Streaming- Do the Right Thing - L'atmosphÚre est brûlante, le ton rude, et Spike Lee dresse un état des lieux sans concession du New York des eighties ! - O Do the Right Thing - L'atmosphÚre est brûlante, le ton rude, et Spike Lee dresse un état des lieux sans concession du New York des eighties ! Accueil Nouveautés Cinéma Séries Jeunesse Mes vidéos Ma liste
Alors que les Ă©meutes persistent aux Etats-Unis suite Ă  la mort de Georges Floyd, un Afro-amĂ©ricain tuĂ©, ce 25 mai dernier, par un policier blanc, retour sur une vingtaine de films essentiels qui dĂ©noncent le racisme et, pour certains, la rĂ©pression policiĂšre. Le Lys BrisĂ© 1919 et deux autres films de Griffith Comment aborder le sujet du racisme sans Ă©voquer le cinĂ©aste Griffith ? Il est accusĂ© de racisme pour son film Naissance d’une Nation en 1915. Le film se dĂ©roule Ă  la fin de la Guerre de SĂ©cession entre deux familles, celles des Stoneman et des Cameron. A la suite de la mort de Lincoln, la paix ne calme les esprits, laissant alors une ouverture aux troubles des politiciens vĂ©reux, Ă  la rĂ©pression des Noirs et Ă  la crĂ©ation du Ku Klux Klan. Pour apaiser les critiques, Griffith enchaĂźne avec IntolĂ©rance, une grande fresque historique sur l’humanitĂ© prĂŽnant la paix et la tolĂ©rance. En 1919, il rĂ©alise Ă  nouveau un drame interracial, Le Lys BrisĂ©, sur une jeune fille qui se lie d’amitiĂ© avec un immigrĂ© chinois. Mirage de la Vie de Douglas Sirk 1959 Douglas Sirk signe son dernier grand mĂ©lodrame hollywoodien, Mirage de la Vie, portĂ© par un incroyable quatuor de femmes. Lora, une jeune mĂšre blanche cĂ©libataire se lie d’amitiĂ© avec Annie, une sans-abri Noire, qu’elle accueille avec sa fille sous son toit. Si la premiĂšre partie du film s’attarde sur l’illusion du rĂȘve amĂ©ricain, c’est davantage la critique allĂ©gorique d’une AmĂ©rique blanche que Sirk illustre, et notamment sur la question raciale et hiĂ©rarchique de la condition humaine. A travers l’amitiĂ© des quatre femmes, le cinĂ©aste pulvĂ©rise les codes raciaux dans un chef-d’Ɠuvre pessimiste et sincĂšre. Le Sergent Noir de John Ford 1960 Au fin fond de l’Arizona en 1881, le Sergent Rutledge, un soldat noir, est accusĂ© du viol d’une jeune fille blanche et du meurtre de son pĂšre. Pour ces accusations, il va ĂȘtre jugĂ© Ă  la cour martiale oĂč on dresse de lui un portrait raciste. Son unique espoir est d’ĂȘtre sauvĂ© par Mary Beecher, sa seule tĂ©moin. A travers ce western humaniste, John Ford traite des fantasmes racistes dans une sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine puritaine. En luttant pour la reconnaissance de ses droits civiques tel un plaidoyer antiraciste, Woody Strode, grand acteur noir du cinĂ©ma, marque l’histoire avec son rĂŽle de Sergent. Black Panthers d’AgnĂšs Varda 1968 Alors qu’AgnĂšs Varda expatrie sa carriĂšre aux Etats-Unis en 1967, elle va faire la rencontre des responsables du Black Panther Party Ă  Oakland lors des manifestations autour du procĂšs de Huey Newton. Son regard va se tourner vers leur combat, entre rĂ©pression policiĂšre et rĂ©volution militante, dont elle ressort en 30 minutes, un message fort et radical. Le court-mĂ©trage, qui est actuellement disponible en ligne gratuitement, s’inscrit dans la veine d’autres nombreux documentaire indispensables tels que Free Angela de Shola Lynch ou encore Black Power Mixtape de Göran Olsson. Tous les autres s’appellent Ali de Rainer Werner Fassbinder 1974 Emmi, une veuve d’une soixantaine d’annĂ©es, fait la rencontre d’Ali, un immigrĂ© Marocain bien plus jeune. DĂšs le lendemain, le deux emmĂ©nagent ensemble, puis se marient. ScandalisĂ©s par cette union, les enfants d’Emmi, ses voisins, ses collĂšgues, tous mettent le couple Ă  l’écart. Fassbinder, en signant le remake de Tout ce que le ciel permet de Douglas Sirk, met en lumiĂšre une love story contrariĂ©e par des prĂ©jugĂ©s raciaux, l’incomprĂ©hension, de la haine et surtout la peur de l’inconnu. Cotton Club de Francis Ford Coppola 1984 PlongĂ© dans un dĂ©cor jazzy pendant la Prohibition Ă  New York, Dixie Dwyer, un trompettiste blanc sauve un claquettiste noir puis s’embarquent rapidement dans les trafics d’alcools de gangsters. Entre la comĂ©die musicale et le film noir, Cotton Club dĂ©nonce les rouages d’un racisme ordinaire et irrĂ©flĂ©chi. Mississippi Burning d’Alan Parker 1988 En 1964, trois militants d’un comitĂ© de dĂ©fense des droits civiques disparaissent mystĂ©rieusement dans l’État