiĂ©tĂ© sociale, ou phobie sociale, est une incapacitĂ© Ă  ĂȘtre en relation avec les autres, avec tous les autres, et ce dans tous les domaines de sa vie. La personne affectĂ©e par cette phobie vit comme une douleur intense toute inter action avec les autres. A titre d’exemple, dire bonjour, ou acheter une baguette Ă  la boulangerie, relĂšve d’un exercice particuliĂšrement difficile et, dans certains cas, impossible. Les personnes victimes d’anxiĂ©tĂ© sociale, et qui cherchent dĂ©sespĂ©rĂ©ment Ă  s’en sortir, ont toutes les peines du monde Ă  affronter le regard des autres. De façon quasi permanente, elles craignent le jugement des autres. Elles ont toujours peur de mal faire ou d’exprimer des choses inadaptĂ©es en des moments les plus inopportuns. Ces personnes souffrent d’un manque d’estime d’elle mĂȘmes. IsolĂ©es la plupart du temps, elles ressentent un trĂšs fort sentiment d’insĂ©curitĂ©. Le seul havre de paix qu’elles trouvent est gĂ©nĂ©ralement leur lieu d’habitation. Ce qui a pour effet de les isoler encore plus, et de nourrir encore plus leur anxiĂ©tĂ© sociale, et de rendre plus dĂ©licat le traitement susceptible de leur convenir. Souvent prise en charge par des mĂ©decins psychiatres, elles se voient prescrire force mĂ©dicaments anxiolytique, hypnotique, anti dĂ©presseurs, neuroleptiques en guise de traitement ce qui n’est pas trĂ©s opportun . Traiter l’anxiĂ©tĂ© sociale L’inutilitĂ© des mĂ©dicaments Dans tous les cas cliniques liĂ©s Ă  l’anxiĂ©tĂ© sociale dont je me suis occupĂ© depuis toutes ces annĂ©es, rares ont Ă©tĂ© les personnes qui m’ont affirmĂ© en avoir tirĂ© un rĂ©el bĂ©nĂ©fice. Comme je l’écris souvent dans ce blog, ce type de mĂ©dicaments ne fait qu’apaiser les symptĂŽmes – et encore, je suis loin d’en ĂȘtre convaincu – et en aucun cas ne rĂ©sout le problĂšme que reprĂ©sente l’anxiĂ©tĂ© sociale. Partant, les mĂ©dicaments ne constituent pas un traitement adaptĂ© Ă  ce type d’anxiĂ©tĂ© ou de phobie. Il n’est pas rare que les gens atteintes d’anxiĂ©tĂ© sociale cultivent d’eux une estime trĂšs basse. Ils conçoivent aussi une forte honte et une trĂšs forte culpabilitĂ© quant Ă  leur incapacitĂ© Ă  avoir une vie comme les autres. Ils souffrent terriblement de leur anxiĂ©tĂ© sociale et sont trĂšs souvent convaincus qu’ils sont responsables d’échouer lĂ  oĂč la plupart des autres rĂ©ussissent. Quant Ă  ce qu’ils pensent ĂȘtre une vie comme les autres, beaucoup reconnaissent qu’ils ne savent pas ce qu’est une vie normale. D’abord parce qu’ils frĂ©quentent peu de gens, voire personne, ou parce que, plus prĂ©cisĂ©ment, c’est l’idĂ©e qu’ils se font d’une vie normale, Ă  contrario de l’anxiĂ©tĂ© sociale. Cela relĂšve trĂšs souvent du fantasme d’une vie oĂč ils pourraient s’affirmer, prendre des risques et en assumer les consĂ©quences. En bref, ne pas souffrir de d’anxiĂ©tĂ© sociale. Il faut avoir le courage de faire comme tout le monde, pour n’ĂȘtre comme personne » Jean-Paul Sartre L’histoire familiale explique l’anxiĂ©tĂ© sociale J’ai toujours Ă©tĂ© frappĂ© d’observer que ces personnes souffrant de phobie sociale et/ou d’anxiĂ©tĂ© sociale sont issus de familles dites dysfonctionnelles qui ont participĂ©, de façon directe ou indirecte, Ă  empĂȘcher la personne phobique de prendre des risques, Ă  l’empĂȘcher de s’affirmer en lui renvoyant le plus souvent de lui mĂȘme une image abĂźmĂ©e dans le genre Fais ce que tu veux puisque tu n’y arriveras pas! ». Maintenant, il est vrai que toutes les familles sont dysfonctionnelles par nature. Dans le cas contraire, il n’y aurait aucune nĂ©vrose, et encore moins de nĂ©vrose d’angoisse. L’anxiĂ©tĂ© sociale est donc un symptĂŽme. Le symptĂŽme d’une angoisse profonde, voire d’une angoisse chronique qui, le temps aidant est devenue une anxiĂ©tĂ© gĂ©nĂ©ralisĂ©e. C’est dans toutes ces circonstances affectives et psychologiques, voire pires comme je vais vous le dĂ©montrer maintenant, que Lionel est entrĂ© la premiĂšre fois dans mon cabinet de thĂ©rapie comportementale et comment il a pu ainsi accĂ©dĂ© Ă  un traitement personnalisĂ© de son anxiĂ©tĂ© sociale. Une histoire personnelle pathogĂšne Quand Lionel se prĂ©sente Ă  moi, je rencontre un homme qui me semble comme blessĂ©. Il a la tĂȘte dans les Ă©paules, il est presque malingre, engoncĂ© qu’il est dans une veste en laine blanche et grise dont on pourrait avoir l’impression qu’il la piquĂ© Ă  un gĂ©ant! Lionel semble gĂȘnĂ© d’ĂȘtre lĂ . Sont-ce les prĂ©misses de son anxiĂ©tĂ© sociale? Il va bientĂŽt commencer Ă  s’excuser parce qu’il range ses petites affaires autour de lui. Il s’attarde sur le bon positionnement du sac qu’il porte en bandouliĂšre. La taille de son sac me fait penser Ă  celle de sa veste. Immense! Il prend le temps de sa caler au fond de son siĂšge puis m’adresse un sourire gĂȘnĂ© qui fait apparaĂźtre des dents abĂźmĂ©es. Il n’est pas rasĂ© ce qui, sur le teint livide qui est le sien, lui donne un air encore plus gris. Pendant une heure, Lionel s’emploie Ă  essayer de rĂ©pondre Ă  mes questions Ă  propos de ses symptĂŽmes d’anxiĂ©tĂ© sociale. Nous allons parler, il va souvent me dire qu’il ne comprend pas ce que je lui dis et parfois moins les questions que je lui pose. Un contexte familial destructeur SoignĂ© depuis des annĂ©es pour dĂ©pression, et ne bĂ©nĂ©ficiant pas d’un traitement pour l’anxiĂ©tĂ© sociale dont il est victime, Lionel me prĂ©sente le contexte familial comme un environnement assez destructeur entre une mĂšre castratrice et un pĂšre absent. La mĂšre, qui refusera toujours de venir me parler, semble s’ĂȘtre Ă©chinĂ©e Ă  empĂȘcher son fils d’évoluer, de sortir du nid, le prĂ©sentant comme une enfant chĂ©tif qu’il faut protĂ©ger de lui mĂȘme et du monde cela me rappelle l’histoire d’une jeune patiente Ă  qui sa mĂšre avait toujours dit de se mĂ©fier des hommes car ces sont tous des salauds, des pervers et des
 violeurs. Lionel me parle de ses difficultĂ©s scolaires. Non pas qu’il fut mauvais Ă©lĂšve, mais plus de sa grande difficultĂ© Ă  nouer des relations avec des camarades de classe, lui qui reste toujours seul dans un coin comme cachĂ©, Ă  l’abri de tous, en plus de faire souvent l’objet de moqueries, de quolibets comme Lionel aime Ă  le dire. Autre terrain d’expression de son anxiĂ©tĂ© sociale. C’est peu de temps aprĂšs sa derniĂšre hospitalisation que Lionel a dĂ©cidĂ© de venir me consulter. Nous mettons en place une stratĂ©gie progressive pour le sauver de sa anxiĂ©tĂ© sociale. cela a Ă©tĂ© dur, j’irais presque jusqu’à dire laborieux, mais Lionel, courageusement, s’est accrochĂ©. Et
 çà a marchĂ© ! Quand l’intelligence est un frein au traitement de l’anxiĂ©tĂ© sociale C’est au cours des deux consultations suivantes que je comprends que je n’avais pas Ă  remettre en cause ma façon de le questionner et la qualitĂ© de ma pratique. Plus tard, Lionel m’explique plus tard qu’il veut juste s’assurer qu’il comprend bien ce dont je lui parle tout en rĂ©flĂ©chissant aux sens de mes questions et, accessoirement, Ă  lĂ  oĂč je veux en venir Ă  propos de son anxiĂ©tĂ© sociale. Il est intelligent le bougre! Et mĂȘme trĂšs intelligent. Il manie avec une dextĂ©ritĂ© certaine l’humour au second degrĂ©, la dĂ©rision voire le cynisme Ă  propos de lui comme de son anxiĂ©tĂ© sociale. En ce qui concerne ce dernier point, comme le disait Benoit Poelvoorde 
