Le vĂ©lo est-il la solution pour crĂ©er des systĂšmes de mobilitĂ© plus inclusifs ? Câest en tout cas la conviction de Camille Pechoux, ergothĂ©rapeute spĂ©cialisĂ©e en mobilitĂ© active. SantĂ©, autonomie, lien social⊠lâusage du vĂ©lo est bĂ©nĂ©fique pour les ainĂ©s. Pour favoriser le report modal et veiller Ă la sĂ©curitĂ© de ce public fragile, lâĂ©cosystĂšme entier doit ĂȘtre repensĂ©. Rencontre. VĂ©lo & Territoires Comment avez-vous Ă©tĂ© amenĂ©e Ă travailler sur le vĂ©lo en lien avec les sĂ©niors ? Camille Pechoux Jâai travaillĂ© il y a plusieurs annĂ©es en centre de rééducation auprĂšs de publics trĂšs variĂ©s adolescents, personnes accidentĂ©es, personnes ĂągĂ©es, etc. Jâai constatĂ© que lorsque lâon est victime dâun accident, lorsque lâon tombe malade, on devient souvent dĂ©pendant dâoutils technologiques trĂšs Ă©nergivores voitures adaptĂ©es, fauteuils Ă©lectriques. Je me suis rendue compte quâil nây avait que trĂšs peu dâalternatives pour le retour Ă la mobilitĂ©. Ătant moi-mĂȘme cycliste depuis longtemps, jâai compris quâil y a lĂ un outil dâautonomie sans Ă©gal pour les personnes fragiles. Par la suite, jâai travaillĂ© dans un centre de ressources et dâinnovation en tant que chargĂ©e dâaccessibilitĂ© des espaces publics. Jâai eu lâoccasion de chiner des vĂ©los adaptĂ©s de qualitĂ© dans dâautres pays europĂ©ens bicycles, tricycles, vĂ©lo couchĂ©s, handbikes mais aussi draisiennes pour adulte. Jâen ai ramenĂ©s un certain nombre en France pour les faire dĂ©couvrir aux usagers potentiels et aux professionnels de santĂ©. Cela nous a permis de sensibiliser ces derniers aux avantages de ces vĂ©los pour leurs patients, en particulier pour les personnes ĂągĂ©es. Câest un outil formidable de maintien de lâactivitĂ© physique, mais aussi dâautonomie et de lien social. Il permet aux personnes ĂągĂ©es de rĂ©aliser des trajets de proximitĂ© plus facilement, donc de limiter leur isolement. Aujourdâhui, comment accompagnez-vous ce public vers le vĂ©lo ? En 2015, jâai eu la chance de rencontrer quatre designers passionnĂ©s de vĂ©lo. Ensemble, nous avons créé SuperVitus305, un studio de design spĂ©cialisĂ© dans les projets innovants vĂ©lo et marche. Mon travail au sein de cette Ă©quipe consiste Ă mâassurer que les projets soient les plus inclusifs possible, câest-Ă -dire adaptĂ©s aux besoins de la diversitĂ© de population du territoire. Je porte une attention particuliĂšre aux publics fragiles les personnes Ă mobilitĂ© rĂ©duite, les enfants, les femmes enceintes⊠Et bien sĂ»r les ainĂ©s. En parallĂšle, jâaccompagne des personnes vers un retour Ă la mobilitĂ© en tant quâergothĂ©rapeute spĂ©cialisĂ©e. Des kinĂ©sithĂ©rapeutes ou des mĂ©decins mâenvoient leurs patients pour rĂ©aliser des bilans de mobilitĂ© active. En fonction de ce bilan, je leur conseille une aide Ă la marche ou un vĂ©lo adaptĂ©. Jâaccompagne Ă©galement des entreprises qui innovent dans la conception de vĂ©los. Draisienne pour adulte ©Camille PĂ©choux Quels sont selon vous les freins Ă la pratique du vĂ©lo chez les sĂ©niors ? Leurs besoins en termes de mobilitĂ© sont quasi similaires Ă ceux des enfants ou des personnes en situation de handicap. Ils sont plus vulnĂ©rables et nâont