du Mississippi. Anderson et Ward, deux agents du FBI, aux mĂ©thodes opposĂ©es sont chargĂ© de laffaire. Mais alors que les deux hommes s’enfoncent dans leurs investigations, des violences sur fond de racisme explosent, tandis que le Ku Klux Klan du comtĂ© attise les haines. EpaulĂ© par un duo d’acteurs excellent Gene Hackman et Willem Dafoe, Alan Parker image avec brio ce racisme aveugle et arbitraire Ă©rigĂ© au sein des institutions. Do The Right Thing de Spike Lee 1989 Plus de 30 ans aprĂšs sa sortie, ce film emblĂ©matique de la culture noire amĂ©ricaine des annĂ©es 80 reste incontournable tant sur l’émergence hip-hop que d’un point de vue sociopolitique. Mookie Spike Lee himself, un jeune afro-amĂ©ricain, livreur de pizzeria profite de la chaleur estivale dans un quartier de Brooklyn. Mais les tensions raciales et conflits intercommunautaires ne vont pas tarder Ă  bousculer leur quotidien. Impossible de citer Spike Lee, grand fĂ©tiche des brĂ»lots politiques et raciaux, sans aussi mentionner Malcolm X et Blackkklansman. American History X de Tony Kaye 1998 Dereck, un skinhead nĂ©onazi, repenti aprĂšs un passage en prison, dĂ©cide de changer de vie et d’aider son petit frĂšre Ă  s’éloigner de cette spirale de groupuscules facho. Si le film tient beaucoup Ă  ses acteurs Edward Norton dĂ©croche mĂȘme une nomination aux Oscars, c’est l’aspect documentaire qui creuse les origines la violence raciale et d’un certain extrĂ©misme aux États-Unis qui est fascinant. Gran Torino de Clint Eastwood 2008 VĂ©tĂ©ran de la guerre de CorĂ©e, Walt Kowalski mĂ©prise avec un ton raciste ses nouveaux voisins asiatiques. Les Ă©vĂ©nements vont forcer Walt Ă  dĂ©fendre ses voisins, dont le petit garçon Thao, face Ă  un gang du quartier. Sans jamais tomber dans le manichĂ©isme, Eastwood parle de son pays avec honnĂȘtetĂ© et complexifie son Ɠuvre avec une trame de violences, entre gĂ©nĂ©rations, prĂ©jugĂ©s raciaux, guerres de gangs et ethnicitĂ©. On pense aussi Ă  Invictus qui traite de la division raciale et Ă©conomique en Afrique du Sud, mais aussi de Bird, magnifique biopic sur le jazzman afro-amĂ©ricain Charlie Parker. >> A lire aussi Le texte puissant de Virginie Despentes Ă  “ses amis blancs qui ne voient pas oĂč est le problĂšme” Django Unchained de Quentin Tarantino 2012 Au milieu du XIXe siĂšcle, dans le Sud des Etats-Unis, le docteur King Schultz Waltz, mĂ©decin charlatan et chasseur de primes, affranchi l’esclave Django Foxx et fait alliance avec lui, pour d’abord traquer et capturer une bande de hors-la-loi et ensuite libĂ©rer son Ă©pouse d’un riche propriĂ©taire de plantation. Tout en jonglant entre tragĂ©die et comĂ©die, Tarantino rĂ©ussi Ă  traiter de sujets sĂ©rieux et fort comme l’esclavage. Bien Ă©videmment, on n’oublie pas Jackie Brown, oĂč le cinĂ©aste non seulement exprime son amour de la culture noire, mais surtout pour le rĂ©alisme des rapports entre Noirs et Blancs qu’illustre Tarantino. I Am Not Your Negro de Raoul Peck 2016 BasĂ© sur les Ă©crits de l’auteur Afro-amĂ©ricain James Baldwin, un ami de Medgar Evers, Martin Luther King et Malcom X, tous les trois assassinĂ©s, ce documentaire fait le tour de la question noire aux Etats-Unis, raconte l’histoire de l’esclavage, de l’abolitionnisme, de la lutte des Afro-AmĂ©ricains pour obtenir l’égalitĂ© des droits. Entre images d’archives parfois trĂšs choquantes et inĂ©dites et des extraits d’interviews tĂ©lĂ©visĂ©es, Raoul Peck interroge comment l’AmĂ©rique a crĂ©Ă© et perpĂ©tuĂ© une haine aussi fĂ©roce envers la communautĂ© Afro-amĂ©ricaines. Loving de Jeff Nichols 2016 Retour dans les annĂ©es 60, alors qu’un couple interracial, les Loving, se marie en Virginie, l’Etat encore trĂšs sĂ©grĂ©gationniste porte plainte contre eux. Le couple condamnĂ© Ă  de la prison, dĂ©cide de porter l’affaire devant les tribunaux, jusqu’à la Cour SuprĂȘme. Au-delĂ  d’ĂȘtre une superbe romance merveilleusement mis en scĂšne, Jeff Nichols raconte cette histoire vraie sans jamais tomber dans le sensationnaliste ou la miĂšvrerie. Les personnages – interprĂ©tĂ©s par Joel Edgerton et Ruth Negga – tout comme leur combat est calme, sensible et sobre. Le 13e d’Ava DuVernay 2016 Dans le documentaire Netflix Le 13e pour le 13e amendement qui en 1865, aboli l’esclavage et la servitude involontaire aux États-Unis, la rĂ©alisatrice Ava DuVernay peint le portrait d’un systĂšme carcĂ©ral brisĂ© et toujours empreint d’inĂ©galitĂ©s raciales. ExpliquĂ© par des universitaires