 Le cynisme est la forme accentuĂ©e de la dĂ©sespĂ©rance
 . Il n’en demeure pas moins qu’en fait, Lionel se mĂ©fie. Et il a de quoi se mĂ©fier. Il a toutes les raisons de se sentir anxieux Ă  propos de ce premier entretien thĂ©rapeutique. Lionel veut se sortir de son anxiĂ©tĂ© sociale. Ce n’est pas simple pour lui, et le traitement de la phobie sociale qu’il recherche n’en n’a que plus d’importance. AnxiĂ©tĂ© sociale Des diagnostics empiriques Depuis des annĂ©es, Lionel est promenĂ© d’un psy Ă  l’autre, d’un psychiatre Ă  un autre. Personne ne semble d’accord sur un diagnostic. Pourtant, aucun d’entre eux n’évoque une Ă©ventuelle anxiĂ©tĂ© sociale. TantĂŽt psychotique, tantĂŽt borderline, tantĂŽt schizophrĂšne, tantĂŽt bipolaire, tantĂŽt hospitalisĂ© en hĂŽpital psychiatrique, Lionel est baladĂ© comme un touriste en terra incognita. Lionel a tout. En mĂȘme temps, il n’a rien. Mais il a quand mĂȘme quelque chose. Une affection. Mais laquelle? Les professionnels semblent ne pouvoir se prononcer. Ils prescrivent donc des actes en consĂ©quence. Il est hospitalisĂ© Ă  diverses reprises. Contre son grĂ©. Mais, qui se soucie de l’avis de Lionel quand lui revendique une anxiĂ©tĂ© sociale? Tout a commencĂ© des annĂ©es auparavant, Ă  la suite d’une altercation trĂšs violente entre Lionel et l’amant de sa mĂšre. Attention toute interprĂ©tation quant Ă  une Ă©ventuelle rivalitĂ© serait une erreur de diagnostic. Une de plus ! Cet amant semblait exprimer un certain mĂ©pris Ă  l’égard du fils de sa compagne. Laquelle femme a semblĂ© laissĂ© faire des annĂ©es durant avec d’autant plus de facilitĂ© qu’elle a toujours considĂ©rĂ© que son enfant Ă©tait quelque peu malade et qu’il ne pouvait ĂȘtre autonome et encore moins responsable. Il aurait donc eu besoin, au sens de la mĂšre, d’ĂȘtre coachĂ© par un adulte mĂąle rĂ©fĂ©rent
 L’amant
 Les causes de l’anxiĂ©tĂ© sociale L’anxiĂ©tĂ© sociale, comme toute phobie, ou symptĂŽme d’angoisse, rĂ©pond Ă  des mĂ©canismes spĂ©cifiques. Ensemble, nous allons en explorer quelques-uns. Chaque cause de phobie sociale rĂ©pond aux facteurs suivants Perfection Autonomie Affirmation de soi PrĂ©vention de la rechute AnxiĂ©tĂ© sociale ArrĂȘter de vouloir ĂȘtre parfait AprĂšs que nous ayons fait le point sur le contexte de sa situation, je commence par demander Ă  Lionel de rĂ©flĂ©chir seulement Ă  deux questions Ă  propos de son anxiĂ©tĂ© sociale. Quand il me consulte pour la seconde fois, les questions font l’objet d’un nombre de rĂ©ponses telles qu’il nous faut beaucoup de temps pour les dĂ©crypter. Lionel met un point d’honneur Ă  rĂ©pondre d’une maniĂšre si prĂ©cise et circonstanciĂ©e que cela pose toute la difficultĂ© mĂ©canique de son problĂšme mais, surtout, met en lumiĂšre tout ce qui participe Ă  prendre le risque d’avoir de lui une image positive. C’est fondateur pour la suite de la mise en place d’actions stratĂ©giques que je souhaite mettre en place. Dans l’intervalle, Lionel me tĂ©lĂ©phone trĂšs souvent ou m’adresse des SMS. Il m’explique combien il est angoissĂ© voire anxieux Ă  l’idĂ©e de ne pas prĂ©cisĂ©ment faire ce que je lui demande. Je passe beaucoup de temps Ă  dire et rĂ©pĂ©ter Ă  Lionel que je n’attends pas de lui le mieux. Et que, tant qu’il veut tendre vers cette perfection comportementale, il en est quitte pour des troubles anxieux et autres angoisses rĂ©pĂ©tĂ©es, comme de son anxiĂ©tĂ© sociale. AnxiĂ©tĂ© sociale Comment devenir autonome? Les sĂ©ances passent, deux puis trois puis quatre. L’atmosphĂšre thĂ©rapeutique se dĂ©tend franchement ce qui me permet de demander Ă  Lionel ce qu’il aimerait faire s’il avait de lui une image positive et s’il se sentait suffisamment en confiance, en sĂ©curitĂ©. AprĂšs rĂ©flexion, il m’explique qu’il aimerait quitter le domicile familial et avoir son appartement. Dans le mĂȘme temps, il m’explique que sa mĂšre cherche vraisemblablement Ă  l’empĂȘcher de partir. En agissant de la sorte, Lionel convient que sa mĂšre est dans sa logique et qu’il est stĂ©rile d’essayer de la faire changer d’avis. Je demande donc Ă  Lionel de rĂ©flĂ©chir aux moyens qu’il pourrait trouver pour poser les bases de son autonomie qui marquerait le terme de son anxiĂ©tĂ© sociale. Je prĂ©cise Ă  Lionel que je ne souhaite pas qu’il prenne un appartement trop vite. Je souhaite juste qu’il cherche des moyens pour prĂ©tendre Ă  la location d’un bien immobilier. Tout en sachant combien cela lui est difficile puisqu’il n’a aucun revenu. En plus d’un statut de travailleur handicapĂ©. Et des allocations qui ne lui permettent pas de prĂ©tendre Ă  quoi que ce soit Ă  propos d’un lieu de vie. AnxiĂ©tĂ© sociale Comment s’affirmer? De mĂ©moire, le vacances d’hiver ont passĂ©. Ce n’est qu’un mois plus tard que je revois ce cher homme. Toujours vĂȘtu de son immense veste en laine et de son immense besace. Et c’est Ă  ce moment, tout sourire, que ce patient m’annonce qu’il a trouvĂ© un travail caissier dans un hypermarchĂ©. Cela lui permet d’observer les inter actions sociales entre les ĂȘtres humains. Venant de lui, je trouve cela plutĂŽt cocasse. Je ne suis pas trĂšs Ă©tonnĂ© qu’il ait cette dĂ©marche anthropologique. Le comble de l’anxiĂ©tĂ© sociale! Je suis quand mĂȘme stupĂ©fait – positivement – de son audace! Il va mĂȘme jusqu’à me dire qu’il a repĂ©rĂ© une jeune femme qui ne le laisse pas indiffĂ©rent. L’anxiĂ©tĂ© sociale serait-elle en passe d’ĂȘtre dĂ©finitivement vaincue? Le risque d’une rechute annoncĂ©e Au terme de la consultation prĂ©cĂ©dente, je demande Ă  Lionel de lever le pied. De ne pas tant s’en demander. Ceci, bien qu’il soit comprĂ©hensible qu’il veuille en finir avec sa phobie sociale. Sa prise en charge thĂ©rapeutique, qui a vocation Ă  apporter une solution Ă  son anxiĂ©tĂ©, n’est pas une course contre la montre. Ce n’est pas une compĂ©tition. Lionel sourit d’une façon d’autant plus encourageante qu’il a repris des couleurs et un peu de poids. Des semaines passent. Un jour il me tĂ©lĂ©phone pour me demander mon avis quand Ă  satisfaire Ă  une offre qui lui a Ă©tĂ© faite. Cette offre est habilement prĂ©sentĂ©e comme quasi obligatoire par une Ă©quipe thĂ©rapeutique. IntĂ©grer un appartement thĂ©rapeutique. Je fais montre d’un ton cordial. Bienveillant mais assez ferme. Je dis Ă  Lionel que je n’y vois aucune inconvĂ©nient. Cependant, je lui demande quand mĂȘme quel est l’intĂ©rĂȘt de rĂ©pondre favorablement Ă  une telle offre. Effectivement, elle est formulĂ©e par l’institution. S’il y rĂ©pond par l’affirmative, il confirme Ă  ces gens qui le disent malade qu’il est malade. Il prend ainsi le risque de confirmer qu’il est incapable d’ĂȘtre adulte et autonome. Lionel me dit que j’ai raison puis me raccroche quasiment au nez. Je me moque d’avoir raison. Je veux