pas les mĂȘmes capacitĂ©s physiques, cognitives. Pour eux, lâun des principaux freins pour circuler Ă vĂ©lo, câest le diffĂ©rentiel de vitesse. En ville ou en milieu rural, les personnes ĂągĂ©es Ă vĂ©lo sont confrontĂ©es Ă la vitesse des voitures et ne se sentent pas en sĂ©curitĂ©. Quelles sont les solutions ? La premiĂšre, câest bien sĂ»r lâapaisement du trafic motorisĂ©. Il nây a pas de secret, une politique vĂ©lo plus inclusive passe par une redistribution correcte de lâespace public pour les modes actifs et une lutte contre les diffĂ©rentiels de vitesse dans les villes et les villages. Ensuite, il est efficace dâagir sur lâinfrastructure elle-mĂȘme des amĂ©nagements cyclables sĂ©parĂ©s des voitures permettent de relier les centralitĂ©s de maniĂšre confortable. Mais les voitures ne sont quâune partie du problĂšme les personnes ĂągĂ©es sont aussi confrontĂ©es Ă la vitesse des autres cyclistes ou usagers de trottinettes Ă©lectriques. Ainsi, mĂȘme sur les amĂ©nagements cyclables en site propre, les personnes les plus fragiles sont parfois en situation dâinsĂ©curitĂ©. Les politiques dâamĂ©nagement du territoire doivent se recentrer sur la lenteur de ces usagers. Les espaces publics doivent ĂȘtre lisibles, accessibles et confortables pour tous, avant dâenvisager la vitesse. Câest ce quâon appelle un Ă©cosystĂšme capacitant », celui qui permet Ă chacun dâaller acheter son pain Ă vĂ©lo ou dâaller Ă lâĂ©cole Ă vĂ©lo en toute sĂ©curitĂ© par exemple ! Il nây a pas de secret, une politique vĂ©lo plus inclusive passe par une redistribution correcte de lâespace public pour les modes actifs et une lutte contre les diffĂ©rentiels de vitesse dans les villes et les villages. Camille Pechoux Comment accompagnez-vous les collectivitĂ©s vers cet Ă©cosystĂšme capacitant ? Il nây a pas de baguette magique pour crĂ©er des amĂ©nagements plus inclusifs. Le point de dĂ©part, câest toujours le besoin des usagers du territoire concernĂ© nous Ă©tablissons des scĂ©nariidâusage auprĂšs dâun Ă©chantillon de personnes le plus reprĂ©sentatif possible. Nous rĂ©alisons un diagnostic du territoire en termes dâusages, de services, et interrogeons les usagers sur leur mobilitĂ© quels dĂ©placements ? Quels modes ? Quelle frĂ©quence ? Puis, nous proposons des solutions singuliĂšres, adaptĂ©es au territoire, pour lever les Ă©ventuels obstacles Ă la mobilitĂ©. Et chez les sĂ©niors, les obstacles sont nombreux. Câest donc tout un Ă©cosystĂšme Ă construire ? Les collectivitĂ©s peuvent agir sur lâinformation du public. Un des principaux problĂšmes aujourdâhui est que nos aĂźnĂ©s ne connaissent pas les vĂ©los davantage adaptĂ©s Ă leurs capacitĂ©s. Les collectivitĂ©s, les professionnels de santĂ©, les services dâaide Ă la personne, doivent ĂȘtre sensibilisĂ©s Ă ces solutions pour accompagner les personnes vers le bon Ă©quipement. Un autre levier pour les collectivitĂ©s, câest la mise Ă disposition de vĂ©los adaptĂ©s. Certaines collectivitĂ©s le font dĂ©jĂ . Mais lâoffre nâest souvent pas assez diversifiĂ©e. RĂ©sultat rare sont ceux qui utilisent ces vĂ©los parce quâils ne correspondent quâĂ une seule situation de handicap. Le vieillissement est Ă©volutif. Il faut que le mode de