et des historiens, en remontant parfois jusqu’aux racines de l’Histoire, le documentaire met l’accent sur la rĂ©percussion de l’emprisonnement sur la culture afro-amĂ©ricaine. En 2019, Ava DuVerany relance le sujet en rĂ©alisant la sĂ©rie When They See Us, qui retrace la vraie histoire de cinq adolescents noirs innocents accusĂ©s de viol. Detroit de Katherine Bigelow 2017 1967. DĂ©troit connaĂźt une vague d’émeute sans nom, poussant la sĂ©grĂ©gation sociale Ă  l’extrĂȘme. À la suite d’interpellations brutales, des flics encerclent une bande de jeunes Noirs toute une nuit dans un motel, bafouant toutes procĂ©dures. Katherine Bigelow nous embarque toujours camĂ©ra Ă  l’épaule » dans ses quartiers pour y dĂ©noncer les bavures policiĂšres et l’impunitĂ© des forces de l’ordre. Get Out de Jordan Peele 2017 PrimĂ© Ă  l’Oscar du Meilleur scĂ©nario original en 2018, Jordan Peele a depuis marquĂ© si ce n’est hantĂ© les esprits avec sa comĂ©die cinglante, penchant vers la fin, sur le thriller horrifique. Le rĂ©cit, qui nous rappelle Ă©troitement Devine qui vient dĂźner
, suit Chris l’incroyable Daniel Kaluuya en week-end pour la premiĂšre fois chez ses beaux-parents. Et si sa copine lui assure que ses parents sont trĂšs tolĂ©rants, rien ne va se passer comme prĂ©vu. Pour une fois le cinĂ©aste ne cherche pas Ă  tout prix Ă  rĂ©Ă©duquer son spectateur, mais Ă  tout simplement exposer avec puissance et intelligence, les mĂ©canismes du racisme aux Etats-Unis. Green Book de Peter Farrelly 2018 RĂ©compensĂ© par l’Oscar du Meilleur Film en 2019, le film suit Don Shirley, un pianiste renommĂ©, riche et noir, qui dĂ©cide d’engager Tony Lip, une canaille italo-amĂ©ricaine pour veiller sur ses arriĂšres le temps de sa tournĂ©e dans le sud des Etats-Unis, encore violemment sĂ©grĂ©guĂ© dans les annĂ©es 60. Green Book est le buddy movie interracial qui, avec beaucoup de burlesques, parvient Ă  inverser les clichĂ©s raciaux, malgrĂ© certaines limites. Sorry To Bother You de Boots Riley 2018 Cassius Greene est un misĂ©rable tĂ©lĂ© marketeur qui monte en grade le jour oĂč il comprend comment parler avec une voix de Blanc ». Une mĂ©thode magique qui boostera sa carriĂšre au rang de vendeur le plus convaincant du monde. Boots Riley, son rĂ©alisateur, dĂ©monte Ă  merveille les rouages socio-Ă©conomiques de cette exploitation et, Ă  travers une mĂ©taphore du cauchemar capitaliste et raciste, glisse doucement vers la dystopie. Queen & Slim de Melina Matsoukas 2019 Dans la lignĂ©e du couple en cavale de Bonnie and Clyde et Thelma et Louise, Queen & Slim suit un deux Afro-AmĂ©ricain, qui lors d’un contrĂŽle routier abusif et raciste, tue en position de lĂ©gitime dĂ©fense un policier blanc. Les amants fuient en Floride, espĂ©rant Ă©chapper Ă  un systĂšme judiciaire inique qui les enchaĂźnerait Ă  perpĂ©tuitĂ©. Les MisĂ©rables de Lady Ly 2019 Dans la mĂȘme veine que l’incontournable La Haine, le “film de banlieue” trouve une nouvelle vie avec le Prix du jury du Festival de Cannes l’an dernier, Les MisĂ©rables. StĂ©phane intĂšgre la Brigade Anti-CriminalitĂ© de Montfermeil, dans le 93 oĂč il fait la rencontre de ses coĂ©quipiers, Chris et Gwada, deux Bacqueux » expĂ©rimentĂ©s. De maraudes en embrouilles, StĂ©phane va dĂ©couvrir ces quartiers mis de cĂŽtĂ©s par les tensions sociales et brutalisĂ©s par les bavures policiĂšres. En suivant Issa, un genre de gavroche Ladj Ly livre un drame incandescent sur la rĂ©alitĂ© des violences policiĂšres subies dans les citĂ©s. Encore aujourd’hui, ce film rĂ©sonne tel un puissant cri d’exaspĂ©ration. >> A lire aussi Cannes 2020 les 12 films qu’on a hĂąte de dĂ©couvrir
Ledernier match, un film de John Hancock | Synopsis : Bruce Pearson, joueur de base-ball dans l'Ă©quipe new-yorkaise des Mammouths, a pour meilleur ami la
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 Evocation trĂšs ambigĂŒe de la problĂ©matique communautaire aux USA, Do the right thing ressemble de prime abord Ă  une comĂ©die sociale farfelue, tant les personnages qu'il dĂ©peint semblent n'ĂȘtre que la caricature d'une diversitĂ© maladroitement retranscrite sur grand pour cause!Non seulement Spike Lee semble se complaire Ă  Ă©riger l'oisivetĂ© comme valeur morale, du moment qu'elle est pratiquĂ©e par ses "frĂšres Blacks" le clodo,les pochetrons, le simili autiste fan de Public Enemy..., mais pire encore celle ci est bizarrement opposĂ©e Ă  la valeur travail, sournoisement prĂ©sentĂ©e comme l'arme de l'envahisseur