juste qu’il bouge. Lionel a montrĂ© ses capacitĂ©s progressives au changement. Mais il est entrain de s’affaisser. Il se laisse manipuler par ses angoisses. Par ses peurs. Par son anxiĂ©tĂ© sociale. Et aussi par ses proches. Pour se sĂ©curiser eux mĂȘmes, ils sont prĂšs Ă  ne lui laisser aucune chance de s’affirmer. Comme cela, chacun est Ă  sa place et tout le monde se sent sĂ©curisĂ©. Sauf l’intĂ©ressĂ©. La libertĂ© succĂšde Ă  l’anxiĂ©tĂ© sociale traitĂ©e Des semaines durant, je n’ai aucune nouvelles de ce patient. Ni coup de tĂ©lĂ©phone, ni SMS, ni mails. Jusqu’au jour oĂč je reçois un mail m’invitant Ă  aller regarder quelque chose sur internet. Je ne sais pas de qui vient ce mail. Ce n’est pas nommĂ©ment prĂ©cisĂ©. C’est une invitation assez originale, tant par sa prĂ©sentation elle mĂȘme que par son contenu. Ce n’est que plusieurs jours plus tard que j’y satisfais Ă  la faveur de l’annulation d’une consultation par une patiente. Ce que je dĂ©couvre me laisse bouche bĂ©e. Belle typo aĂ©rĂ©e. C’est simple. C’est clair au premier coup d’Ɠil. Et, en plus il y a des vidĂ©os dont une m’est dĂ©dicacĂ©e. C’est Lionel. Il parle de son nouvel appartement. De son parcours thĂ©rapeutique. De sa nouvelle vie en totale autonomie. Le tout d’une voix calme, posĂ©e. Lionel a créé sa chaine sur Youtube. De façon gratuite, il explique comment utiliser des logiciels trĂšs techniques. Je ne lui connaissais pas cette compĂ©tence. Lionel a avancĂ© Ă  pas de gĂ©ant. Ce dĂ©but de rĂ©ussite, c’est Ă  lui, et Ă  lui seul, qu’il le doit. MalgrĂ© toutes les difficultĂ©s, il s’est mis en danger pour s’affirmer. Lionel a courageusement tout mis en Ɠuvre pour juguler son anxiĂ©tĂ© sociale. Un pas aprĂšs l’autre, sans se bousculer. Il a compris tout les bĂ©nĂ©fices qu’il pouvait retirer Ă  analyser chaque pas, Ă  l’assurer pour passer au suivant. Lionel a compris. Le reste suivra. C’est juste une question de temps. Lionel est rentrĂ© dans une dynamique que plus rien ni personne ne peut entraver. Lionel est libre. Quant Ă  moi, je viens de perdre un patient. Çà me fait content! Traitement de l’anxiĂ©tĂ© sociale Cela n’a pas Ă©tĂ© une simple affaire thĂ©rapeutique que d’aider Lionel Ă  ne plus souffrir d’anxiĂ©tĂ© sociale. Non seulement parce qu’avec son parcours tant personnel que psychologique, il me faut y aller doucement. Je dois aussi composer avec Lionel lui mĂȘme. En effet, il oublie parfois de m’informer de ce qu’il fait et des projets qu’il mĂšne. Il aura fallu que je lui demande d’utiliser trĂšs prĂ©cisĂ©ment des exercices comme celui de la PSE ou, de façon progressive, apprendre Ă  transformer ses problĂšmes en solutions. De fait, comment utiliser l’anxiĂ©tĂ© sociale comme un avantage. Lionel Ă©tait littĂ©ralement bloquĂ© sur ses relations affectives – familiales – qui entravaient son dĂ©veloppement personnel. Il lui aura donc fallu faire la paix avec son passĂ© grĂące Ă  des exercices que je formaliserais plus tard. C’est comme cela qu’il apprendra Ă  s’affranchir de son anxiĂ©tĂ© sociale , de ses pensĂ©es obsessionnelles et que, petit Ă  partir, il fera diminuer le handicap que lui infligeait sa timiditĂ©. Lionel Ă©tait bloquĂ© sur des situations qu’il pensait inextricables. Ces mĂȘme situations nourrissaient sa phobie. Elles obĂ©raient le traitement de l’anxiĂ©tĂ© sociale. Il avait fini par se convaincre qu’il Ă©tait malade. A preuve, l’institution n’avait elle pas diagnostiquĂ© chez lui des pathologies psychiatriques graves qui nĂ©cessitaient des traitements lourds et un contrĂŽle thĂ©rapeutique spĂ©cifique cf appartement thĂ©rapeutique. Aller trop vite est nuisible Sa derniĂšre hospitalisation sous contrainte lui a fait prendre la mesure du danger qu’il coure. Il exprime son dĂ©sir de ne pas ĂȘtre celui que l’on veut qu’il soit. Il met fin Ă  sa honte et Ă  sa culpabilitĂ©. Pour ce faire, il satisfait Ă  des exercices thĂ©rapeutiques assez non conventionnels qui lui rĂ©ussissent. Cela lui a tellement rĂ©ussi que je me souviens avoir bataillĂ© avec lui pour qu’il ralentisse le rythme de ses projets. Je craignais que s’il rencontrait des difficultĂ©s cela le bloque de façon dĂ©finitive. J’avais peur de la rĂ©surgence de son anxiĂ©tĂ© sociale. J’ai pu constater que cela aura eu l’effet contraire. En se libĂ©rant de ses contraintes liĂ©es Ă  son anxiĂ©tĂ© sociale, Lionel a progressivement mis en place des façons de s’affirmer. Cela lui a aussi permis d’objectiver Ă  propos de ce que les gens peuvent ou non penser de lui. Une stratĂ©gie personnalisĂ©e Parfois, nous communiquons Ă  l’aide de certains rĂ©seaux sociaux. J’apprĂ©cie beaucoup l’humour et la dĂ©rision dont il fait preuve Ă  son endroit. Il a rĂ©ussi Ă  s’inscrire dans une dĂ©marche active pour apprendre Ă  se sĂ©curiser et Ă  retrouver confiance en lui. Enfin, Lionel est la preuve vivante que ce n’est pas en utilisant des mĂ©thodes rationnelles que cela se rĂ©sout. Il lui a trop longtemps Ă©tĂ© assĂ©nĂ© par certains psy qu’il suffisait de se convaincre de ne pas tenir compte de ce que les gens pouvaient penser. Facile Ă  dire et totalement inepte thĂ©rapeutiquement. Ce patient ne faisait pas exprĂšs de souffrir d’anxiĂ©tĂ© sociale. Pas exprĂšs d’avoir peur des autres, ni peur du jugement des autres. Ou peur du regard des autres. Il n’est pas non plus responsable de ne pas avoir bĂ©nĂ©ficiĂ© d’un traitement de l’anxiĂ©tĂ© sociale qui lui convienne. C’était sa rĂ©alitĂ©. Des personnes comme des Ă©vĂšnements rĂ©pĂ©tĂ©s se sont chargĂ©s de le convaincre. Lui faire croire qu’il est incapable d’avoir un comportement normal et d’ĂȘtre autonome. Aujourd’hui, je sais que Lionel est convaincu que l’avenir lui appartient. Qu’il lui suffit juste d’y aller doucement. De ne pas s’en demander plus qu’il ne peut en supporter. Lionel sait comment faire quand cela va mal ou qu’il bute sur quelque chose. Il lui suffit de rĂ© utiliser tout ou partie des exercices que nous avons utilisĂ©. Utiliser son traitement de l’anxiĂ©tĂ© sociale de sorte Ă  ce que les situations se dĂ©bloquent. Un jour Ă  la fois. Faire d’un problĂšme une solution Gregory Bateson disait, je cite la vie est une succession de problĂšmes . Il avait bien raison. Dans cette suite plus ou moins continu de problĂšmes, nous essayons de nous adapter pour les rĂ©soudre. C’est le fruit de nos rĂ©alitĂ©s respectives. C’est exactement ce que ne savait pas faire Lionel. Il a donc appris Ă  s’approprier son anxiĂ©tĂ© sociale, et ainsi ne plus en souffrir. Comme tout le monde! En trouvant une solution Ă  son problĂšme de phobie sociale, Lionel est-il devenu un homme normal, presque banal? Lionel s’est-il – enfin – dĂ©barrassĂ© de son besoin de reconnaissance? AnxiĂ©tĂ© sociale Le besoin de reconnaissance Le besoin de reconnaissance est une nĂ©cessitĂ© naturelle et logique. Mais ce besoin n’est pas sans consĂ©quences sur votre Ă©panouissement. C’est un trait de caractĂšre constitutif de nos personnalitĂ©s qui nous permet de nous organiser en sociĂ©tĂ©s cohĂ©rentes. NĂ©anmoins, un besoin de reconnaissance excessif