dĂ©placement le soit aussi. Une personne ĂągĂ©e peut avoir besoin dâun bicycle avec une assise adaptĂ©e, puis dâune assistance Ă©lectrique, et peut-ĂȘtre plus tard dâun tricycle avec des adaptations spĂ©cifiques. Une flotte diversifiĂ©e de vĂ©los adaptĂ©s permet aux collectivitĂ©s dâaccompagner les personnes ĂągĂ©es dans lâĂ©volution de leur mobilitĂ©. Quid de la formation ? Certaines associations travaillent sur ce volet depuis longtemps. Ă Lyon par exemple, la Maison du VĂ©lo accompagne les personnes Ă mobilitĂ© rĂ©duite vers lâapprentissage du vĂ©lo. Ă Montpellier, une association de professeurs dâactivitĂ© physique adaptĂ©e sâest emparĂ©e du sujet. Ils se rendent dans les maisons de retraite pour proposer aux personnes ĂągĂ©es de pĂ©daler sur un tricycle. Le but ? Encadrer une pratique sĂ©curisĂ©e pour retrouver la sensation de libertĂ©. NĂ©anmoins la formation des sĂ©niors sur le vĂ©lo est assez disparate. Des initiatives Ă©mergent, mais encore faut-il les faire connaĂźtre et les coordonner. Câest lĂ que lâaction des collectivitĂ©s entre en jeu. Il est possible dâagir sur lâinfrastructure, les services, la formation. Mais quid du vĂ©lo lui-mĂȘme ? Il y a une grande marge de progression au niveau de lâĂ©quipement. En France, le retour dâune industrie spĂ©cialisĂ©e vĂ©lo serait une grande chance pour faciliter lâinnovation. Il existe des Ă©quipements trĂšs pertinents pour les personnes ĂągĂ©es un moyeu Ă vitesse intĂ©grĂ©e qui permet de changer de vitesse Ă lâarrĂȘt, une manette pour changer facilement la position du cintre, des clignotants ou des rĂ©troviseurs pour ne pas se dĂ©sĂ©quilibrer en se forçant Ă lever un bras ou Ă tourner la tĂȘte, des vĂ©los Ă assise surbaissĂ©e qui permettent dâavoir les deux pieds au sol Ă lâarrĂȘt, sans parler de la grande variĂ©tĂ© de tricycles. Aujourdâhui, mĂȘme des personnes avec une hĂ©miplĂ©gie peuvent continuer Ă pratiquer le vĂ©lo. ©Camille Pechoux Le VAE est-il un outil adaptĂ© pour maintenir la mobilitĂ© des sĂ©niors ? Effectivement beaucoup de personnes ĂągĂ©es se tournent vers le VAE pour compenser la diminution de leurs capacitĂ©s physiques. Lâassistance Ă©lectrique est une bonne idĂ©e, mais il y a aussi un risque quâelle soit mal utilisĂ©e. Elle est intĂ©ressante pour aider Ă terminer un trajet en cas de fatigue, ou pour grimper une cĂŽte. Or, souvent elle est plutĂŽt utilisĂ©e par les personnes vieillissantes comme un moyen dâaller plus vite que leur rythme naturel et de rester dans le flux des autres cyclistes. Au-delĂ du fait que lâactivitĂ© physique devient moindre, cette utilisation du VAE peut ĂȘtre dangereuse. Avec lâĂąge, les capacitĂ©s sensorielles et cognitives diminuent Ă©galement. La rĂ©activitĂ© baisse et, avec la vitesse, les accidents graves arrivent plus souvent. Les derniĂšres analyses nĂ©erlandaises montrent que les cyclistes plus ĂągĂ©s constituent le gros des victimes 75 % des dĂ©cĂ©dĂ©s Ă vĂ©lo et 50 % des cyclistes gravement blessĂ©s ont plus de 60 ans. Propos recueillis par Antoine CouĂ©
LevĂ©lo avec assistance Ă©lectrique ou sans, est un outil de mobilitĂ© quotidienne qui sâutilise Ă©galement pour le loisir ou les vacances. Les plaisirs de la pratique du vĂ©lo sont nombreux et accessibles Ă tous. Personnes en situation de handicap