Ă©tranger Italien, CorĂ©en au sein d'une communautĂ© noire rĂ©duite politiquement Ă  sa plus simple expression la revendication de la photo d'un noir dans la pizzeria!!A la limite du Burlesque involontaire bien sĂ»r, le film se vautre in fine dans le dĂ©gueulasse le plus sordide, ou comment attiser la haine chez le mouton persuadĂ© de trouver dans l'expression de sa connerie profonde la lĂ©gitimitĂ© de sa lĂąchetĂ© morale, confondant allĂšgrement l'ingratitude avec le courage le double jeu Ă  gerber du personnage de Spike Lee acteur/rĂ©alisateur, personnage Ô combien vil, incapable de se comporter comme un homme auprĂšs de sa famille mais qui s'imagine pertinent en brisant la vitrine de son employeur, pourtant plein d'attention Ă  son Ă©gard... et prĂ©sentant de façon trĂšs manichĂ©enne les gentils insurgĂ©s contre la mĂ©chante flicaille New Yorkaise, forcĂ©ment blanche et raciste...En bref, Ă  considĂ©rer le film en Ă©cho aux deux derniĂšres citations de Martin Luther King et Malcolm X dont Spike Lee allait adapter l'autobiographie peu de temps aprĂšs ,on se demande oĂč ce Do the right thing veut vraiment en venir tant il s'Ă©vertue Ă  prĂȘcher tout et son pour un type qui prĂ©tend rouler pour les siens, dans la symbolique, il semblerait que ce soit plus confortablement installĂ© au volant de sa grosse berline que serrĂ© dans un bus de Banlieue en compagnie de sa communautĂ© Ă  laquelle, par ce film, il ne rend absolument pas service!! Une chronique - inspirĂ©e d’une histoire vraie mais en la dĂ©formant complĂštement - de la vie d’un quartier noir de Brooklyn dans les annĂ©es quatre-vingt. Il y a bien des personnages pittoresques, quelques situations savoureuses et de bons acteurs Danny Aiello surtout mais l’ensemble manque profondĂ©ment d’unitĂ© et surtout le message est complĂštement brouillé  Spike Lee interprĂšte lui mĂȘme le personnage clĂ© de l’intrigue, hystĂ©rique et malsain au possible, qui va dĂ©clencher un vĂ©ritable carnage pour des motifs pour le moins douteux
 Film en forme de thĂšse raciale ou film raciste ? On a du mal Ă  se dĂ©cider mais j’avoue avoir ressenti un certain malaise devant cette incitation Ă  la haine
 Pour le reste, la rĂ©alisation est quelconque et la bande son insupportable
 Mais ça, je reconnais que c’est une question de goĂ»t ! Spike Lee, Ă  l’époque jeune cinĂ©aste ambitieux, rĂ©alisateur de deux films Ă  forte dominance afro-amĂ©ricaine dans le casting, assez engagĂ©s, sans non plus ĂȘtre du vrai cinĂ©ma politique, se lançait enfin dans un projet The Right Thing ne se concentre pas uniquement sur la communautĂ© afro-amĂ©ricaine, mais plutĂŽt sur Bed-Stuy et toute sa population. Le film, construit sur 2 actes, le jour et la nuit, met en scĂšne une constellation de personnages tous hauts en couleurs oui, bon et rĂ©ussis, jamais unidimensionnels et trĂšs souvent passionnants. Les acteurs sont excellents, des premiers rĂŽles aux seconds rĂŽles et certains livrent mĂȘme des performances mĂ©morables, comme Steve Park, Roger Guenveur Smith et John Turturro. On notera mĂȘme une apparition rĂ©jouissante de John Savage. Quant Ă  la rĂ©alisation, elle pose les bases du style Spike Lee, c'est-Ă -dire des faces camĂ©ras, des plans sĂ©quences et une musique fabuleuse qui accompagne parfaitement le film, sans oublier les personnages mĂ©tadiĂ©gĂ©tiques, comme Samuel L. Jackson ou les trois amis assis dans la rue, qui pendant prĂšs d’une heure et quart, ne font que constater les Ă©vĂšnements tels des The Right Thing est donc un film admirable techniquement, sans oublier d’ĂȘtre fantastique idĂ©ologiquement. Dans la partie diurne, la violence raciale se contient Ă  la violence verbale, d’oĂč certaines scĂšnes fabuleuses, comme l’échange musclĂ© entre le personnage d’Ossie Davis, pas si irrĂ©prochable et Steve White, jeune homme pas si dĂ©cĂ©rĂ©brĂ© et dont la violence verbale envers le vieil homme trouve une sorte de justification inattendue ou encore la scĂšne oĂč Radio Raheem achĂšte des piles pour son master-blaster. De plus, lors de la deuxiĂšme vision, le film prĂ©voit la tragĂ©die qui va arriver avec certaines phrases comme Thank God, the night’s coming». Quand Ă  la partie nocturne, elle est un peu plus chaotique et linĂ©aire, certes, mais trĂšs forte Ă©motionnellement, avec l’acte que tout le monde connait le jet de poubelle dans la vitrine. Le film donne deux interprĂ©tation possible sans en imposer une au spectateur Mookie a-t-il sauvĂ© Sal en