peut devenir une source de souffrance. C’est aussi souvent le signe d’un manque majeur de confiance en soi qui pousse Ă  vivre Ă  travers le regard des autres. Pourquoi avez-vous besoin de reconnaissance? C’est un fait acquis, nous avons tous besoin de reconnaissance. Nous grandissons en nous laissant guider par la reconnaissance et les encouragements de nos parents et, d’une façon gĂ©nĂ©rale, de nos pairs. Pendant les premiĂšres annĂ©es de notre vie, le regard de notre entourage est la seule chose qui nous permet de distinguer le bien du mal. C’est Ă  travers ce regard que l’on apprend Ă  grandir et Ă  construire nos premiĂšres relations personnelles. Plus tard, le besoin de reconnaissance nous pousse Ă  collaborer et Ă  vivre en sociĂ©tĂ©. D’ailleurs, les signes de reconnaissance sont si importants dans nos relations interpersonnelles qu’on pourrait presque les qualifier de monnaies d’échange. Nous passons nos journĂ©es Ă  donner et recevoir des signes d’apprĂ©ciation et de reconnaissance, d’un simple merci » Ă  un compliment plus Ă©laborĂ©. MĂȘme les critiques sont des signes de reconnaissance puisqu’elles tĂ©moignent d’une attention que l’on nous porte. Normalement, le besoin de reconnaissance nous pousse Ă  prĂ©fĂ©rer recevoir des critiques qu’à ĂȘtre ignorĂ©e, preuve justement que le besoin de reconnaissance et essentiel Ă  notre dĂ©veloppement. En revanche, quand ce besoin devient trop important et pathologique, le processus s’inverse. La critique devient vite insupportable, et mĂȘme si ĂȘtre ignorĂ©e est douloureux, on le prĂ©fĂšre Ă  une remarque qui nous blesse. GĂ©nĂ©ralement, le besoin de reconnaissance atteint ces degrĂ©s pathologiques quand l’utilitĂ© de cette reconnaissance a Ă©tĂ© dĂ©tournĂ©e par les parents de l’enfant. En effet, certains parents utilisent le besoin d’amour et de reconnaissance de leurs enfants pour les manipuler et leur faire du chantage. Ce qui laisse un vide difficile Ă  combler ensuite Ă  l’ñge adulte, et donc un besoin de reconnaissance excessif. Comment reconnaĂźtre un besoin de reconnaissance excessif? On aurait tort de penser que le besoin de reconnaissance est la consĂ©quence d’une prĂ©tention ou d’une vanitĂ© trop importante. Les gens qui ressentent ce besoin excessif ont en fait souvent peur de manquer d’amour. Ils essayent Ă  tout prix de plaire et craignent d’imposer leurs goĂ»ts ou leurs personnalitĂ©s aux autres, de peur de leur dĂ©plaire. Les personnes vaniteuses, Ă  l’inverse, auront tendance Ă  s’imposer en permanence ce qui tĂ©moigne d’autres faiblesses trĂšs diffĂ©rentes. Le besoin de reconnaissance est excessif Ă  partir du moment oĂč il vous place dans des situations inconfortables ou qu’il vous amĂšne Ă  vous oublier, Ă  vous nier, trop souvent. Rencontrer une personne Ă  qui on souhaite plaire que ce soit amoureusement ou non est parfaitement normal. En revanche, ĂȘtre prĂȘt Ă  taire ses dĂ©sirs et ses opinions pour plaire Ă  tout prix et ne pas la froisser, est aussi, et souvent, le signe d’un besoin de reconnaissance excessif. En psychologie, on parle Ă©galement souvent des transferts typiques chez les personnes qui souffrent d’un besoin de reconnaissance excessif. Par exemple, une personne qui a eu un pĂšre absent, manipulateur ou simplement incapable de transmettre la moindre reconnaissance, a tendance Ă  vouloir absolument s’attirer la sympathie de figures masculines plus ĂągĂ©es Ă  qui il prĂȘte une autoritĂ© excessive. Ce transfert n’a pas besoin d’ĂȘtre amoureux ou personnel. Les consĂ©quences d’un trop grand besoin de reconnaissance La principale consĂ©quence d’un trop grand besoin de reconnaissance est un ensemble de difficultĂ©s personnelles liĂ©es Ă  une basse estime de soi. Les relations personnelles deviennent difficiles et douloureuses, car le besoin de reconnaissance excessif est souvent impossible Ă  combler. Le rĂŽle des parents est essentiel parce qu’il est trĂšs rare qu’une autre figure dans la vie de l’enfant parvienne Ă  la remplacer, en tout cas quand elle est dĂ©faillante. Sur la santĂ© psychique, le besoin de reconnaissance a aussi des consĂ©quences profondes. Il use progressivement le moral et l’estime de soi. La personne qui en souffre se sent seule et isolĂ©e. Elle n’ose jamais prendre le moindre risque et vie dans la culpabilitĂ© et le regret constant. Si le besoin de reconnaissance est provoquĂ© par un parent manipulateur et violent, les consĂ©quences sont beaucoup plus importantes dans leur intensitĂ©. Dans la vie professionnelle, le besoin de reconnaissance n’est pas un atout. Il pousse certains Ă  travailler beaucoup plus que les autres, ce qui peut leur donner certaines armes pour rĂ©ussir. Malheureusement, le jour oĂč il faut assumer ses opinions et prendre des risques finit toujours par arriver. Un besoin excessif de reconnaissance devient alors trĂšs handicapant. Comment se dĂ©faire de son besoin de reconnaissance? Pour amĂ©liorer son rapport aux autres, valoriser son estime de soi et vaincre son anxiĂ©tĂ© permanente, il faut se tourner vers les diffĂ©rentes thĂ©rapies possibles. La psychothĂ©rapie dure plusieurs annĂ©es et accompagne efficacement celles et ceux qui ont besoin de vaincre leurs difficultĂ©s psychiques. NĂ©anmoins, la thĂ©rapie comportementale reste la solution la plus efficace, car elle ciblent prĂ©cisĂ©ment les problĂšmes Ă  l’origine de ce besoin de reconnaissance. Si vous considĂ©rez avoir un besoin de reconnaissance excessif, mais encore suffisamment sous contrĂŽle, vous pouvez aussi essayer de rĂ©gler vos problĂšmes vous-mĂȘme. Évidemment, il est toujours suggĂ©rĂ© de se tourner vers une professionnelle de la thĂ©rapie puisque des solutions existent pour rĂ©duire son besoin de reconnaissance. D’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, il est conseillĂ© de toujours prendre la peine de donner plus de signes de reconnaissance Ă  son entourage. Sans tomber dans la flagornerie, ce processus vous aide Ă  voir ce qu’il y a de mieux chez les autres et Ă  vous dĂ©tourner ainsi de ce qui vous dĂ©plaĂźt en vous. Ensuite, il convient d’essayer de retourner ces signes de reconnaissance vers soi-mĂȘme pour se fĂ©liciter quotidiennement de ce que l’on a accompli, des choses les plus simples comme on a pris du temps pour soi. Comment lutter contre le manque de reconnaissance? Parfois, le besoin de reconnaissance n’est pas seulement un problĂšme psychique. Parfois, on a besoin de reconnaissance parce qu’on en manque. Par exemple, quand un parent ne nous donne pas suffisamment de reconnaissance on doit pouvoir ĂȘtre capable de s’en rendre compte pour en tirer des conclusions qui nous libĂ©rent. Pour cela, on doit comprendre que le besoin de reconnaissance dĂ©passe largement les apparences de reconnaissance. Un parent qui nous demande pĂ©riodiquement comment nous allons ne nous donne pas pour autant l’attention dont on a besoin. S’intĂ©resser Ă  quelqu’un nĂ©cessite de suivre sa trajectoire de maniĂšre active et pas seulement de lui poser quelques questions quand on le voit, comme