VĂ©lo Ă©lectrique, gyroroue, Segway, e-skate, trottinette Ă©lectrique⊠les nouveaux modes de dĂ©placement lĂ©gers et plus ou moins Ă©cologiques se multiplient et s'adaptent aux besoins de leurs usagers en milieu urbain, avec trois mots d'ordre la simplicitĂ©, la compacitĂ© et la sĂ©curitĂ©. Si la part des vĂ©los Ă©lectriques ne cesse de croĂźtre en France, -depuis 10 ans ils gagnent 25% par an selon Univelo-, les spĂ©cialistes du secteur croient beaucoup au dĂ©veloppement des e-trottinettes surtout pour les petits trajets. Et les offres ne cessent de s'Ă©toffer. DerniĂšre en date, la Citybug, un nouveau modĂšle made in TaĂŻwan JD Components et qui veut rĂ©volutionner le genre. Rien que ça. La Citybug se prĂ©sente comme une trottinette au format XXL. Ultra imposante, presque impressionnante. Et pour cause 12,2 kg sur la balance. Ce n'est pas un poids plume, mĂȘme si globalement la concurrence tourne autour des 15 kg. Mais on est trĂšs loin des 6,5 kg de la e-Micro One par exemple. Une fois dĂ©pliĂ©e, la machine affiche une nuditĂ© dĂ©concertante. Un bouton ON/OFF point barre. Pas de frein, ni d'accĂ©lĂ©rateur. AprĂšs l'avoir tournĂ© et retournĂ© dans tous les sens pour comprendre comment on accĂ©lĂšre, il suffit de se lancer pour dĂ©couvrir son grand secret. C'est en poussant le guidon vers l'avant que le moteur se met en marche. Et inversement, il faut le tirer vers soi pour freiner la bĂ©cane. Une fois lancĂ©e, le systĂšme se rĂ©vĂšle extrĂȘmement intuitif. Un frein au pied sur la roue arriĂšre permet de s'arrĂȘter net, en cas de besoin. SystĂšme push and pull On finit par se faire au systĂšme push and pull, mĂȘme si dans les faits, il faut y aller du poids du corps pour lancer la machine et prendre de la vitesse. ConcrĂštement, il ne permet pas vĂ©ritablement de doser. En phase de freinage notamment, il coupera net le moteur au lieu d'offrir une dĂ©cĂ©lĂ©ration en douceur. Et Ă l'usage, on craint pour la prĂ©cision dans le dosage... Question vitesse, la Citybug permet d'aller jusqu'Ă 18 km/h. Une vitesse trĂšs raisonnable, trop mĂȘme. Du coup, on espĂšre gagner en sensation en descente. Que nenni ! Impossible de dĂ©passer les 25 km/h, un frein moteur vient contrĂŽler la vitesse. C'est extrĂȘmement frustrant! Surtout pour les habituĂ©s du vĂ©lo classique ou bien Ă©lectrique. La vitesse Ă©tant limitĂ©e Ă 6 km/h sur les trottoirs, il est possible de la brider pour Ă©viter de se prendre une amende. En revanche, sur piste cyclable, la Citybug dĂ©livre suffisamment de vitesse pour ne pas se sentir mal Ă l'aise. Inutile de faire la course avec un vĂ©lo⊠Il aura le dernier mot. En ligne droite et en vitesse de croisiĂšre, l'amusement laisse trĂšs vite la place Ă une certaine forme de monotonie. PassĂ©e l'excitation de la dĂ©couverte, place Ă l'ennui⊠Autre point nĂ©gatif, la grande rigiditĂ© de l'ensemble, en raison de l'absence de suspensions. La Citybug n'est donc clairement pas faite pour circuler sur les voies pavĂ©es. Un vĂ©ritable cauchemar pour les bras et les jambes. Pour les connaisseurs, le parvis de la pyramide du Louvre relĂšve du calvaire! Pareil sur les terrains sablonneux, Ă