dĂ©tournant l’attention vers sa pizzeria ou est-il responsable de la nuit de violence qui s’ensuit ?Le film a le trĂšs bon goĂ»t de ne jamais rĂ©pondre Ă  cette question et de laisser l’interprĂ©tation Ă  son spectateur, en donnant deux dĂ©clarations finales, contradictoires, de Malcolm X et Martin Luther King Jr. Do The Right Thing est Ă©videmment un grand film, passionnant de bout en bout, Ă©mouvant et mis en scĂšne par un Spike Lee en Ă©tat de grĂące. La chaleur est Ă  son comble Ă  Brooklyn au croisement de deux quartiers. C'est au cƓur de cette journĂ©e pesante que Spike Lee installe l'intrigue de son film, centrĂ© sur les tensions raciales qui rĂšgnent entre les noirs et les blancs. S'ils vivent ensemble, il suffit d'un rien comme une dispute pour faire Ă©clater le tout avec une violence qui ne mĂšne Ă  rien. Avec "Do the Right Thing", Spike Lee est ici au sommet de son art, assĂ©nant sa moralitĂ© sans pour autant verser dans la lourdeur, aidĂ© par une mise en scĂšne trĂšs bien pensĂ©e. Chaque personnage apparaĂźt avec ses dĂ©fauts et la violence et les mouvements de foule sont ici dĂ©peintes avec ferveur, jamais glorifiĂ©es. Parce qu'il sait de quoi il parle, le cinĂ©aste nous offre un film prenant oĂč tout peut Ă©clater Ă  partir d'un rien mais il le fait non sans humour, promenant un regard amusĂ© sur sa galerie de personnages, tous incarnĂ©s par de trĂšs bons acteurs. Ce film sur la dĂ©nonciation du racisme vaut principalement pour sa progression. Spike Lee utilise d'abord un ton lĂ©ger, avant un humour plus acerbe, et finit par une fin des plus tragiques. Mais la progression se fait aussi dans l'intensitĂ©. Car si les multiples discussions ont d'abord un intĂ©rĂȘt limitĂ©, elles gagnent en importance au fur et Ă  mesure que le rĂ©cit avance. Le film devient mĂȘme touchant par sa sincĂ©ritĂ© Ă  montrer les difficultĂ©s Ă  vivre dans ce quartier multi ethnique. Pourtant, la terrible fin pose problĂšme, et c'est ici un avis bien personnel qui va suivre. En effet, S. Lee prĂŽne, Ă  travers ce film, la paix et le respect pour tous, mais une prĂ©fĂ©rence "noire" semble tout de mĂȘme Ă©merger. Il est difficile de l'affirmer, mais les images finales semblent bien contredire son propos gĂ©nĂ©ral. Heureusement, un film ne se juge pas sur un quart d'heure. On retiendra donc surtout un film engagĂ©, qui sait Ă  la fois traiter son sujet de façon humoristique, mais aussi de maniĂšre trĂšs grave. Spike Lee est un rĂ©alisateur que je ne connais pas spĂ©cialement bien, et je n’avais jamais vu ce Do the Right Thing, qui se rĂ©vĂšle ĂȘtre un excellent film sur un sujet souvent traitĂ© par Lee, et, ici, abordĂ© sans manichĂ©isme outrancier, ce qui est un des gros points forts du mĂ©trage !CĂŽtĂ© acteur c’est du trĂšs solide. Si Lee est mal doublĂ©, et si son personnage reste Ă  mon sens l’un des moins intĂ©ressants du film, il est nĂ©anmoins Ă  la hauteur et le rĂŽle lui sied bien. A ses cĂŽtĂ©s pas mal d’excellents acteurs, notamment John Turturro vraiment convaincant, mais encore Ossie Davis, Danny Aiello, la sexy Rosie Perez, lesquels campent tous des personnages intĂ©ressants, avec conviction et souvent plus de finesse qu’on ne pouvait le supposer de prime abord. Il est apprĂ©ciable que le film donne une place Ă  chacun malgrĂ© la grande diversitĂ© de rĂŽles, et c’est gĂ©nĂ©ralement la qualitĂ© d’un fil bien Ă©crit que d’arriver en quelques touches Ă  dĂ©grossir des scĂ©nario Ă©vite le manichĂ©isme, aborde son sujet franchement mais avec finesse et un mĂ©lange de tonalitĂ© surprenant. Si le mĂ©trage semblera manquer d’enjeux pendant une grande partie des deux heures, pour autant on ne s’ennuie pas, en dĂ©pit de quelques scĂšnes qui peuvent paraitre inutiles, mais qui permettent aussi de saisir la vie dans ce quartier Ă  la fin des annĂ©es 80. Le mĂ©trage sĂ©duit par son authenticitĂ©, son ancrage dans son Ă©poque, des dialogues solides, un humour volontiers provocateur, et pourtant un fond assez dramatique qui se rĂ©vĂšle dans le final. Do the Right Thing est un film accrocheur et c’est trĂšs bien mis en scĂšne, et l’application est de chaque plan. Outre la rĂ©alisation d’une indĂ©niable qualitĂ©, je souligne aussi le travail sur la photographie, chaude, qui ne manque pas de personnalitĂ©, et sur le cadre, pourtant restreint, mais saisit avec beaucoup de talent. Je terminerai en louant la bonne bande son, dont je regretterai juste la dimension un peu rĂ©pĂ©titive quand Do the Right Thing est