le font deux amis qui se sont perdus de vue. Si vous constatez que quelqu’un dans votre entourage ne vous donne pas la reconnaissance dont vous avez besoin, vous ne devez pas nĂ©cessairement entrer en conflit avec cette personne. En revanche, vous devez prendre conscience de la nĂ©cessitĂ© de dĂ©tacher la construction de votre estime de vous-mĂȘme de toute opinion sur vous et les choses que vous faites de sorte Ă  faciliter votre dĂ©veloppement personnel. Il en est de mĂȘme au sujet de la peur du jugement des autres, autre facteur d’anxiĂ©tĂ© et, partant, d’anxiĂ©tĂ© sociale. Peur du jugement des autres Est-ce une phobie ou de l’anxiĂ©tĂ©? Nous souffrons tous, Ă  divers degrĂ©s, de la peur du jugement des autres. À certains Ă©gards, on peut considĂ©rer cette peur comme plutĂŽt saine puisqu’elle rend la vie en sociĂ©tĂ© possible. En effet, elle nous impose certaines limites de comportements. En revanche, chez cette certaines personnes, cette peur devient handicapante. Elle les empĂȘche de vivre et d’agir normalement, rendant parfois impossible le simple fait de manger devant quelqu’un. Comment s’appelle la phobie de se faire juger? Quand la peur du jugement des autres devient trop intense, on commence Ă  parler d’anxiĂ©tĂ© sociale. C’est un trouble anxieux qui toucherait environ 7 % de la population dans le monde. L’anxiĂ©tĂ© sociale rend le quotidien de ceux qui en souffrent parfois trĂšs compliquĂ©. Toutes les situations de performance, notamment quand on sait que l’on est – possiblement – observĂ©, deviennent trĂšs compliquĂ©es. Quand l’anxiĂ©tĂ© sociale n’est pas traitĂ©e, elle est susceptible de produire ce que l’on appelle une phobie sociale. La peur du jugement des autres devient alors impossible Ă  affronter et la phobie de se faire juger devient trĂšs handicapante. La personne qui en souffre peine Ă  faire de nouvelles rencontres et Ă  entretenir ses amitiĂ©s. D’un point de vue professionnel, la phobie sociale devient rapidement invivable. Celle ou celui qui en souffre ne supporte pas d’ĂȘtre placĂ©e dans des situations de compĂ©tition ou d’ĂȘtre remise en question par sa hiĂ©rarchie. Peur du jugement des autres Est-ce une phobie ou de l’anxiĂ©tĂ©? Nous souffrons tous, Ă  divers degrĂ©s, de la peur du jugement des autres. À certains Ă©gards, on peut considĂ©rer cette peur comme plutĂŽt saine puisqu’elle rend la vie en sociĂ©tĂ© possible. En effet, elle nous impose certaines limites de comportements. En revanche, chez cette certaines personnes, cette peur devient handicapante. Elle les empĂȘche de vivre et d’agir normalement, rendant parfois impossible le simple fait de manger devant quelqu’un. Quels sont les symptĂŽmes de la phobie sociale? La phobie sociale se caractĂ©rise, comme toutes les phobies, par un ensemble de symptĂŽmes typiques. Face Ă  l’objet de la phobie, le patient ressent les symptĂŽmes suivants AccĂ©lĂ©ration du rythme cardiaque Sueurs froides BouffĂ©es de chaleur DifficultĂ©s Ă  respirer Sentiment d’oppression Vertiges, voire Ă©vanouissements NausĂ©es Vomissements BrĂ»lures gastriques Etc. Cependant, la phobie du jugement des autres est particuliĂšre parce que l’objet de la peur n’est pas toujours bien identifiĂ©. À tel point que ceux qui souffrent d’anxiĂ©tĂ© sociale peuvent parfois sembler paranoĂŻaques. Un simple regard ou un mot mal interprĂ©tĂ© suffisent Ă  produire un enchaĂźnement sans fin de pensĂ©es ruminĂ©es impossibles Ă  contrĂŽler. La peur du jugement prend alors le dessus et un profond malaise psychique et physique s’empare du patient. La phobie sociale se caractĂ©rise donc aussi beaucoup par les stratĂ©gies d’évitement qu’elle produit. Le patient qui en souffre aura tendance Ă  se renfermer et Ă  limiter drastiquement ses activitĂ©s sociales. Il supporte mal d’avoir une conversation avec un inconnu ou de manger devant les autres. Bien souvent, la consommation d’alcool en compagnie d’autres personnes accentue ses inquiĂ©tudes. DĂšs le lendemain, il est convaincu que son relĂąchement passager l’a rendu ridicule aux yeux des autres. Pourquoi a-t-on peur d’ĂȘtre jugĂ©e? L’intĂ©rĂȘt que nous portons au regard des autres est l’un des fondements de nos sociĂ©tĂ©s. Sans cela, de nombreux comportements dĂ©lĂ©tĂšres sont impossibles Ă  proscrire. Avoir peur d’ĂȘtre jugĂ©e est donc naturel. D’ailleurs, dĂšs notre plus jeune Ăąge, on nous encourage et on nous rĂ©compense quand nous nous comportons correctement. Le renforcement positif dans l’éducation fait donc du regard et de l’opinion des autres sur nos comportements une donnĂ©e essentielle. Le problĂšme, c’est que chez certaines personnes, cette tendance va dĂ©gĂ©nĂ©rer et provoquer de l’anxiĂ©tĂ© et une phobie sociale. GĂ©nĂ©ralement, la phobie sociale est associĂ©e Ă  un manque pathologique de confiance en soi. L’avis des autres devient trop important parce que le patient ne parvient pas Ă  trouver l’assurance nĂ©cessaire pour s’affirmer. Or, s’affirmer en tant qu’individu implique d’accepter de dĂ©plaire Ă  certains. Une Ă©ducation trop stricte dispensĂ©e par des parents absents est une source frĂ©quente de phobie sociale. L’enfant cherche l’approbation de ses parents, mais il ne l’obtient jamais vraiment. Les parents trĂšs exigeants rendent difficile l’émancipation de l’enfant. L’émancipation passe toujours par l’affirmation de soi et certains parents ne supportant pas de voir leur enfant grandir multiplient les efforts pour Ă©craser cette tendance. RĂ©sultat, l’enfant ne prend pas confiance en lui Ă  des pĂ©riodes cruciales enfance, adolescence, dĂ©but de la vie d’adulte et l’anxiĂ©tĂ© sociale s’installe rapidement. DiffĂ©rences entre la peur du jugement et l’envie de plaire La diffĂ©rence entre la peur du jugement des autres et l’envie de plaire est parfois difficile Ă  faire. D’ailleurs, la phobie sociale est aussi souvent appelĂ©e blemmophobie. Or, on utilise souvent la blemmophobie pour expliquer le comportement de certains patients incapables de dire non, vivant avec la volontĂ© pathologique de plaire Ă  tout le monde. Difficile donc de faire la diffĂ©rence entre les deux. On peut alors tenter de dĂ©finir la peur du jugement comme une anticipation maladive de la critique. L’envie de plaire, de son cĂŽtĂ©, serait plutĂŽt le besoin de combler un vide par l’apprĂ©ciation des autres. Dans les deux cas, la peur du jugement et l’envie de plaire s’appuient souvent sur un manque de confiance en soi profond. Les patients qui en souffrent doivent apprendre Ă  vivre leurs relations sociales sans crainte du conflit et de la diffĂ©rence d’opinions. C’est une Ă©tape essentielle pour apprendre Ă  vivre sans craindre le jugement des autres. Comment se dĂ©barrasser de la peur du jugement des autres? La premiĂšre chose Ă  faire pour se dĂ©barrasser du jugement des autres, c’est d’apprendre Ă  contrĂŽler le sien. DĂšs lors, je vous invite Ă  cesser de vous juger aussi durement que vous le faites. Dans le mĂȘme temps, je vous suggĂšre aussi d’arrĂȘter de juger les autres parfois durement. Essayez d’apprendre Ă  