l'image du jardin des Tuileries. Attention Ă la glissade si vous prenez trop de vitesse. Quant au sol mouillĂ©, mieux vaut globalement Ă©viter! L'autonomie maximale annoncĂ©e est de 15 Ă 18 km. Cela dĂ©pendra en rĂ©alitĂ© du trajet effectuĂ© et de la vitesse moyenne effective. Et le temps de charge vendu est de 3 heures. Combien ça coĂ»te? La Citybug est vendue 999 euros. Un tarif trop Ă©levĂ© pour un usage somme toute limitĂ©e. A ce tarif, voire un peu plus, mieux vaut s'acheter un vĂ©lo Ă©lectrique nettement plus Ă©volutif et sportif ! Les plus casse-cous opteront pour une gyroroue, nettement plus freestyle! LepĂ©dalier Ă©lectrique permet de faire du sport facilement chez soi et de tonifiier les muscles des bras et des jambes. GrĂące Ă ses multiples fonctions il s'adapte aux diffĂ©rents types d'utilisateurs. UN VĂLO ĂLECTRIQUE OFFRANT PLUSIEURS TYPES D'UTILISATIONPratique, le pĂ©dalier Ă©lectrique offre la possibilitĂ© de combiner plusieurs types d'utilisation pour de meilleurs PĂ©dalier d'exercice Electrique Bras et Jambes Ce PĂ©dalier Electrique permet de solliciter les muscles des jambes et des bras Son usage est conseillĂ© pour tonifier les parties supĂ©rieures bras et Ă©paules et infĂ©rieures du corps jambes, chevilles ou dans le cadre d'une rééducation fonctionnelle L'assistance Ă©lectrique permet de rĂ©gler la vitesse ou la rĂ©sistance sur 5 niveaux afin que l'effort soit adaptĂ© Ă l'utilisateur LivrĂ©e avec une tĂ©lĂ©commande avec affichage LCD pour suivre et programmer le temps d'exercice, la vitesse de rotation, la distance parcourue, et les calories dĂ©pensĂ©es Ce pĂ©dalier Ă©lectrique peut s'utiliser en pĂ©dalant en avant ou en arriĂšre Compact sa petite taille permet de le ranger facilement aprĂšs l'exercice 43 x 31 x 22,5 cm Les pĂ©dales sont antidĂ©rapantes avec cale-pieds rĂ©glables Lors de l'utilisation avec les jambes du pĂ©dalier d'exercice, assurez-vous que la courbure de vos jambes forme un angle Ă 90° Notice du pĂ©dalier d'exercice Ă©lectrique bras et jambesCaractĂ©ristiques du pĂ©dalier d'exercice Electrique Bras et Jambes Largeur 42 cm Longueur 28,5 cm Hauteur 21 cm TĂ©lecommande avec Afficheur digital Oui Poids 4,5 kg Avis soumis Ă un contrĂŽle Avis affichĂ©s par ordre chronologique Nombre d'Avis 1 Note du produit / 5 Serge 01/05/2022suite Ă une commande du 15/04/2022 3/5Je n'ai pu tester ce produit puisque une des pĂ©dales ne restait pas fixer dommage car le pĂ©dalier avait l'air bien Siles seniors se tournent vers le vĂ©lo Ă©lectrique, câest que leur forme physique diminue. Or, pour tirer le maximum de plaisir de cette pratique, il est indispensable de respecter les rĂšgles de sĂ©curitĂ© et de bien choisir son vĂ©lo Ă assistance Ă©lectrique. Bien des critĂšres sâajoutent par rapport Ă un vĂ©lo classique et aujourdâhui le marchĂ© offre une grande variĂ©tĂ© de modĂšles. Le vĂ©lo est un loisirs et un sport qui peut ĂȘtre pratiquĂ© par les personnes handicapĂ©es. Au-delĂ de la performance sportive, il permet de se dĂ©passer en dĂ©fiant son handicap. Suite Ă un problĂšme de santĂ©, un accident, ou avec la vieillesse, certaines personnes pensent ne pas ou ne plus pouvoir pratiquer le vĂ©lo. Pourtant, des