un mĂ©trage d’une grande qualitĂ©, que je ne peux que recommander, d’autant qu’il aborde le sujet du racisme avec une approche beaucoup plus juste et honnĂȘte que ce qu’on l’on pourrait craindre d’un rĂ©alisateur dont les prises de position sont parfois discutables. C'est assez difficile d'avoir une opinion claire sur ce film de Spike Lee tellement il est ambivalent. TraitĂ© de tolĂ©rance ou impossibilitĂ© pour les diffĂ©rentes communautĂ©s Ă  vivre ensemble ? Les tirades racistes sont elles juste de l'humour ou cela dĂ©peint il une situation beaucoup plus profonde et compliquĂ©e ? Le personnage de Mookie, jouĂ© par Spike Lee lui mĂȘme, cristallise Ă  lui tout seul cela. Sauve t-il son vieil ami ou se venge t-il de son tyran de patron ? Beaucoup de questions et Spike Lee joue la dessus en laissant le choix Ă  chacun de se faire son propre avis. Et cela jusqu'au bout puisqu'on finit sur un plan avec Martin Luther King et Malcolm X, les deux grands dĂ©fendeurs de la cause Noir aux Etats-Unis, aux mĂ©thodes bien diffĂ©rentes... J'aurais facilement mis 4 Ă©toiles Ă  ce film avant les citations de fin de Martin L King et Malcolm X. Il semble que pendant 2 heures Spike Lee dĂ©crive avec une bonne humeur et une lĂ©gĂšretĂ© contagieuses une communautĂ© qui se complait dans la paresse et l'oisivetĂ© alors que les Italiens ou les CorĂ©ens dĂ©barquent et installent des commerces. On croit reconnaitre une critique envers sa propre communautĂ© et puis quelque chose de trĂšs dĂ©rangeant dĂ©barque avec l'Ă©meute intiĂ©e par le personnage de Spike Lee lui-mĂȘme, pourtant choyĂ© par ses employeurs italiens vu la qualitĂ© de son travail. Encore lĂ , on peut trouver l'explication du germe d'un racisme ordinaire qui se matĂ©rialise Ă  travers les raccourcis stupides de son personnage. Mais au final, il y a dans la citation de Malcom X "toute forme de violence, quand elle est simplement auto-dĂ©fense, est ce que j'appelle une forme d'intelligence", une lecture bien diffĂ©rente du film dĂ©sirĂ©e par le violences Ă©tant le fait de la communautĂ© noire parce que le patron de la pizzĂ©ria casse une radio ce qui entraine une Ă©meute et l'arrivĂ©e de la police, je ne comprends pas en quoi cette forme de violence est lĂ©gitime. Spike Lee porte un film plaisant, lĂ©ger au message ambigu toute forme de violence, quand elle est l'expression de la communautĂ© noire, est-elle lĂ©gitime, quelle que soit son origine et sa forme ? Spike Lee souhaite aborder les problĂšmes du racisme des annĂ©es 80, et se place sur le plan de la morale. Il rĂ©ussit pleinement Ă  nous montrer le quotidien d'un quartier de Brooklyn oĂč toutes les ethnies doivent cohabiter, expliquant les petites tensions quotidiennes, l'emploi constant d'injures racistes de tous les cĂŽtĂ©s, les pensĂ©es qui s'exprime mais ne passant pas Ă  l'acte. Lors d'une discussion, Spike Lee montre bien que le problĂšme n'est pas la couleur de peau, mais bien un rejet des personnes de faible niveau le message moral est complĂštement brouillĂ©. Lee adopte le point de vue des afro-amĂ©ricains face aux latino ou asiatiques, mais distribue les clichĂ©s Ă  tous le monde. Les blacks sont cools, fantaisistes, alors que les italiens sont tendus et agressifs tandis que les asiatiques sont pris pour des crĂ©tins. Pour dĂ©noncer le racisme, on a vu mieux !On trouve dans ce film l'embryon des justification des Ă©meutes urbaines modernes pour des motifs futils, les tensions Ă©clatent, et celui qui est pris pour cible est celui dont l'affaire marche. On brĂ»le son personnage principal, Mookie, incarnĂ© par Spike Lee, est presque pris comme un exemple. Contrairement Ă  ses copains, lui a dĂ©crochĂ© un boulot, comme livreur d'une pizzeria, mais il n'en fiche pas une, estimant pourtant que son salaire confortable est un dĂ», mĂ©prisant son patron pourtant bienveillant avec lui. Mais voilĂ , Sal, le patron, a cassĂ© la radio de Radio-Barjo, grand black "cool" qui emmerdait tout le quartier en la mettant Ă  fond, mĂȘme dans les magasins. Radio-Barjo Ă©trangle Sal et l'aurait tuĂ© si la police n'Ă©tait pas intervenue. Radio-Barjo se fait lui-mĂȘme Ă©trangler par un policier qui le tue involontairement. Mookie donne le dĂ©part Ă  la destruction de son propre lieu de travail, "en reprĂ©saille" tenant Sal responsable de la mort de son "frĂšre" qu'il ne connaĂźt Ă  peine !!. Pourtant, Spike Lee donne pratiquement raison Ă  son personnage, qui a le culot de venir rĂ©clamer son salaire le