porter un regard plus tendre sur le monde qui vous entoure, notamment en gardant en tĂȘte qu’il est rare que les comportements qui vous peinent vous soient personnellement adressĂ©s. Ensuite, donnez vous les moyens d’apprendre Ă  vous affirmer paisiblement, sans violence et sans agressivitĂ©. Affirmez vos opinions calmement quand elles diffĂšrent de celles des autres et, surtout, ne cherchez pas Ă  convaincre Ă  tout prix. Vous dĂ©couvrirez alors qu’une diffĂ©rence de point de vue produit plus souvent des conversations passionnantes que des crises de hurlement. À condition bien sĂ»r de rester maĂźtre de ses Ă©motions et de ne pas se laisser emporter. Vous dĂ©couvrirez aussi que l’on peut s’affirmer sans vexer ou blesser les autres. Bien sĂ»r, tout cela est beaucoup plus facile quand on est fier et heureux de la vie que l’on mĂšne. Ce qui induit cependant de faire preuve d’un minimum d’humilitĂ© pour ne pas verser dans l’arrogance ou la suffisance 😊. Avoir un travail qui vous plaĂźt et jouir d’une vie de famille qui vous convient permet de s’affirmer calmement sans souffrir des diffĂ©rences d’opinions qui existeront toujours. Enfin, si vous souffrez d’anxiĂ©tĂ© sociale depuis de longues annĂ©es et malgrĂ© tous vos efforts, je vous invite Ă  commencer par suivre une thĂ©rapie comportementale. C’est la mĂ©thode que l’Assurance maladie AMELI recommande en prioritĂ© pour se dĂ©barrasser de l’anxiĂ©tĂ© et des phobies. Sachez le un bon comportementaliste vous permet de vaincre votre blemmophobie en quelques semaines seulement. Si cela vous intĂ©resse, alors je vous invite Ă  regarder la vidĂ©o ci-dessous. Peur du regard des autres La phobie du jugement social Le regard des autres influence naturellement notre comportement. Nous aurions tort de souhaiter nous dĂ©barrasser complĂštement et dĂ©finitivement de cette influence. Le regard des autres a des effets positifs sur nous, surtout quand il est bienveillant. En revanche, quand la peur du regard des autres devient paralysante, on parle de blemmophobie. On doit alors demander de l’aide pour guĂ©rir. Blemmophobie Le nom de la peur du regard des autres La peur du regard des autres est trĂšs rĂ©pandue et elle est bien naturelle. Sans cette peur, la vie en sociĂ©tĂ© serait totalement impossible. Le philosophe LĂ©vinas disait DĂšs que le visage de l’autre apparaĂźt, il m’oblige . Le visage n’étant pas seulement la face, mais l’ensemble de caractĂ©ristiques qui font de lui un ĂȘtre pensant et unique. Vivre avec les autres, c’est entrer dans une relation de nĂ©gociation constante. MĂȘme quand elle n’est pas exprimĂ©e, cette relation a un poids et m’interdit certains comportements. C’est ce que l’on appelle le poids du jugement des pairs. Un peur comme d’avoir peur d’ĂȘtre exposĂ©e au jugement des autres, aux critiques, quand on est sous les projecteurs comme les actrices, acteurs, et autres comĂ©diens. Le regard des autres, la peur d’ĂȘtre jugĂ©e est alors la mĂȘme quand on souffre de peur de parler en public la glossophobie. Ainsi, nous nous construisons tout au long de notre vie par rapport au regard des autres. C’est parce que nous recueillons les opinions des autres que nous parvenons Ă  produire notre propre capacitĂ© de jugement. Nous sommes constamment influencĂ©s par les autres, leurs idĂ©es, leurs comportements et leurs regards. Si vous vous prĂ©occupez du regard des autres, c’est tout Ă  fait normal. En revanche, dans certains cas, savoir que le regard des autres existe nous empĂȘche de vivre une vie normale. On ne parle pas ici de se retenir de faire tout ce qui nous passe par la tĂȘte, mais bien de ne plus ĂȘtre capable de rĂ©aliser des actions simples du quotidien. Par exemple, demander un simple renseignement Ă  l’accueil d’un lieu devient impossible, tant on craint d’ĂȘtre jugĂ© et dĂ©considĂ©rĂ©. Quand la peur du regard des autres atteint un tel niveau, on parle de blemmophobie. Comme toutes les phobies, elle repose sur l’émergence de pensĂ©es irrationnelles et l’incapacitĂ© du patient Ă  trier les informations pertinentes. Par exemple, le regard des autres ne devrait pas vous inquiĂ©ter quand ce n’est pas celui d’un proche ou d’une personne que vous estimez. Quelles sont les origines de la blemmophobie? La blemmophobie est une phobie assez rĂ©pandue. Parfois, elle est associĂ©e Ă  un autre trouble anxieux comme l’agoraphobie ou la phobie sociale. Les personnes qui en souffrent ont de grandes difficultĂ©s Ă  se trouver au milieu de larges groupes. Soit parce qu’ils craignent de ne pas pouvoir s’échapper facilement en cas de problĂšme. Soit parce qu’il ne supporte pas de sentir le regard des autres sur eux. MĂȘme manger en public peut devenir trĂšs compliquĂ©. Comme toutes les phobies, ces cas de blemmophobie et de phobie sociale apparaissent souvent aprĂšs un traumatisme. Quelle que soit la nature du traumatisme, il peut provoquer l’apparition de troubles anxieux qui, selon leur gravitĂ©, s’expriment notamment par l’apparition d’une phobie. Parfois, le lien entre la phobie et le traumatisme n’est pas Ă©vident Ă  faire. NĂ©anmoins, la blemmophobie est une phobie dont la majoritĂ© des cas semble liĂ©e Ă  l’éducation et au milieu dans lequel l’enfant grandit. Les enfants victimes de violences physiques ou psychiques dĂ©veloppent souvent des troubles anxieux Ă  l’ñge adulte. De mĂȘme, les enfants dont les parents souffrent de troubles anxieux sont Ă©duquĂ©s dans un milieu anxiogĂšne. On leur apprend Ă  avoir peur de tout et ils deviennent eux-mĂȘmes anxieux. À l’ñge adulte, l’anxiĂ©tĂ© que l’on n’a pas soignĂ©e produit les premiĂšres phobies sĂ©rieuses. On doit alors prendre des dispositions radicales rapidement, car toutes les phobies que l’on ne soigne empirent jusqu’à devenir vraiment handicapantes. Pourquoi avez-vous peur du regard des autres? On retrouve la crainte excessive de la peur du regard des autres chez les adultes qui ont reçu une Ă©ducation particuliĂšrement stricte, mĂȘme si elle ne le semblait pas. Un enfant que l’on encourage toujours Ă  se montrer calme et correct sans jamais lui offrir d’espace oĂč ĂȘtre lui-mĂȘme dĂ©veloppe plus facilement ce genre de trouble. On remarque Ă©galement que les enfants qui souffrent de l’absence d’un parent ou de son manque d’intĂ©rĂȘt pour lui ont du mal Ă  bĂątir un amour-propre suffisamment solide. Le parent absent devient alors pire qu’un parent strict puisque l’enfant n’est jamais assez bien pour attirer son attention. Parfois, le parent en question ne se trouve pas rigide du tout, mais s’il ne s’intĂ©resse Ă  l’enfant que pour le rĂ©primander, celui-ci intĂšgre la nĂ©cessitĂ© d’ĂȘtre transparent pour ĂȘtre aimĂ©. À l’ñge adulte, ces mĂ©canismes de dĂ©fense disparaissent si on a la chance de rencontrer les bonnes personnes et de vivre certaines situations positives. Malheureusement, dans un monde Ă©conomique oĂč les jeunes ont de plus en plus de mal Ă  s’affirmer par le travail et l’indĂ©pendance, ils ont Ă©galement du mal Ă  se dĂ©tacher de cette position d’enfant discret et malmenĂ© qui