dispositifs, comme handisport, existent pour le rendre accessible. Que ce soit par un accessoire ou par solidaritĂ©, tous les moyens sont bons pour profiter des bienfaits du vĂ©lo. Handisport, le cyclisme et les handicapĂ©s Depuis 1954, la FĂ©dĂ©ration Française Handisport a pour mission de rendre accessible au plus grand nombre le sport pour les personnes handicapĂ©es. Par le biais de ses nombreux clubs, cette association reconnue dâutilitĂ© publique offre un trĂšs large choix de disciplines de loisirs. Elles sont toutes accessibles aux diffĂ©rentes formes de handicaps moteurs, visuels et auditifs. De nombreuses activitĂ©s de dĂ©couverte et dâinitiation sont rĂ©guliĂšrement organisĂ©es. Le cyclisme handisport existe en France depuis prĂšs de quarante ans en solo pour les handicapĂ©s physiques et depuis une trentaine dâannĂ©es en tandem pour les dĂ©ficients visuels. A la fin des annĂ©es 90, une pratique du cyclisme adaptĂ©e pour les personnes en fauteuil roulant apparaĂźt le handbike. Quelle que soit votre envie et votre handicap, il existe toujours une possibilitĂ© de pratiquer ce sport. A savoir que le cyclisme aux Jeux Paralympiques comprend deux disciplines le cyclisme sur route et le cyclisme sur piste. Ătre non voyant et faire du vĂ©lo A MontrĂ©al, lâAssociation des sports pour aveugles en collaboration avec PĂŽle des Rapides, a eu lâidĂ©e dâadapter des vĂ©los biplaces. Ceci pour permettre aux personnes non voyantes de rouler Ă vĂ©lo tandis quâelles sont accompagnĂ©es par un ami voyant. Les utilisateurs sont assis cĂŽte Ă cĂŽte sur de gros tricycles et pĂ©dalent en mĂȘme temps. Avec ces vĂ©los, les personnes aveugles peuvent faire de lâexercice. Prendre lâair et le soleil, sentir la brise, se mĂȘler aux gens tout en se baladant avec un ami. Les accessoires vĂ©lo pour handicapĂ© Aujourdâhui il existe des accessoires pratiques et sĂ»rs qui permettent de faire du vĂ©lo malgrĂ© le handicap. Les roues stabilisatrices pour adultes Les roues stabilisatrices Ez Trainer Senior pour adulte sont idĂ©ales pour les personnes qui ont peur, qui manquent de force physique ou qui perdent leur assurance. Les risques de perte de lâĂ©quilibre et la peur de la perte des rĂ©flexes peuvent amener Ă une retraite anticipĂ©e du vĂ©lo. Les personnes en rééducation ou handicapĂ©es peuvent ainsi entretenir leur condition physique. Ces roues rassurent lâutilisateur en lui assurant stabilitĂ© sur leur vĂ©lo. Elles sont Ă©quipĂ©es de ressorts faisant office dâamortisseurs et absorbant ainsi les chocs ou les dĂ©formations de la route. LâEZ Trainer se fixe sur la roue arriĂšre dun vĂ©lo adulte. Ses grandes roues de 38 cm assurent la sĂ©curitĂ© du cycliste. Ce systĂšme permet mĂȘme de pencher le vĂ©lo dans les courbes. Enfin, il sâinstalle facilement et ne nĂ©cessite pratiquement aucun entretien. Et pour les enfants qui rencontrent des problĂšmes dâĂ©quilibre, les roues stabilisatrices lumineuses concilient sĂ»retĂ© et amusement. Les trottinettes Ă©lectriques La trottinette Ă©lectrique Dpie 4 de Monty est une seconde solution de transport pour les personnes Ă mobilitĂ© rĂ©duite. TrĂšs pratique et trĂšs agrĂ©able Ă conduire sur les chemins privĂ©s, elle bĂ©nĂ©ficie dâune