lendemain devant son patron anĂ©anti, semblant montrer que "c'est pas grave finalement on arrive encore Ă  discuter". Et fallait-il vraiment montrer Sal sortant une liasse Ă©norme de billets ?..Le jeu d'acteur Spike Lee est trĂšs pauvre, on ne sent rien de ses sentiments. On ne retient de lui que sa coiffure ratĂ©e, ses yeux globuleux et son air jamais content. Sa soeur ou sa copine ne jouent pas mieux, en faisant des tonnes, se croyant au thĂ©Ăątre. Quelques second rĂŽles Samuel Jackson, John Turturo, Danny Aiello relĂšvent un peu le quelques cadrages intĂ©ressants, la rĂ©alisation est elle aussi lente, et il faut le dire, on s'ennuie. MalgrĂ© quelques bons passages, le film est ratĂ©. Surement le meilleurs Spike bonne bande son....Bon c'est beaucoup de blablas,mais les acteurs sont excelents et les repliques plutot cultes. Il fut un temps, oĂč Spike Lee Ă©tait un vrai cinĂ©aste, proposait de vrais films d'auteurs avec un style propre, chaud et unique. Avec Do The Right Thing, il nous livre un pamphlet social, saisit au moment oĂč le rap exprimait l'urgence et la conscience de soi. Avec sa mise en scĂšne si spĂ©cifique et inventif, plein de couleurs vives, il traite des problĂšmes du racisme, de la rĂ©volution ethnique, de la lutte des classes et des joies et malheur de la vie citadine. Tout le long, c'est du hip-hop revendicatif qui accompagne le film, Ă  l'image de cette superbe introduction signĂ©e Public Enemy. C'est un film choral, oĂč se mĂȘleront plusieurs histoires, toutes rĂ©ussi avec des personnages intĂ©rĂ©ssant et attachant, mais qui tourne autour de Mookie Spike Lee himself un livreur de pizzas. Pendant que cette chaude journĂ©e d'Ă©tĂ© avance, la tension monte, la dramaturgie et le suspense aussi, les petites querelles devenant de plus en plus importante. NĂ©anmoins Spike Lee n'oublie surtout pas de nous faire rire, et toujours de maniĂšre subtile. Le film ultime de Spike Lee, son meilleur, il est au sommet de son art que ce soit techniquement ou pour le scĂ©nario. Il nous livre un film fort et en colĂšre, dont la puissance que ce soit Ă©motionnelle ou dans les propos est fort. Un grand film. Spike Lee fait ce qu'il sait faire de mieux dĂ©noncer et provoquer. Exercice rĂ©ussi. C'est subtil au dĂ©but, un peu moins sur la fin par contre. Le fond sonore qui accompagne le film, Fight the power » de Public Enemy, martelĂ© de façon rĂ©guliĂšre Ă  travers le guetto blaster » de Radio Barjo, c'est gĂ©nial. Le personnage nommĂ© Da Mayor, philosophe de comptoir et rĂ©gulateur alcoolisĂ© des tensions blancs/noirs, vaut le dĂ©tour. La morale de la fin, teintĂ©e par la pensĂ©e de Malcom X selon laquelle la violence est justifiĂ©e lorsqu'il est question de tensions raciales, c'est contestable mais heureusement tempĂ©rĂ©e par celle du RĂ©vĂ©rend King selon laquelle toute forme de violence est vaine. Peut-ĂȘtre la volontĂ© de Spike Lee de ne faire aucune concession, au risque de manquer un peu de recul. Reste que l'acteur/rĂ©alisateur nous fait bien rentrer dans son univers et pousse Ă  la rĂ©flexion et au dĂ©bat, objet de son cinĂ©ma engagĂ©, aprĂšs tout. Personnellement j'ai un avis mitigĂ© sur le film... Dire que tout le dĂ©nouement tragique et raciste du film part du'ne histoire de photo sur un mur... Seul quelques personnages semblent censĂ©s dans ce film Ă  savoir Mookie Spike Lee se donne le bon rĂŽle, le maire, et Sal. Un sorte de dualitĂ© violence Malcolm X/ pacifisme Luther King se retranscrit dans le film avec leurs consĂ©quences pour laisser se poser la difficultĂ© de l'intĂ©gration sociale des noirs aux Etats-Unis, enfin si j'ai bien compris. Mais dans l'ensemble il est pas Ă©vident de comprendre la morale du film et le message que veut donner Lee. 3,5/5 DĂšs le dĂ©but du film, Do The right thing surprend par son incroyable Ă©nergie. Le film est d'une incroyable vitalitĂ©, d'une incroyable fougue et ça fait rĂ©ellement plaisir Ă  voir. Ce n'est pas pour autant brouillon ou confus, Spike Lee sait exactement oĂč il va et met sa mise en scĂšne au service de son scĂ©nario les deux sont complĂštement explosifs, virevoltant. L'un sied complĂštement l' plus, je pense que ce film est aussi Ă  remettre dans son contexte de sortie, c'est un film qui est d'une jolie modernitĂ© oubliĂ© le cĂŽtĂ© annĂ©es 80 trĂšs visible. C'est intĂ©ressant car c'est un portrait absolument pas larmoyant ou dĂ©faitiste de la situation des afro-amĂ©ricains aux Etats-Unis mais plutĂŽt un cri du coeur passionnel et bien ficelĂ©. Bref, Do The Right Thing est un bon film qui donne envie d'en voir plus de la filmo de son rĂ©al.. Les meilleurs films de tous les temps Meilleurs films Meilleurs films selon la presse