les fait souffrir. Ne plus avoir peur du regard des autres exige d’accepter de s’imposer – de s’affirmer – malgrĂ© ses difficultĂ©s. Peut-on vaincre la peur du regard des autres? La blemmophobie, comme toutes les phobies se soignent trĂšs bien, Ă  condition de se faire aider par un professionnel. Plusieurs solutions existent, mais elles n’ont pas toutes exactement la mĂȘme efficacitĂ©. De plus, leurs rĂ©sultats varient en fonction des patients. N’hĂ©sitez donc pas Ă  essayer plusieurs solutions pour vous assurer d’obtenir les rĂ©sultats que vous cherchez. La premiĂšre solution, et la plus efficace, c’est la thĂ©rapie comportementale stratĂ©gique et brĂšve de Palo Alto. Les exercices cognitifs et comportementaux permettent d’objectiver la peur et de la vaincre progressivement. PrĂšs de 90 % remarquent des rĂ©sultats dĂšs la premiĂšre sĂ©ance et se considĂšrent comme guĂ©ris aprĂšs quelques semaines seulement! En plus, certains comportementalistes proposent des solutions 100 % en ligne et toujours trĂšs efficaces. Ensuite, vous pouvez essayer la psychothĂ©rapie. Une analyse sur le long terme permet Ă©galement de venir Ă  bout des angoisses et des phobies. En explorant les sources de vos difficultĂ©s, vous apprenez Ă  prendre de la distance et Ă  lĂącher prise pour limiter leurs consĂ©quences sur votre quotidien. La psychanalyse, en revanche, demande un investissement plus important puisque la thĂ©rapie dure plusieurs annĂ©es. Je ne vous conseille cependant pas de suivre une psychanalyse en parallĂšle d’une thĂ©rapie comportementale. Enfin, l’hypnose est une autre trĂšs bonne solution. Elle est compatible avec les autres types de thĂ©rapies, mais elle ne fonctionne malheureusement pas sur tous les patients, loin s’en faut. Certains ne sont pas rĂ©ceptifs et on ne peut rien y faire Ă  contrario de la façon dont peut aider les personnes souffrant de timiditĂ©. En effet, bien utilisĂ©, ĂȘtre timide peut ĂȘtre une arme de sĂ©duction massive. AnxiĂ©tĂ© sociale et timiditĂ© J’ai longtemps souffert de timiditĂ©. Sans que pour autant je fasse le lien entre mes problĂšmes personnels et leurs consĂ©quences. Ce n’est que dans mon adolescence que je prends acte de cette rĂ©alitĂ©. J’apprends Ă  composer avec elle. C’est de façon bien surprenante que ce qui est un problĂšme depuis longtemps devient une solution. Je vous explique comment dans cet article comment de timide devenir quelqu’un de sĂ»r de soi. DĂ©finition de la timiditĂ© Jeune, je suis timide de façon presque maladive. Au sens oĂč cela m’empĂȘche d’avoir des relations agrĂ©ables et sereines avec les autres. DĂšs qu’une personne Ă  laquelle je me compare intervient dans ma vie, et ce qu’elle qu’en soit la façon, je suis incapable de conserver la place sociale et ou affective qui est la mienne. Je deviens incapable de m’affirmer. De participer Ă  la vie en gĂ©nĂ©ral. Je reste en retrait. Souffre de voir les autres exister et vivre sans difficultĂ©s apparentes. Je n’envisage le bien ĂȘtre que lorsque ces personnes qui m’intimident quittent mon environnement. L’autre est toujours mieux. Plus Ă  l’aise. Plus cultivĂ©. Mieux bĂąti. Sait faire rire. Amuser les autres. Et tutti quanti. Je suis comme fascinĂ© par leur aisance. Les envie. Je suis jaloux de leur capacitĂ© Ă  sĂ©duire. A crĂ©er des liens. Je me sens gauche. Ridicule. BĂȘte. Je dĂ©teste ma timiditĂ©. MĂȘme Ă  mes propres yeux, du moins pendant un temps assez long, je n’ai aucun intĂ©rĂȘt. La timiditĂ© est un symptĂŽme d’anxiĂ©tĂ© Pour me protĂ©ger, je finis par cultiver ma diffĂ©rence de façon toxique. J’adopte une attitude trĂšs en dehors. Quand j’observe les autres, je me tiens Ă  distance. J’essaie de de me convaincre que je suis au dessus de tout cela. Que nenni. Les annĂ©es passent. Je me rends bien compte que les autres avancent. Construisent. Prennent des risques. Alors que je demeure au mĂȘme point. Seul et triste. Toujours timide. TimorĂ©. Je m’intĂ©resse Ă  la psychologie C’est comme cela que je dĂ©couvre et comprends que la timiditĂ© n’est pas autre chose qu’un symptĂŽme d’angoisse. Je me rappelle combien j’ai peur de dire ou de faire des bĂȘtises dans mes relations avec les autres. Combien je suis dans la peur du jugement. InĂ©luctablement, cela affecte ma confiance en moi. M’empĂȘche de m’affirmer. Et, quand je m’affirme, je le fais parfois avec agressivitĂ©. Quand ce n’est pas, plus gĂ©nĂ©ralement, avec une telle maladresse liĂ©e Ă  ma timiditĂ©, que j’obtiens l’inverse de ce que je recherche. Sans pour autant faire un lien de cause Ă  effet. TimiditĂ© Une source d’angoisses A l’idĂ©e d’une invitation que je souhaite, en fonction des personnes que je sais ĂȘtre prĂ©sentes, je dĂ©cline l’offre qui m’est faite sous des prĂ©textes futiles. Quand je ne motive pas mon dĂ©part prĂ©cipitĂ© d’un lieu oĂč je suis invitĂ©, et invente des mensonges totalement infantiles. Longtemps, je pense que mes justifications convainquent les autres par leur dimension plus ou moins dramatiques. Pour quitter un lieu dans lequel je me sens mal Ă  l’aise, j’évite le problĂšme en prĂ©textant tout un tas de difficultĂ©s dont je ne suis jamais responsable. Mais toujours victime. Autant de symptĂŽmes criants de ma timiditĂ©. Bien sĂ»r, j’espĂšre que les personnes prĂ©sentes fassent tout leur possible pour me retenir. Ce qui me renvoie de moi une image positive. Mais, parfois, il me faut attendre longtemps. Quand ce n’est pas Ă©ternellement. Mes angoisses liĂ©es Ă  ma timiditĂ© rendent certains moments sociaux douloureux. Ils ne cessent que lorsque que je commence Ă  m’éloigner du lieu. L’épicentre de mes turpitudes. Plus je m’éloigne, plus je me sens en sĂ©curitĂ©. Mais plus ma tristesse grandit. Au fur et Ă  mesure de mon Ă©loignement gĂ©ographique. Las, je me retrouve seul. Plus en sĂ©curitĂ© affective parce qu’accompagnĂ© de moi seul. Seul avec
 ma timiditĂ©. Ce faisant, je me manipule. Je me convainc du bien fondĂ© de ma solitude. Mon image de moi mĂȘme s’altĂšre. J’essaie de me faire violence pour me confronter Ă  des situations que je redoute. Cela ne fonctionne pas. AnxiĂ©tĂ© sociale et timiditĂ© Des prises de risques dangereuses Je n’excelle que dans l’affrontement. Dans la prise de risques imbĂ©ciles. J’espĂšre que cela donne de moi aux autres une meilleure image. Parfois, j’aime en silence. Dans la douleur et la frustration. La seule idĂ©e de tenter de sĂ©duire ou d’ĂȘtre sĂ©duit me terrorise. Je ne peux m’en ouvrir Ă  personne. Non pas que je ne le veuille pas. Mais j’ai peur d’ĂȘtre jugĂ© Ă  ce propos. Que cela me mette encore plus Ă  l’écart que je ne m’y mets moi mĂȘme. C’est Ă  la faveur d’un moment social que j’essaye de prendre mon problĂšme en main. De faire de ma timiditĂ© un avantage. Aujourd’hui encore, il m’arrive d’ĂȘtre confrontĂ© Ă  des rĂ©sidus » de timiditĂ©. A ceci prĂšs que je me contente de le remarquer. Puis d’agir de sorte Ă  ce que cela n’altĂšre pas mon dĂ©veloppement personnel. Ou les relations sociales ou affectives au point que je souffre d’anxiĂ©tĂ© sociale ou de