autonomie de 25-35 km Ă une vitesse maximale de 18 km/h grĂące Ă sa batterie grande capacitĂ©. Le moteur puissant de 350 W du tricycle Ă©lectrique permet de dĂ©placer des charges allant jusquâĂ 100kg. Un interrupteur permet de limiter la vitesse de la trottinette Dpie 4 Ă 6km/h afin de pouvoir circuler dans les rues en toute sĂ©curitĂ© et lĂ©galitĂ©. Son panier avant permet dâaccueillir un bagage, un ordinateur ou encore un gros colis. >> A LIRE AUSSI Les petits enfants sâĂ©tonnent de voir une mĂ©mĂ© avec les petites roues vĂ©lo » Vincent Bernard brave son handicap MalgrĂ© le handicap, un ingĂ©nieur diplĂŽmĂ© de lâEnsieta ĂągĂ© de 29 ans, Vincent Bernard, a quittĂ© Brest pour un pĂ©riple de 18 mois et 20 000 km en direction du NĂ©pal. Il part pour une aventure destinĂ©e Ă donner de la force aux personnes handicapĂ©es. Tomber mais toujours se relever. Les accidents de la vie nâont pas Ă©pargnĂ© Vincent Bernard. En effet, Ă lâĂąge de 18 ans, il apprend quâil est atteint dâun cancer. Il lui faudra subir chimiothĂ©rapie et radiothĂ©rapie pour vaincre la maladie. En 2004, un accident de montagne le plonge pour un mois et demi dans le coma. Enfin, une chute de vĂ©lo lui vaut un nouveau traumatisme crĂąnien. Le grand sportif a dĂ» renoncer Ă son projet de devenir guide de haute montagne. Entre autres sĂ©quelles, il souffre de problĂšme dâĂ©quilibre et de mĂ©moire. Le vĂ©lo est devenu le moyen pour lui de dĂ©fier son handicap. Jâai lâimpression que câest un peu ma destinĂ©e de le faire. Mon histoire peut donner de la force aux autres personnes handicapĂ©es. Mon message est lâadaptation pour aller toujours plus de lâavant et vers les autres ». Vincent Bernard a ainsi prĂ©vu de rouler trois jours, puis de sâarrĂȘter six jours. Au NĂ©pal, il retrouvera une famille de paysans avec laquelle il a tissĂ© des liens lors de prĂ©cĂ©dents voyages. Il a fallu six mois de prĂ©paration pour boucler le projet. Vincent Bernard a rĂ©uni un budget de 20 000 ⏠et Ă©tabli des contacts dans la vingtaine de pays quâil sera amenĂ© Ă traverser. Et il ira Ă la rencontre des populations locales. Jâaimerais contribuer Ă changer la perception du grand public. Le handicap fait peur et câest souvent cette peur qui crĂ©e de lâexclusion. » Le handicap fait peur et câest souvent cette peur qui créé de lâexclusion » Avant son dĂ©part, Vincent Bernard rĂ©unit tous ceux qui lâont soutenu. Dont ses parents, Jean et Marie-Edith, viticulteurs en Bourgogne. Ces derniers ont amenĂ© des bouteilles dâune cuvĂ©e spĂ©ciale baptisĂ©e Du bout du monde au toit du monde ». LâĂ©tiquette montre leur fils sur fond de montagnes himalayennes. Câest un garçon transformĂ© par les Ă©preuves mais qui est restĂ© le mĂȘme, confie son pĂšre. Il veut prouver quâon peut repousser ses limites et vivre des choses exceptionnelles. » Une balise GPS permettra Ă ses proches de suivre son parcours. Au moment du dĂ©part, sa maman avoue que ça se noue un peu ». Mais elle a encouragĂ© son fils Ă se lancer dans lâaventure. On ne lâa pas du tout freinĂ©. Pour lui, câest une façon de se reconstruire. Maintenant, il accepte son handicap. » Sources Cyberpresse Canada Ouest France Post Views 8 605 . 105 4 307 447 7 28 515 695