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Synopsis D'aprĂšs l'ouvrage de Bob Zellner, The Wrong Side of Murder Creek A White Southerner in the Freedom Movement. Montgomery, Alabama. Un petit-fils d'un membre du Ku Klux Klan, influencĂ© par la pensĂ©e du rĂ©vĂ©rend Martin Luther King Jr. et de Rosa Parks, s'invite dans le combat pour les droits civiques aux Etats-Unis en 1961. BANDE-ANNONCE Offres VOD de Un fils du Sud Pas d'offres actuellement. Toutes les sĂ©ances de Un fils du Sud Critiques de Un fils du Sud Spike Lee est producteur exĂ©cutif de ce film rĂ©alisĂ© par son vieux compagnon de route Barry Alexander Brown, monteur d’un nombre consĂ©quent de Spike Lee joints », de Do the right thing Ă  BlacKkKlansman
 Un Fils du Sud retrace le parcours de Bob Zellner, un Blanc Ă©levĂ© dans l’Alabama sĂ©grĂ©guĂ© des annĂ©es 50-60, qui, aprĂšs avoir croisĂ© la route de Rosa Parks, dĂ©cida de rejoindre la lutte pour les droits civiques – au risque de se faire lyncher par son propre grand-pĂšre, membre du Ku Klux Klan. Tentant de renverser le clichĂ© du sauveur blanc » c’est in fine la pensĂ©e de Martin Luther King qui sauvera » Zellner, le film se regarde d’abord comme un prĂ©cis d’histoire US, sagement racontĂ© et documentĂ©. Lucas Till a du charisme et Brown slalome vaillamment entre les chromos sudistes, mĂȘme si tout ça manque clairement d’envergure politique ou cinĂ©matographique. Casting de Un fils du Sud
HD] Do the Right Thing 1989 Streaming VF Film Complet [HD] Do the Right Thing 1989 Streaming VF Film Complet | Taille : 533 MegaByte. Genres : Travail, Drame. VidĂ©o : .AVS ★1080p ★BRRip. Translation : Sarde (sc-SC) - Français (fr-FR). Danny Aiello, Ossie Davis, Ruby Dee, Richard Edson, Giancarlo Esposito, Spike Lee, Bill Nunn, John Turturro, Paul Benjamin, AlloCinĂ© News CinĂ©ma Meilleurs films Films Ă  l'affiche Prochainement SĂ©ances Box Office Courts-mĂ©trages Tous les films SĂ©ries Streaming Trailers DVD VOD Kids DISNEY+ Mon compte Identifiez-vousCrĂ©ez votre compte News Bandes-annonces Casting Critiques spectateurs Critiques presse VOD Blu-Ray, DVD Photos Musique Secrets de tournage RĂ©compenses Films similaires Retour Ă  la galerie PrĂ©cĂ©dente 1 / 20 Photos Suivante Do the Right Thing Photo ajoutĂ©e le 13 juin 2019 Film Do the Right Thing Spike Lee - 50 Danny Aiello - 9 John Turturro - 126 Richard Edson - 7 Commentaires Pour Ă©crire un commentaire, identifiez-vous Voir les commentaires
ily a sal, d'origine italienne, qui tient une pizzeria avec vito et pino, ses deux fils, mookie, l'employé amoureux de tina, da mayor, un vieil alcoolique qui traßne dans les rues et smiley, un
Tout public Common Sense Age 16+ HD Drame 1 heure 59 minutes 1989 2,9 ‱ 14 notes Ce sulfureux portrait des tensions raciales urbaines n'a cessĂ© de dĂ©clencher des polĂšmiques Ă  chacune de ses projections et a reçu un acceuil chaleureux du public et de la critique. La journĂ©e la plus chaude de l'annĂ©e et le plus explosive de l'histoire de Bedford-Stuyvesant, Brooklyn, va changer Ă  jamais l'existence de sa communautĂ©. Louer 3,99 € Acheter 8,99 € Ce sulfureux portrait des tensions raciales urbaines n'a cessĂ© de dĂ©clencher des polĂšmiques Ă  chacune de ses projections et a reçu un acceuil chaleureux du public et de la critique. La journĂ©e la plus chaude de l'annĂ©e et le plus explosive de l'histoire de Bedford-Stuyvesant, Brooklyn, va changer Ă  jamais l'existence de sa communautĂ©. Louer 3,99 € Acheter 8,99 € Bande-annonce Notes et avis 16+ COMMON SENSE Spike Lee's masterwork of racial unrest; discuss with kids. Distribution et Ă©quipe technique Informations Studio Universal Pictures Genre Drame Sortie 1989 Copyright © 1989 Universal City Studios, Inc. All Rights Reserved. Langues Principale Français StĂ©rĂ©o Artistes du film D’autres ont aussi achetĂ© Films inclus dans Drame
Parfois la vérité la plus inavouable se trouve juste en face de nous mais nous ne la voyons pas. Dans Lies in Plain Sight, Sofia Delgado (Martha Higareda), une étudiante av Movies Preview 20,227 Views 36 Favorites DOWNLOAD OPTIONS IN COLLECTIONS Uploaded by Lyle Chippers0n on September 24, 2016 SIMILAR ITEMS based on metadata . 392 401 19 618 254 638 281 5

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