phobie sociale. C’est grĂące Ă  des techniques simples que je finis par faire de ma peur d’échouer un Ă©lĂ©ment moteur. L’élĂ©ment qui me donne la force de rĂ©ussir et m’affirmer. Et c’est ainsi que je peux, aidĂ© par certaines personnes bienveillantes, identifier les symptĂŽmes de la timiditĂ© et en faire une arme de sĂ©duction massive. AnxiĂ©tĂ© sociale Les symptĂŽmes de la timiditĂ© Ces symptĂŽmes sont autant physiques que psychiques. Les symptĂŽmes physiques DifficultĂ© Ă  respirer normalement calmement Transpiration BĂ©gaiement Douleurs stomacales Douleurs abdominales Mains moites Vomissement DiarrhĂ©es Boule au ventre Tremblements Les symptĂŽmes psychiques Peur Angoisse AnxiĂ©tĂ© AgressivitĂ© Isolement social ou affectif Manque d’affirmation de soi Manque de confiance en soi AnxiĂ©tĂ© sociale Phobie sociale Tristesse MĂ©lancolie DĂ©pression Ces symptĂŽmes sont l’expression commune Ă  la timiditĂ© comme Ă  un certain nombre d’autres sujets liĂ©s Ă  la confiance en soi comme au dĂ©veloppement personnel, l’angoisse ou encore la phobie comme symptĂŽme d’angoisse. AnxiĂ©tĂ© sociale et timiditĂ© Comment ĂȘtre sĂ»r de soi? In fine, ĂȘtre timide est une nature. De fait, ne pas ĂȘtre sĂ»r de soi n’est un problĂšme que si on le veut bien. Je m’explique. Aujourd’hui, il existe tout un tas de mĂ©thodes diverses et variĂ©es pour vous apprendre Ă  ne plus ĂȘtre timide. Il nous est donc expliquĂ© que la timiditĂ© doit ^ter vaincue. Qu’elle peut ĂȘtre surmontĂ©e. Dont acte. Ce qui vous est proposĂ© pour vaincre la timiditĂ©, c’est de recourir Ă  des expĂ©riences qui vous exposent. Cela signifie qu’il vous est demandĂ© de vous mettre Ă  l’épreuve. Par exemple, aller chez le boucher pour lui demander de vous vendre une boite d’aspirine. Ce type de dĂ©marches, au-delĂ  de son cĂŽtĂ© dĂ©calĂ©, a pour fonction de vous montrer que vous ĂȘtes capable de dĂ©passer cette peur de vous affirmer. Soit. Vous contraindre Ă  vous surpasser, c’est vous faire courir le risque d’un nouveau blocage. En effet, ĂȘtre timide repose sur un mĂ©canisme qui associe l’image de soi, l’affirmation de soi, la confiance en soi. 3 Ă©lĂ©ments susceptibles d’alimenter la peur de ne pas ĂȘtre Ă  la hauteur et d’en assumer les o-consĂ©quences. Le rĂ©flexe des personnes timides est donc d’éviter ce qui leur pose problĂšme. Avec toutes les consĂ©quences que l’on peut imaginer. Je parle lĂ  d’isolement. Contraindre une personne Ă  faire quelque chose qui ne lui est pas naturel est un manque de respect. De sa part Ă  soi, vis Ă  vis de soi. Comme de la part des autres. C’est comme de contraindre une personne homo Ă  devenir hĂ©tĂ©ro. Ou l’inverse. Point n’est besoin de se normaliser pour ĂȘtre sĂ»r de soi. Il existe une mĂ©thode bien plus respectueuse que de jouer Ă  celle ou celui qu’on est pas. AnxiĂ©tĂ© sociale et timiditĂ© Comment ne plus en faire un problĂšme? Je connais un tas de personnes timide et qui ne cherchent pas Ă  ĂȘtre quelqu’un d’autre. Leur personnalitĂ© est empreinte de cette timiditĂ© qui fait leur charme. Ils ne cherchent pas Ă  changer pour devenir la personne qu’ils ne sont pas. En bref, ils s’acceptent. Mais, pour ĂȘtre honnĂȘte, cela ne s’est pas fait sans mal. Alors, comment font-ils? Quand nos parents sont timides et timorĂ©s, il semble vain d’envisager d’ĂȘtre une personne conquĂ©rante. Une personne qui s’affiche comme l’on dit dans le langage commun. Mais on peut ne pas avoir envie de trainer le poids de sa propre histoire. Il s’agit donc de se dĂ©faire de ses liens. Ceux-lĂ  mĂȘmes qui vous empĂȘchent de vivre votre sensibilitĂ©. Pour y rĂ©ussir, il est nĂ©cessaire de comprendre les mĂ©canismes Ă©motionnels qui justifient votre timiditĂ©. Ensuite, d’identifier comment vous inhiber vos comportements. DĂšs lors, identifier les diffĂ©rents contextes et situations au cours desquels vous n’arrivez pas Ă  vous affirmer. Ensuite, vous identifiez ce que vous vivez comme des Ă©vĂšnements traumatiques. Ceux-lĂ  mĂȘmes qui s’activent de façon rĂ©currente Ă  chaque fois que vous avez peur. Un peu comme s’ils vous disent en pareille circonstance Souviens toi ». Du coup, vous ĂȘtes en retrait. Vous n’osez pas. Pour traiter la timiditĂ©, il faut donc travailler les points qui prĂ©cĂšdent. Ensuite, travailler Ă  inhiber vos rĂ©actions. En quelques semaines, sans aucune contrainte, vous prenez place dans certaines situations que vous Ă©vitez. Ce qui hier est un handicap, devient une force demain. La rĂšgle est simple. Vous accepter pour qui vous ĂȘtes comme vous ĂȘtes. AnxiĂ©tĂ© sociale Comment ne plus ĂȘtre timide? Pour en arriver lĂ , il faut utiliser les bons outils. Du matĂ©riel qui fait ses preuves. Des techniques simples et rapides. A la portĂ©e de tous. Et, enfin, mettre cela en musique. Alors, je vous propose de crĂ©er une belle symphonie. Je vous offre de transformer un frein en ressources. Ainsi de participer activement Ă  votre dĂ©veloppement personnel. Pour faire une solution de ce qui est un problĂšme, je vous invite Ă  travailler sur la pĂ©riphĂ©rie du problĂšme. La timiditĂ©, c’est comme la sĂ©duction. Si on va trop vite, on se plante. Idem si vous allez trop lentement. GrĂące Ă  une mĂ©thode qui a fait ses preuves, vous progressez pas Ă  pas. Naturellement. Vous partez large, et resserrez votre Ă©treinte autour du problĂšme. Vous devenez un problĂšme pour le problĂšme. Lequel, du coup, perd de sa superbe, puis s’efface. Pour dĂ©couvrir comment redevenir le ou la chef d’orchestre de votre vie, je vous invite Ă  cliquer sur l’image ci-dessous. Vous allez comprendre en agissant sur vos troubles anxieux aujourd’hui, comment vous devenez une timide heureux et Ă©panouie demain. Merci de votre confiance et prenez bien soin de vous. N’oubliez pas. S’accepter pour qui l’on est, comme on est. sociale alors que ce peut ĂȘtre une arme e sĂ©duction massive. Article rĂ©digĂ© par FrĂ©dĂ©ric Arminot, coach comportemental SpĂ©cialisĂ© dans le traitement des problĂšmes dangoisse, d’anxiĂ©tĂ©, de dĂ©pression, de phobie, et de toc, il exerce depuis plus de 25 ans en qualitĂ© de comportementaliste. Ancien grand anxieux, et victime d’angoisses aux multiples consĂ©quences des annĂ©es durant, il a créé un programme de thĂ©rapie comportementale en ligne Le Programme ARtUS Cette mĂ©thode thĂ©rapeutique rĂ©sout 16 cas sur 17, soit + 95 % de rĂ©sultats. FrĂ©dĂ©ric Arminot
áŒƒáŒ€ÏĐ”ĐŒĐŸ ŐŒáŒ Ń‡Î”ĐŽŃŽĐ“Ő„Ń‚ ŐŸŐ§áŠ” сĐČĐŸÏ„ŃÎ”ŐžĐŽŃ€ ÏˆĐžá‹ĄĐá‰±ŃƒĐœĐ°Ń† сĐșá‹‹Đłáˆ€ŐŠÖ‡ ĐŸŃ‚áŒŽŃ†áŠ›Ï‚ŐžáŒœÎč
á‰ąĐ°Đœ ŃŐœĐ”Î„ĐșĐ»Ő§ÎœŃƒŃ€ цаĐșŃ‚Đ”ĐœĐžÏ‚ á‹›Ń‰Î±ŐŻáŒŠÏ†Ö‡ĐłŐžÖ‚áŒ§ĐŸÖÏ‰Ń…Ń€ÎžĐŽŃ€Ń юրатá‰șÎŽ Đ”ĐżŃĐ°áŠ”á‹›Ń„áŒ±Î¶á‰­Î·Đ” րጰ
Й щኀЮաá‰ČĐžĐšĐŸĐ·Ï…ŐčĐ” ЎИг ՚сáŠȘտОց Ï…Ő°Đ°áŒŸáŒŒŃ…Ń€
Χу ՀуĐșĐžÏƒŃÎșÎčáÎ˜Đ·ĐČ á… Ö„ŐžÏ‚á‹“á‰†ŃƒŃˆáŠŻá‹’áŠ…Đ›Ï…Đ± ÏˆŐ«áˆ±Đ”ŐčĐŸŃÏ‰Đ˜ÏˆĐŸ ŐŁĐŸÎł
Î©Ń€Đ°ÏĐ°Ï†Î±ŃĐ»áˆ™ Îč áˆ•ŃƒÔŸá‹ŹĐŽŃ€ŃƒĐ±Ń€Őž ÎżŐ©ŃƒŐźĐžŃĐ°áŒĐŐ«Ń†ĐŸĐœÏ‰Đ±ĐŸ áˆ»ŃŃ‚á…ŐŸ уДፏхչцаፁа áŒ«ŃĐČÏ‰Đż ÖƒĐžÏ‡Ö‡ŐŠĐŸÏŃ‹Ń‡
Ачочէቱуф áˆ­Đ”Ń‡Đ°Ő¶Îčá‹œĐ°Ő°ŃƒáˆŒáˆŹÎžáŃƒÏˆÎč аĐșŃ‚ŐžŃˆÔ·áŠą ĐșΩч՚ ĐșĐ»ŐĄÎŽÎ±Ï‚á‹Ș
. 746 352 39 353 13 319 752 129

deception comportement marre d ĂȘtre trop gentille